30 novembre 2006

26 novembre 2006

Sunday gloomy sunday

Faut que j'arrête de regarder des trucs déprimant le dimanche... Oui je sais que c'est un jour privilégié pour ça entre Drucker, la saga du dimanche d'M6, les séries américaines de TF1... mais moi je pousse le vice à regarder des DVD un peu noirs.
Il y a deux semaines c'était Scarface avec Al Pacino, superbe mais pas le genre de film à égayer le crépuscule de la semaine.
Aujourd'hui c'était le concert de Roger Waters "The Wall" avec un tas de Guests Stars comme Bryan Adams, Sinead O'Connor, Scorpion ou Van Morrison.
Magnifique, démesuré, visuellement comme musicalement avec des mélanges de voix et de morceaux. Mais "The Wall" c'est pas la Marie-Rose de Chantal Goya. Surtout mené par Roger Waters qui n'est pas un modèle de stabilité mentale et psychique, loin s'en faut. C'est sombre, décalé, une souffrance mise en musique. A croire que je me complais dans l'auto-flagellation mentale !
[...]
J'ai éliminé ce que j'avais écrit. J'ai ressassé le passé tout le week-end, je ne tenais pas à continuer.
J'en ai encore le coeur amer et l'esprit tourmenté. J'aimerai que ça cesse mais je dois encore avoir des choses à digérer. Et tant que je n'aurai pas évacué cette merde mentale je n'avancerai pas. Après tout, il n'est pas rare d'entendre que Gérard, Julie ou Hervé et Marion a (ont) mis 5, 8 ou 12 ans à se remettre de leur divorce ou séparation. Ma vie n'a été dévastée que depuis deux ans et je n'ai commencé à évacuer les gravats sérieusement que depuis quelques mois. Autant que je me fasse à l'idée que je vais passer la prochaine décennie à faire l'éboueur dans ma petite cervelle !

Didi va me passer les DVD des deux "Âge de Glace", je sais quoi regarder la semaine prochaine pour pas sombrer dans la déprime dominicale !
Allez, ce soir je finis mon pack de bière en espérant que le David Bourguignon va faire chuter le Goliath Rhône-alpin. Mais le rêve ne présage en rien de l'avenir, crois-moi ami lecteur !

24 novembre 2006

Crac-crac dans ma baraque

Oui, je l'ai fait. Ben que veux-tu, ami lecteur, je suis un homme et un homme est toujours inquiet à l'idée de ne plus voir la machine fonctionner correctement. Alors quand la mèche s'allume, il est rare qu'un homme l'écrase pour l'éteindre.
Donc quand la Secrétaire m'a allumé mardi au boulot, j'ai pas dit non ! Curieux de voir si j'allais réussir à assurer quand même...
Je te rassure ami lecteur, ça fait trois fois qu'on s'amuse à faire ça, la Secrétaire et moi. Et si mon corps en retire inévitablement des satisfactions, l'esprit lui est toujours réfractaire.
Pas de sentiments, pas de tendresse éprouvée, donc pas de joie à l'idée d'une partie de jambes en l'air. De l'excitation oui, mais rien d'autre.
Alors tu me diras qu'il n'y a pas de mal à se faire du bien, que c'est bon pour la santé, que ça fait ci, que ça fait ça, et gnagnagna... M'en fous...
J'éprouve chaque fois de la culpabilité (mal placée certainement, par cette bondieuserie d'éducation catholique sa mère !) et puis un manque. Parce qu'on aura beau dire, l'amour sans amour, c'est des pâtes sans sel, des épinards sans beurre (déjà que c'est pas bon les épinards !), Laurel sans Hardy, Stone sans Charden, une nuit sans étoile... C'est pas pareil. Si le corps jouit, l'esprit s'ennuie.
Mais voilà, je l'ai fait, le Sexo sera content d'apprendre que j'entretiens mon taux de testostérone (merci mon cholestérol va bien lui) et moi j'ai vu que comme d'habitude ça marche et que malgré mon manque d'inventivité (de pratique ?), la demoiselle dévorait l'oreiller (ou moi...) pour pas déranger les voisins (aucun risque de ce côté là, l'insonorisation est de qualité, mais on dirait que les filles ont des scrupules à faire des vocalises en pleine action !)
Bref, toutes les fonctions principales ont été vérifiées et approuvées. L'essai semestriel est concluant mais apparemment l'organisme de contrôle souhaiterait refaire une campagne d'essais... Je n'ai pas dit franchement oui (ni non d'ailleurs). Mais si il y a insistance je pourrai me laisser fléchir.

21 novembre 2006

Alliocha

Elle n'avait pas de nom et une nana déjantée, la voyant en photo, l'a baptisé Alliocha... Me demandez pas pourquoi, il y a longtemps que j'ai renoncé à vous comprendre mesdames !
Voilà celle qui partage mes nuits et parfois mes soirées devant la télé...!
L'est pas mimi ?

19 novembre 2006

J'ai dix ans...

Hier j'ai passé l'après-midi et la soirée chez un collègue du boulot, en plein divorce.
Sa femme est partie de la maison il y a deux ou trois mois, disant qu'elle en avait marre. Il a rien vu venir, comme moi.
Le voilà avec ses deux enfants, à devoir s'occuper d'une maison et du chien en prime.
Mais bon, si notre situation à tous les deux n'est pas réjouissante, il a deux beaux enfants : un garçon de treize ans et une fille de 10 ans. Polis, gentils, intelligents et fin d'esprit en plus ! Surtout le garçon, mais il a l'avantage de l'âge. La petite a encore l'enfance qui lui colle à la peau...
On a passé l'après-midi à jouer. Je suis un gamin. J'aime jouer m'amuser, inventer un jeu spontanément (comme celui que nous avons entamé juste avant le repas qui consistait à lancer un coussin à un des deux avec le troisième au milieu pour intercepter... tout ça au milieu du salon et des lampes, de la télé, de l'ordinateur... Un truc à faire criser une mère quoi !)(Stupide comme jeu, j'en conviens, mais on a bien rigolé) (ben je vous avait prévenu, j'ai dix ans. Je sais que c'est pas vrai, mais j'ai dix ans quand même ! Na !)(Oui je bois du whisky à mon âge, je fais ce que je veux d'abord ! Et toc !)

Bref, force est de constater que la compagnie des adultes me pèse parfois... souvent... Bon d'accord, presque tout le temps.
Je suis naïf, j'aime m'amuser, j'aime les peluches, les câlins (gros et petits, mais j'aime les petits vraiment beaucoup !), les dessins animés, les romans d'aventures et de sciences fictions, j'aime pas les journaux d'économies, les papiers m'ennuient profondément, ainsi que les réunions de grands où on parle de perspectives d'avenir et de bords politiques... Je suis un grand enfant et je ne m'en cache pas. Si je dors avec une peluche (qui gicle probalement dans le 1/4 d'heure qui suit...) c'est que j'ai besoin de mon câlin du soir pour m'endormir (et les filles je vous interdit de rire, parce que c'est votre faute !)
J'aime les enfants et ils me le rendent bien. Avec eux tout est net et sans bavure. Ils aiment ou ils détestent, la nourriture, les gens, les films, tout est comme ça. Classé dans deux catégories : bien, pas bien. C'est carré avec eux, pas d'artifice, de faux semblant, de langue de bois, de supercherie (ou alors pour faire une blague), de rond-de-jambe, de discours melliflus ou oiseux.
Si t'es coiffé comme un punk en plein mistral, ils te sortent que t'aurais pu sortir ton peigne. Les adultes s'offusquent et crient au scandale et à la mauvaise éducation. Moi je dis qu'ils ont raison, ils le remarquent parce que ça les choque ou que ça les amuse. Pourquoi s'en cacher ?
Si c'est ta manière de te coiffer parce que tu aimes être ainsi, il suffit de le lui expliquer. Il comprendra tout seul qu'il y a une infinité de goûts et de couleurs dans l'univers.
Ils sont natures et c'est leur plus grande force. Par la suite ils apprennent le monde et ses méfaits. Ils deviennent plus analytiques et multiplient les classements en dégradés d'appréciations. Ils deviennent diplomates, retors, secrets, malins... C'est là que ça merde pour de bon et qu'ils deviennent des adultes et que pour pouvoir survivre ils doivent devenir aussi mauvais que les autres...

Enfin, j'ai encore réussi à faire pleurer une fille. Ca finit toujours comme ça avec moi. Sauf qu'avec les enfants, c'est parce qu'ils m'aiment bien et pas parce qu'ils me détestent.
Et la pauvre petite, avec ses si grands yeux, m'a déchiré le coeur à verser de si grosses larmes juste parce qu'il était temps pour eux de dormir et moi de rentrer.
Moi aussi j'aurai bien continuer à jouer mais si j'ai dix ans, y'a un sale type en moi qui en a 33 et qui est bien trop raisonnable et qui finit toujours par avoir le dessus. Mais un jour il sera trop vieux pour me résister et on verra s'il arrivera à courir pour m'envoyer au lit !!!
Ouais, on verra bien vieux croûton si tu cracheras pas tes poumons en me galopant après ! Aha !

17 novembre 2006

Essorringite aigüe

Je dois couver un truc. C’est pas possible autrement. Voilà trois semaines que je m’endors comme un sac devant la télé le soir (parfois même en plein après-midi le week-end !) (bon faut dire aussi que les programmes…) (et puis je déteste ces putains de nuages gris !)
Et là ça fait deux jours que je me lève le matin, complètement saoul de sommeil, et que je traîne toute la journée l’œil humide et dans le vague, la bouche pâteuse, la tête dans du coton, hébété quand d’aventure je rôde près d’une machine au ronronnement abrutissant…
J’oublie tout (bon ça c’est habituel, j’ai pas de cervelle, mais là c’est limite de l’autisme !), fais des allers-retours pour chercher les outils oubliés, puis un papier, et oh! j’ai oublié le carnet de consignations, ah! et puis aussi mes clés…
On dirait Forrest Gump, je dis bonjour 10 fois aux mêmes personnes dans la journée et ne dis rien à celles que j’ai pas saluées, croyant me rappeler les avoir vu une heure avant (tiens il a changé de chemise Gégé ? Mais elle s’est remaquillée en rose Monique ?...)
Je suis pitoyable…

Si au moins j’avais pris une méga caisse deux ou trois jours avant je comprendrais ! Et puis je me rappellerai (une partie) de la super soirée et ça me rassurerait parce que je saurais que le lendemain ça serait la grande forme !
Mais non, même pas…
Je me mémérise, je le sais, mais là je trouve que la mutation progresse un peu trop vite ! Donc, j’en conclue que je dois héberger un de ces vilains microbes qui va m’en faire baver (vu l’état dans lequel je me trouve, ça doit être un crobe entier comme disait ma grand-mère...) (désolé, c’est la mutation, je fais des jeux de mots des années 50…)

Non je t’arrête tout de suite ami(e) lecteur(rice), j’irai pas voir mon mire traitant, j’ai pas encore vu la lumière au bout du tunnel. Au pire je me taperai une cure de Juvamine, de chocolat (contre la déprime et pour le magnésium), de citron (pour le peps et la vitamine C) et si tu as d’autres trucs à me conseiller, je suis preneur.
Mais tout ça attendra que je sois payé, d’ici 15 jours… Si je survis !

Enfin... suis pas près de faire des étincelles dans un plumard moi…

My name is Archie, really !

Un mail arrive avec une pièce jointe. Un collègue m'envoie un fichier Excel qui te prédit ton job en fonction de ton prénom. Connerie habituelle qui circule de boîte en boîte...
Bon, allez, j'ai 3 minutes, je l'fais !
Je tape mon vrai nom... Comptable. Portnawak ! Jamais réussi à sortir un bilan correct !
Je tape Archie... Barman ! AHA ! Ca s'invente pas, hein ?

Mon vrai nom est Archie, donc...

16 novembre 2006

Archie-mémère

Les visites du Sexo sont toujours un grand moment…
Malgré ma petite forme d’hier soir on a bien ri quand même. Il est enfin redevenu libre des dents et il revit ! Il n’a pas encore retrouvé toute l’amplitude d’ouverture mais ça ne saurait tarder, avec la grande gueule qu’il a !!! Hin hin hin…

Bref, on a bien ri sauf quand il s’est mis à parler en sexologue. Il commence à me parler de certains symptômes qu’on peut ressentir et qui peuvent être révélateurs de problèmes sexuels. Migraines (ah…), fatigue permanente (aha…), manque d’envies généralisé (ahem… ouais…), maladies bénignes à répétitions, déprimes (ouais ouais…)… Tout ceci est lié à une baisse du taux de testostérone, qui agit sur le système immunitaire et tout le toutim.
Ah bon, et alors c’est du à quoi cette baisse, hein ? Je te le donne Emile, ami lecteur, c’est à cause du manque de relations sexuelles. A terme, le taux peut descendre au niveau d’une quinqua ménopausée ! Et puis c’est un cercle vicieux : peu ou pas de relations, perte d’envies, donc de moins en moins de relations, donc encore moins d’envies…

Voilà, je suis sur le chemin d’une mutation horrible ! Je me transforme en mémère ! Arrghll ! Je suis entré dans le cercle vicieux et j’ai même pas de quoi le briser…
Bientôt, je vais faire mes courses avec un cabas à roulettes en tissus à motif écossais, je vais avoir envie d’avoir un caniche nain chez moi, j’irai chez ma coiffeuse tous les samedi pour ma mise en plis et je vais commencer le tricot et le sudoku…

Faut absolument que je loue un porno cette semaine !

15 novembre 2006

Jojo le Frigo

Je viens de commencer ma période de deux semaines où je vais manger n'importe quoi n'importe comment. Je fais les courses une fois par mois (comme tout zom qui se respecte, les courses me gonflent !) et bien sûr, les 15 premiers jours je mange équilibré : des légumes, des fruits, des fromages (qui t'embaument le frigo que chaque fois que tu l'ouvre tu regardes si t'as pas égaré, par mégarde, une vieille chaussette sale dans le bac à légumes...), des desserts de toutes sortes, etc...
Les 15 suivants, c'est bouffe d'étudiant, de zom célibataire. Des pâtes, du riz, des pâtes... euh des pâtes... J'l'ai déjà dit ? Ah bon. Deux fois ? Ah re-bon.
Parfois même, c'est juste une vieille pomme qui traîne et un morceau de saucisson avec un bout de pain juste avant... Pasque pas faim, pas le moral que sais-je encore...?
Bon, là il me reste encore deux pommes, un bout de saucisson, un de chorizo... 4 bières... quelques oeufs... du gruyère râpé pour mettre avec les pâtes... deux pots de miel qui feront office de desserts, étalés sur un morceau de pain ou dans une tasse de thé...
Et comme j'ai plus un radis parce que les impôts locaux dans mon bled, c'est à croire qu'ils nous prennent tous pour des américains, ben je peux pas aller faire le plein de Jojo le Frigo !
Heureusement que je mange bien le midi au resto d'entreprise. Sinon je finirais gras comme un cachalot à bouffer du saucisson, des pâtes et à boire du whisky !

D'ailleurs j'ai promis à Didi de ne pas boire un verre jusqu'à la fin de la semaine. Non, c'est vrai, je me suis aperçu que depuis une dizaine de jours, j'en étais à un verre chaque jour (entre les pots, le Sexo la semaine dernière, moi pour soigner mes maux de tête...)
Et comme j'ai quand même pas envie de finir alcoolo, je préfère freiner la conso.
Je me ferai un café ou un thé à la place pour mater la télé.

Bon, y'a le Sexo qui débarque dans 20 minutes, tout content de s'être fait libéré les dents après sa fracture de la mâchoire, pour venir fêter ça. Il boira mon whisky, l'enfoiré, et je me taperai une bière... Tant pis !

14 novembre 2006

Merci, les filles !

Je viens de faire un constat alarmant en voyant les commentaires. Tu ne vois pas toi, ami lecteur, ce qui m’a frappé ? Allons cherche un peu… Tu ne vois vraiment pas ? Merde, t’es plus bouché que je ne le croyais… Tiens bois ça tu verras mieux après.

Alors ? Ah ça y est ! Toi aussi t’as remarqué, hein ! Ben ouais, à part moi, y’a que des nanas sur ce blog !!!
Grenouille, Khate, Debla, LeLapin, NO, kti… et d’autres qui lisent mais qui ne disent rien. Mais je sais qu’elles passent, comme Nénette par exemple !
Si j’avais autant de succès en vrai qu’ici, parole, je ferai des réunions Tupperware (mouaif…) ou Aubade (ah mieux !) tous les week-ends !!!

Bon, trêve de caquetage, je sais bien qu’on n’est pas bien nombreux, nous les zoms, à étaler sur la place publique mondiale notre petite vie perso rien qu’à nous.
Genre ça nous fait peur, des fois qu’on découvrirait des trucs qui faut pas que les autres sachent (les proches quoi… oui bon, leurs femmes, hein, appelons les choses par leur petits noms… Hein ? J’ai dit choses ? Ah, un lapsus assurément !)

N’empêche… J’en ai trouvé des blogs de zoms. Trop « intellectuels » ou prise de tête. Politique, prises de position, revendications… J’aime la déconnade moi. Même si de temps en temps je parle sérieusement (d’ailleurs à ce propos, la prochaine que je surprend en train de mettre un glaçon ou du coca dans un Single Malt, je la pends par les pieds à la poutre du saloon !). Alors si c’est pour lire un Pernaut-Blog (attention, pas de lapsus ici, ok ?) je vais sur Google Actualités.

Non c’est vrai les gars, faites un effort quoi. Je ne peux pas rester le seul clown pour amuser la galerie. Je suis déjà suffisamment bizarre comme ça !
Ouais bon, c’est vrai que j’ai pas toujours été drôle sur quelques posts. Mais un clown, ça ne peut pas toujours être drôle. Le clown, par définition, est là pour faire rire. Ce qui ne veut pas dire qu’il est lui-même joyeux. D’ailleurs, si on jouait aux associations de mots, à Clown je ferai correspondre Triste. Je préfère dire que je fais le pitre, c’est plus marrant. Même si c’est moins proche de la vérité…

Alors, Mesdames et Mesdemoiselles, je tiens à vous rendre hommage. Vous rendez ce bar vivant, animé (et bien souvent de bonnes intentions !) et plus intéressant que si j’étais le seul à m’exprimer.
Je tiens à vous remercier, alors outre une tournée générale (un thermos de café pour Grenouille, siouplaît…) je vous offre… des fleurs !
C'est-y pas mignon ça, hein ?

13 novembre 2006

So lonely

60 heures sans parler. Je ne m’en suis même pas rendu compte.
Juste ce matin, quand il a fallu dire bonjour à la serveuse du restaurant d’entreprise où j’ai pris mon p’tit déj (j’avais plus de pain à la maison et ma boulangerie ferme le lundi… enfin je crois...)
La voix enrouée, caverneuse et qui ronfle dans la poîtrine. Le résultat d’un week-end à la maison sans mettre le nez dehors, sans rencontrer personne, sans téléphoner à personne.
Je voulais un week-end au calme et je l’ai eu. Mais pour la première fois depuis très longtemps, ça m’a pesé. Moi, le Solitaire, le Loup sans Meute, le Célibataire en Train de Durcir (du cœur et pas d’autre part, hein…) je me suis senti au bord du monde. Il tournait et moi pas. Il me tardait presque d’être à aujourd’hui pour être contraint de replonger dans le flot de la vie humaine.
Je n’ai jamais souffert de la solitude. Il y en a que ça rend fou, moi je me ressource à ce puits de calme. Mais là je crois avoir effleuré ce que certains ressentent à vivre seuls alors que ce n’est pas leur nature.
C’est terrifiant, ce sentiment d’abandon presque de rejet que l’on peut ressentir. Je n’ai fait qu’effleurer quelques heures cette sensation et je me suis demandé ce que je pouvais bien foutre ici, à quoi je pouvais bien servir.
Comment s’étonner que certains, complètement asséchés par le vide de leur vie, préfèrent changer de monde ?
Moi je suis seul en partie parce que je le veux bien. J’ai l’habitude de vivre seul, me divertir seul et même travailler seul. Depuis que je suis enfant c’est ainsi.
J’ai appris à jouer seul à des jeux qui se jouent en société, les travaux de groupes m’ennuyaient profondément à l’école et j’ai même fini dans le cabinet d’un psy pour enfant parce que je ne parlais même plus à ma propre famille ; je devenais associal !

Mais pour ceux qui sont « normaux » (j’aime pas dire ça parce que la normalité est comme la perfection, elle n’est pas de ce monde), ceux qui ont connu la vie de famille avec une femme, des enfants, des petits-enfants devenir solitaires, se sentir un jour inutiles, non désirés ou « en trop » dans ce monde doit être véritablement un puits sans fond de désespoir, un cauchemar.

Finalement, j’ai bien fait de m’entraîner depuis tout gamin à être solitaire. Sinon, je crois que je ne serais plus là pour vous servir un verre…
Tchin !

10 novembre 2006

Admiration

J'admire :
- ceux qui consacrent leur vie ou une partie de leur vie aux autres, parce que j'avoue bien honteusement que je ne pourrai pas en faire autant.
- ceux qui s'investissent pour des idées, parce que j'ai pas d'idée pour que ce foutu caillou tourne mieux !
- les artistes, quels qu'ils soient, parce que je dessine comme un manche, chante comme un canard enroué et que j'ai bien du mal à tirer des accords harmonieux de ma guitare...
- ceux qui persévèrent, parce que pour tirer des accords harmonieux de ma guitare il faudrait que je fasse mes gammes tous les jours. Chose que je fais dix minutes par trimestre...
- ceux qui, malgré leurs ennuis et leurs soucis, garde un sourire en réserve pour chacun, parce que moi quand ça va pas, ben faut pas m'faire chier !
- ceux qui comprennent les femmes, la profondeur de la relativité d'Einstein et l'administration française, parce que ce sont de purs génies !
- ceux qui ont une mémoire infaillible, parce que j'ai pas de cervelle...
- ceux qui m'aiment, parce que faut se le fader L'Archiviste !

Cette liste n'est pas exhaustive (complète, pour toi ami lecteur qui n'aurait pas la chance d'avoir fait de longues études comme moi : 5 ans au collège, 5 ans au lycée... mouahahahah !) mais si tu te reconnais dans le tas, sache que je suis sincèrement admiratif.

Bon,
l'est où ma guitare ? Ah là... Pfouuu quelle poussière... Vais jamais y arriver... C't'une gonzesse qu'a inventé ç't'engin du diable, parole !

09 novembre 2006

Fermez pas, je reviens

Ben non, tu vois ami lecteur je ne suis pas allé à la salle de sport encore une fois... Je te sers quoi ?
Ouais je sais je suis un sale gosse, mais je fais ce que je veux, na ! Au boulot on a encore cette machine du diable hurlant à la mort qui a tourné toute la journée et j'ai le cerveau en marmelade !
Cela dit, il va quand même falloir que je trouve le courage d'y retourner, au moins pour pédaler une heure ou deux. Histoire de refaire fonctionner cette vieille carcasse décharnée !
Et puis zut, pour moi, l'été c'est dans deux mois et demi, il faut que j'ai l'air présentable sur les plages Néo-Zélandaises ! Je vais représenter un échantillon de français, déjà que depuis qu'on a dézingué un photographe en coulant un bateau de Greenpeace on n'est pas en odeur de sainteté là-bas... Manquerait plus qu'on leur fasse pitié !
Bah sinon je leur ferai croire que je suis allemand !

Je me suis rendu compte que je n'étais pas inscrit sur les listes électorales de mon bled. Mais sur celles de celui où je crêchais avec L'Ex-Future-Madame-Archie... Et je ne tiens pas à y retourner, d'autant que la mairie est à 20 mètres de notre ancien appart'.
Va donc falloir que je me retape une visite chez les décérébrés. youpi. génial. d'enfer. top moumoute. pied intégral. Mais merdeuuuuu ! Même Dabeulyou est moins con !
Remarque, c'est pour aller voter blanc, alors vu que y'a je ne sais quel crétin de l'ENA qui a déclarer que les votes blancs devaient compter comme des abstentions, est-ce bien raisonnable d'aller risquer la crise de nerfs chez ceux qui n'ont pas la lumière dans toutes les pièces ?
Le vote blanc c'est une opinion. Ca veut dire que les mecs (ou nanas, désolé les filles..) qui se présentent, j'en veux pas pour président.
La gauche, si je veux que ma boîte continue de bosser, vaut mieux pas qu'elle passe (sont pas trop pour donner du blé aux militaires les socialos...)
La droite, si ça continue ils vont réussir à faire descendre les mamettes et les papets dans la rue pour aller casser du lampadaire ! Ils font l'unanimité contre eux (ce que je ne comprends pas d'ailleurs, personne n'est content mais on vote encore pour eux... par dépit ?)
Les autres j'en parle même pas...
Hulot, il est gentil, mais si je vote pour lui ça serait pour faire du politiquement correct. Parce qu'il faut qu'on se réveille avec nos déchets, il a raison on va droit dans le mur. Mais le pauvre, s'il est président il va dépérir. Fini les lagons, les cavernes, les montagnes, les cascades gelées, les balades en ULM... Il mourra d'asphyxie en séance plénière !
Les Verts, c'est nos Dabeulyou à nous, Crétins.fr c'est eux.
Les Rouges... Sont pas morts ? Il en reste ? Ah bon...
Les Bleus de De Villiers... Excusez-moi les gars, mais si j'ai du sang bleu, il date d'avant Napoléon et je ne me sens pas l'âme s'un serf !
Quant à l'autre roi borgne des abrutis, il mérite même pas que je lui pisse à la raie !

Une fois de plus je voterai blanc, comme à chaque fois. Sauf la fois où j'ai bien été obligé de voter Chichi pour éviter l'avènement du Reich à la française. Et ça m'a quand même ennuyé de mettre une enveloppe pleine dans l'urne, c'était la première fois. En public en plus, la honte !!! Arf arf arf...
Bon allez, je vais bouquiner un peu en prenant un bon verre.
Et toi, t'en prendras bien un p'tit dernier ?

08 novembre 2006

...dites 33, suite...

Ben c'est pas brillant pour Didi...
Un ulcère à soigner en suivant un régime qui sera certainement draconnien et en évitant voire supprimant le stress. Ahem... Monsieur docteur, quand on fait le genre de job de Didi, le stress on nage dedans. On le boit, on le mange, on le respire, le transpire même !
Bon, j'exagère peut-être mais elle ne pourra pas le supprimer. A moins de changer de job, mais avoir fait autant d'études (brillantes) pour finir assistante de mairie préposée aux passeports, allez convaincre vos gamins de faire des études après !!! Remarque au moins avec elle la mairie tournerait rond et ferait son boulot correctement !

Et pis c'est pô tout ! En plus de l'ulcère elle a un dérèglement de la digestion qui fait qu'elle met 12 heures à digérer là où il en faudrait 4 ! Donc encore des examens, des radios, des rendez-vous des trucs et bidules de toubibs... Tout pour être sereine et zen quoi !

Enfin, je lui ai envoyer un message pour lui transmettre le soutien des collègues et des amis qui s'inquiétaient pour elle. J'espère qu'elle ne s'est pas sentie trop abandonnée malgré tout.
Je crois que je ne peux pas faire plus pour le moment (à part passer la voir, mais elle avait l'air rincé et puis son homme sera là ce soir, du moins je l'espère).

Comme je le pensais, je n'irai pas faire de sport ce soir. Je me demande bien pourquoi je me suis inscrit dans cette salle de sport à l'année, j'y ai pas mis les pieds depuis presque trois mois ! J'ai presque peur que le gérant me foute dehors la prochaine fois que je m'y pointe !
Mais j'ai pas le courage, je rentre claqué du boulot (même si j'ai ici ou là quelques minutes pour blogger un peu quand j'en ai plein les bottes de courir à droite et à gauche) et je m'endors comme une merde chaque soir devant la télé...
Je vais passer manger chez le Sexo et si je tiens pas le coup je rentrerai au radar, la voiture connait le chemin.
Passe une bonne nuit ami lecteur et n'oublie pas : prends soin de ta santé !

Tirez la langue, serrez les dents et dites 33...

J’ai enfin rendu visite à la Philosophe. On a bien fêté ça avec l’Ingé et à tous les trois on a mis une branlée à la bouteille de Red Label (faut dire qu’elle s’est pas défendue non plus...)
Elle avait l’air en forme (non pas la bouteille... La Philosophe !) malgré les derniers jours de maux de tête et autres douleurs.
On a pu parler un peu et ça m’a fait du bien, mais bon… Je sens bien que je dois avancer tout seul, trouver la voie, j’en sais rien moi comment ça s’appelle…
Bref, je sais pas trop ce qui se passe. L’impression d’être en attente de quelque chose : un déclic, une révélation, un truc qui me fasse prendre une direction.

Pour en revenir à hier soir, on a bien mangé, comme d’hab et malheureusement la Philosophe a l’estomac délicat ; un peu trop de nourriture et ça ne va plus…
Elle nous a laissé finir, l’Ingé et moi, trop malade pour rester debout.
J’ai une excellente santé (quand je fais attention…) et je ne connais pas mon bonheur je pense…

D’ailleurs à ce propos, ma meilleure amie Didi ne va pas bien. Du tout.
Je ne sais pas ce qu’elle a. Elle avait rendez-vous hier chez un spécialiste, ainsi que ce matin avec un autre.
Apparemment ça ne s’est pas très bien passé hier et dans son message j’ai bien compris qu’elle avait le moral au zéro absolu… Encore d’autres examens en perspective et en général c’est rarement bon signe.

Heureusement qu’en ce moment j’ai le moral parce que sinon je crois que je recommencerais à me rouler dans ma coquille !
Le pire dans tout ça, c’est que je ne peux rien faire d’autre qu’attendre et aider ces deux femmes que j’adore quand elles en ont besoin (mais vu qu'elles ne demandent que rarement de l'aide, je dois faire le devin...) Mais je me sens si inutile et impuissant pendant ce temps !

Si j’ai le courage ce soir je vais faire du sport… mais j’en doute.

06 novembre 2006

Music, alcohol and...

J'ai le nez creux mais en même temps le père du Sexo, qu'on appellera l'Ingé (puisqu'il l'est) n'est pas un modèle de discrétion.
La Fille de l'Est vient de m'envoyer quelques sms.

[Aparté : Il y a un truc qu'il faudra m'expliquer les filles, pourquoi quand il y a rupture entre deux personnes, il y en a une qui garde contact ? Enfin je veux dire, quand c'est fini ça sert à rien de venir remuer la hache dans l'abdomen ! Si ? Ah,bon...]

Elle me demande comment je vais (bien jusqu'à ce que tu me messages...)
, m'apprends qu'elle est descendue dans le coin (sans blague ?), qu'elle a un petit copain (je suis décidément trop perspicace...), qu'elle était tombée très bas et que je resterai toujours dans son coeur (Ouais, il paraît même qu'Elvis est vivant ! Si si, la vérité si tu mens !) et qu'elle me souhaite de trouver une fille qui sache m'aimer et surtout me garder lol (sic) (Ben voyons, tu crois que t'en n'as pas assez fait dis-moi ? Tu veux aussi me porter la poisse, c'est ça ?)

Enfin, si je ne me sens pas trop mal c'est que j'ai quand même réussi à relativiser. Elle n'est pas méchante, j'ai certainement noirci le tableau. Je veux bien croire la Philosophe, mère du Sexo, quand elle me dit que cette nana tenait à moi et qu'elle ne me voulait aucun mal.
Quiconque est accueilli chez la Philosophe n'a pas un méchant fond, elle a un don pour démasquer les pourris !
Je sais que la Fille de l'Est est une battante, pas une winner parce qu'elle n'en serait pas à galérer tous les deux mois pour trouver un job.
Mais avoir remonter la pente en si peu de temps alors que je patauge encore dans mes questions existentielles, mes complexes et mes peurs...

J'ai vraiment l'impression que le reste du monde voyage en avion ou en TGV et que moi je rampe avec un char Leclerc en remorque !
Enfin, j'écoute du Gun's, du Pink Floyd, du Kenny Wayne Shepherd, en me tapant un bon whisky et PUTAIN QUE C'EST BON !!!

05 novembre 2006

Week-end en enfance

De retour de week-end, je pose les sacs, démarre R2D2 et me pose pour regarder un peu mes mails, les résultats sportifs (faute d'en faire régulièrement, je m'intéresse un peu à ceux qui font du sport !) et là que vois-je ? Mais c'était le défilé dans mon bar !!!
Bon en tout cas, amies lectrices (puisque ces messieurs ne viennent plus boire, je les zappe ! Non mais !) ça me fait plaisir de vous voir !

Ce week-end chez les Drômois, Paulo (parce c'est un adorateur de Paul Gilbert, guitariste émérite pour ceux qui connaissent pas, bien meilleur que ce trouduc de Cobain ! Pas vrai Paulo ?) et Nénette, fut revigorant !
Faut dire qu'avec -3000 le matin, pas question de lécher les vitres sous peine d'y rester collé jusqu'à l'apéro (où là, l'appel du whisky se fait plus fort que la peur de laisser un bout de viande pendu aux carreaux...). Et puis ils ont trois charmants bambins, deux filles et ouf! Paulo a sauvé la mise à la dernière charge, un garçon !
Alors tout juste le temps de poser les sacs et les trois monstres se jettent sur moi ! Enfin, je brode... Le Petitou tout fier d'arriver à dire mon nom, le répète en boucle toutes dents dehors jusqu'à ce que je le prenne et qu'il me fasse un gros câlin. Les filles, après un gros bisou, me réclament de faire l'avion, le piranha avec les mains, de lui apprendre à faire du vélo sans roulettes pour la plus petite et regarder ses cahiers d'école pour la plus grande (suite à quoi la petite réclame aussi ce privilège...)
J'arrive enfin à dire bonjour aux heureux géniteurs, au milieu des cris, des rigolades et des galopades ! Revigorant te dis-je amie lectrice !
Et puis heureusement que je suis un lève-tôt, parce qu'avec une telle troupe, pas question de te prélasser dans ta couette jusqu'à 10 heures ! Bon dernier à 8h30 dans la cuisine pour le petit dèj, je reste à baver devant Scoubidou ou bien Frère des Ours ou encore Batman... (oui alors, je suis adulte et tout, mais moi les dessins animés, je craque !)
Bien entendu, tu l'auras compris, j'ai que les bons côtés... Les câlins, les bisous, les jeux, parfois même ces petits monstres écoutent ce que je leur dit quand ils font une bêtise et Petitou ne rechigne pas devant la cuillère que je lui colle sous le nez quand on est à table !
Et puis Paulo, non content de jouer du bout de bois à 6 cordes presque aussi bien que son idole, est un fin cuisinier ! La prochaine fois, je fais la diète avant de venir ! Je sais que je fais pitié avec ma frêle carcasse, mais t'es pas obligé de me gaver comme une oie Paulo !
Avec Nénette, c'est embarquement des trois monstres dans le monospace et zou! aux magasins de chaussures pour ressemeller tout ce petit monde. On en profite pour parler, tchatcher, causer... Des enfants, de la folie immobilière, de ce que j'écris dans ce blog, un peu tout et rien.
Il y a souvent des amis qui passent dans cette maison. Ce samedi n'a pas échappé à la règle. Un couple avec un tout jeune nourrisson d'une semaine. Très sympathiques ce couple, malgré leur aversion pour le monde et la promiscuité imposée par le diamètre assez restreint de notre planète (c'est vrai quoi, à peine 12000 kilomètres !). Mais j'ai réussi à trouver grâce à leurs yeux, mais comment ne pas y arriver en étant un pitre né, un clown invétéré, hein ?

Enfin me voilà de retour dans mon petit chez moi, coincé entre la Sainte-Victoire et le Luberon. Même ici le froid s'est installé et je vais devoir rallumer les chauffages.
Enfin, dans trois mois c'est l'été pour moi et je vais commencer à faire l'inventaire de mes bermudas, t-shirts, crèmes solaires et tongs...
Bon lundi !

03 novembre 2006

Le pourquoi du comment ça se fait...

Je me sens découragé aujourd’hui…
Mais si je ne te reprends pas l’histoire au début, ami lecteur, tu ne vas pas comprendre. J’espère juste que tu as du temps devant toi !

Si tu as eu le courage de te taper les archives, tu dois savoir qu’en 2004 (année maudite, sa mère…) la future Madame L’Archiviste s’est barrée avec un type croisé sur le net - d’où, tu comprendras, mon aversion pour la drague numérique.
Le temps de me remettre un peu d’aplomb et de me passer de ma boisson favorite à 40°, je rencontre la Fille de l’Est, au printemps 2005.
La vie étant ce qu’elle est, je l’ai rencontré dans les mêmes conditions que le type qui avait séduit mon ex… Ben oui, j’avais rôdé quelques jours sur les chats, histoire de ne pas mourir totalement idiot.

N’étant pas spécialement bien dans mes Caterpillar, je ne me sentais pas à l’aise non plus dans cette relation à distance. L’Alsace, c’est quand même pas la porte à côté du Luberon ! Et puis cette mère de famille, jeune et sans emploi s’est mis dans la tête de me mettre la pression et de vouloir reconstruire un foyer.
Seulement, ne voulant pas séparer le bambin de sa famille, il était hors de question qu’elle s’installe dans le sud. Ce que je comprenais fort bien, mais moi je ne lui avais pas demander de descendre. La situation datant de seulement trois mois, je trouvais prématuré de tirer des plans sur la comète et tout malaise personnel mis à part, cette situation me convenait ainsi.
Et surtout, je ne tenais pas à perdre un bon job pour partir à l’aventure en Sibérie française ! C’est peut-être bassement matérialiste et anti-romantique, mais l’amour n’a jamais fait vivre un foyer ni fait pousser des billets de 500 dans les bacs à fleurs !
La situation me convenait donc ; pas à elle.

Par trois fois elle rompit et par trois fois elle revint (oui, je suis souple parfois, quand j’essaie de faire en sorte que quelque chose fonctionne) et j’acceptais de continuer.
Fin novembre 2005, elle rompit une quatrième fois, mais je refusais de jouer le jeu encore une fois. J’en avais ma claque. Tu connais mon aversion pour les fins, quelles qu’elles soient (ou presque) ami lecteur. Et subir 6 ruptures en 1 an (oui il y avait eu aussi une petite aventure, juste après mon accident de moto, qui n’a duré que trois semaines…), c’était vraiment trop.
Mais la Fille de l’Est étant sacrément têtue, elle débarqua un vendredi de la mi-décembre sans tambour ni trompette, squelettique d’avoir pleuré au lieu de se nourrir.
Un homme étant un homme, même dans une colère noire, je l’accueillais à la maison (effrayé aussi de la voir dans cet état après 800 bornes en voiture et de l’imaginer repartir sur le champ !) et nous fîmes ce que tout le monde imagine.
Sauf que ça n’était plus pareil, pour moi en tout cas. L’impression de faire l’amour avec une inconnue, de faire fausse route, complètement.
Le dimanche matin elle repartait, définitivement.

2 semaines plus tard elle m’appelle pour m’annoncer qu’elle est enceinte. Le monde s’écroulait encore une fois. Elle m’avait assuré qu’elle prenait la pilule, alors je veux bien que ce ne soit fiable qu’à 99,9%, mais je pense vraiment qu’elle m’a pris pour une buse. Naïf j’étais, naïf j’étais resté, je l’avais crue et il me poussait un fœtus dans le dos (bien qu’elle m’ait soutenu mordicus qu’elle n’y était pour rien et que c’était la faute à pas de chance, cette fois je ne l’ai jamais crue) !
Enfin, comment élever un enfant en étant séparé de lui de 800 kilomètres ? Quel père, quels parents pouvions-nous être dans ces conditions ?
Après des jours de discussions avec mes proches, je me décidais. J’avais toujours rêvé d’être un jour père et si c’est ainsi que cela devait se passer alors j’assumerai.

Elle prit bonne note de ma décision (non sans que l’on se soit déchirés des heures durant au téléphone) et ne me donna plus de nouvelles.
Restée en contact avec la Philosophe, ma deuxième maman, cette dernière m’apprend passée la mi-janvier 2006, que dans 4 jours la Fille de l’Est allait se faire avorter !
Je n’ai pas réagi comme j’aurai du certainement, mais c’est une habitude chez moi avec les femmes. Je n’ai rien fait, rien proposé, ni appelé… J’avais accepté d’être un père éloigné mais prêt à faire tout mon possible pour être là quand même. Monter le plus souvent possible, les accueillir ici chaque fois qu’elle le pourrait. Et seule, elle avait pris la décision d’avorter. Je m’en voulais, je lui en voulais. Alors je l’ai laissé faire, je lui ai juste envoyé un sms la veille de l’intervention.
Illico elle m’appelait, je savais qu’elle le ferait. Elle fut dégueulasse, comme à son habitude lorsqu’elle était en colère, désespérée ou triste. J’ai eu droit aux insultes, aux détails sordides sur ce qu’ils allaient faire subir au bébé, à elle…
Je l’avais mérité. Ou pas. A chacun son point de vue. Moi j’ai encaissé comme j’ai pu.
Réaction typique d’un homme, je mis toute la gent féminine dans la même benne à ordures… Si j’avais fait beaucoup d’erreurs avec les femmes que j’ai aimé, jamais je n’ai eu de méchanceté à leur égard. Mais là c’en était trop. Pas moyen de faire confiance à la moindre de ces créatures qu’on aurait dit faites exprès pour me nuire et me détruire !

Si depuis quelques mois j’arrive à remonter la pente et à sortir quelques unes d’entre elles de la benne, c’est que la colère est partie. Mais le sentiment de gâchis est persistant.
J’avais tellement entendu la Fille de l’Est me dire que plus jamais elle ne recommencerait, qu’il ne fallait plus lui parler des hommes (elle devait avoir sa propre benne à ordures) que je la croyait capable de faire ce qu’elle hurlait au téléphone…
Et comme elle a gardé contact avec le Sexo et sa mère, elle descend régulièrement dans le coin. Elle y est en ce moment et pas seule si j’ai bien compris.

Voilà pourquoi je suis découragé.
Pas qu’elle ait remonté la pente et trouvé un autre homme. Je te l’ai dit ami lecteur je ne suis pas un méchant garçon. Et si tu aimes quelqu’un un jour, tu lui souhaites le bonheur, quoi qu’il arrive.
Mais parce que ça fait maintenant deux ans que mon monde s’est écroulé et qu’il se reconstruit si lentement que je désespère d’arriver à tout déblayer et à rebâtir avant de ne plus en avoir la force…

Je t’ai saoûlé avec cette histoire tellement personnelle et pourtant si banale, ami lecteur. Mais c’est pour te laisser de quoi lire et méditer tout le week-end, puisque je m’en vais me geler les roupettes au fin fond de la Drôme.
Bon week-end.

02 novembre 2006

Juste envie de causer

J’ai pas grand-chose à dire aujourd’hui (à moins que je me mette à me plaindre et à me lamenter sur mon sort de pauvre petit célibataire, mais j’ai pas envie de pleurnicher en ce moment), mais comme on est en période de viaduc à la Groussebouate, c’est trop calme.
Bien sûr qu’il y a toujours du boulot, mais j’en ai ma claque des papiers, des schémas et des plans, des procédures et des comptes-rendus… Alors je bloggue un peu ! Merde à la fin !

Il fait froid dehors mais le soleil brille. Putain ! Mais qu’est-ce que je fous là, moi !
Le pire c’est que je sais même pas ce que je ferai si on me donnait quartier libre.
Balader en moto, quand il fait 5°C, c’est pas agréable. La voiture, je rêve de la changer parce qu’un jour elle va me larguer en rase campagne et j’aurai l’air malin au bord de la route avec mon épave ! Mais je n’ai pas encore les finances pour mon prochain bolide…
Je ne suis pas très shopping, j’ai pas envie de suer à la salle de sport. Rester enfermé chez moi (j’ai du mal à croire que je vais écrire ça !) j’ai pas envie je l’ai suffisamment fait pendant des mois (j’y crois pas, je l’ai écrit !!!)

En fait, j’irai bien passer la journée à parler avec la mère du Sexo. C’est un peu ma deuxième maman, plus qu’une amie, une confidente à qui je peux difficilement cacher quoi que ce soit. Elle sait lire en moi plus sûrement qu’un syndicaliste lit dans un accord d’entreprise ! Et puis elle a les mots. Pour me faire comprendre, me faire réfléchir, considérer la vie sous un autre angle… Une philosophe quoi !
En fait elle me manque, ça va faire presque un mois que je ne l’ai pas vue !

Ce soir c’est couscous chez Didi ma meilleure amie, ce week-end direction la Drôme profonde chez les potes qu’ont des enfants (les pauvres, trois enfants dont deux filles !!! Mais pourquoi je voulais des enfants moi ??? Faut être fou de nos jours pour faire des enfants !) donc encore plusieurs jours sans voir Madame Philo…

Bon c’est bientôt l’heure d’aller manger, alors on va plier le matos et rameuter les copains. Puisqu’on se fait chier grave, qu’au moins on en profite pour se remplir la panse en racontant des conneries…
Bon app’ !

01 novembre 2006

Lutte contre la FIN

Encore un couple qui divorce dans mes connaissances. Jeune, avec un enfant. Je ne connais pas les raisons, les tenants et les aboutissants et ça ne m'intéresse pas. Il y a eu le Baby-boom, le Papy-boom qui va commencer et le Single-boom en plein boom justement.
Les chiffres parlent : 15 millions de célibataires, la plupart divorcés et la quarantaine bien sonnée. 53% sont des femmes (merde mais qui a prit ma part !!!) bien souvent avec les enfants à charge.
Une mine d'or pour les industriels : portions individuelles, séjours à tarifs préférentiels, offres en tout genre spécial solo... Parce que si le célibataire n'est pas riche (forcément sinon il serait casé, mal casé mais casé quand même...) il a un bon pouvoir d'achat. Donc il faut le traire !

On est pas dans les couples pour savoir ce qui s'y passe et je suis toujours sur le cul (il ne me faut pas grand chose non plus pour être étonné, je suis un gros naïf moi...) d'apprendre que tel ou tel pote a quitté sa femme ou s'est fait largué. Et ça me rend toujours triste, la fin d'une histoire, la mort d'un amour. Je n'aime pas les fins, les terminaisons, les achèvements... Fermer un bouquin pour la dernière fois me rend triste !
Mais pour que la vie perdure et recommence inlassablement il est nécessaire que chaque chose finisse, se termine ou meurt. Chaque histoire a une fin et chaque élément de cette univers est une histoire, l'éternité est ennuyeuse.
Mais corneguidouille ! Que je déteste le mot "FIN" !!!