28 août 2006

Serein ?

C'est très étrange. Depuis ma "victoire" contre Madame l'Angoisse il y a une semaine je me sens... un autre homme. Cette décision de vivre la vie avec bonne humeur a provoqué une révélation. Je vivais en permanence avec la colère aux tripes, la haine au coeur et la rage dans les yeux. En me débarrassant de l'Angoisse, la colère a suivi le même chemin. Effet imprévu mais ô combien réjouissant.
De ton côté, ami lecteur ne te réjouis pas trop vite. Je suis un râleur et il y a toujours des choses qui me gonflent. Mais plutôt que de pester et râler sans produire d'autres effets que le ras-le-bol des gens et leur désintérêt, je ne me préoccupe que de choses que je peux améliorer ou sur lesquelles je peux avoir de l'influence. En plus j'économise de l'énergie ! La sérénité est un comportement citoyen ami lecteur !

C'est fou comme on peut apprécier la vie et ce qui l'anime lorque la colère est absente. On goûte les petites joies de tous les jours avec un autre point de vue, des sens plus affûtés. Sans voile, sans préjugé ni interférence. Le passé est le passé et les choses qui font mal sont classées et archivées. On n'oublie pas, mais ça ne dirige plus nos décisions ou nos actes. Ca devient du conseil, du "Rex" de l'annotation au bord de la conscience.
Bon c'est pas un changement radical de vie non plus, hein ! Il n'est toujours pas question de faire de la place à une représentante du sexe ennemi ! Comment ? Adverse ? Ah non opposé ? Oui voilà, j'avais perdu le mot exact... Enfin bref !
Disons que pour commencer, je reprends plaisir à les regarder parce que l'objectivité n'est plus polluée par la colère. Et les filles, souvent, il faut bien le reconnaître, sont bien jolies...

La peur, soeur ou cousine germaine de la colère (je ne connais pas bien leur filiation, tu m'excuseras ami lecteur...) fait aussi ses bagages. Les sorties entre potes, bouger dehors, faire les courses, toutes ces choses qui m'angoissaient rien que de penser à tous ces humains que j'allais devoir côtoyer, me réjouissent. Bon je suis un mec et les courses ça me casse les noix sévère quand même, mais j'en flippe plus !
Je ne les réclame pas non plus à cor et à cri. Je te le répète ami lecteur, il ne s'agit pas d'un changement radical de vie. Juste une vision d'elle plus saine et optimiste. Il faut du temps pour que cela ait un effet plus voyant et durable. Et ça tombe plutôt bien, du temps j'en ai !
Bon la malchance veut que dans mon état d'esprit actuel, mon corps ne puisse pas suivre le mouv'.
Mais ce n'est que partie remise. Un jour ma cheville sera guérie et je pourrai enfourcher mon fidèle destrier et balader encore un peu avant l'hiver, sortir boire un verre, aller au ciné avec un plaisir retrouvé.
Moi qui ne supporte pas d'être blessé ou malade, je m'étonne de ma patience et de mon stoïcisme. Je vais peut-être finir par être un type bien à mes yeux après-tout !

22 août 2006

Célibataire et blessé : galère !

La liberté a un prix, ami lecteur. Habiter seul a beaucoup d'avantages. Personne ne te brise les noix pour telle ou telle corvée, t'es seul maître à bord, tu marches sans les patins, pieds nus ou en grolles crottées dans l'appart', la télécommande est à toi, tu t'envoies un verre quand tu veux, bref... T'es tranquille.

Mais il y a quelques petits inconvénients. Imagine-toi, ami lecteur, que tu es un sportif (enfin, de temps en temps...) qu'un soir en rentrant te prend l'irrépressible envie de courir. Sans but particulier, juste courir pour courir. Le plaisir de sentir les jambes qui brûlent, les mollets qui se tendent à craquer, la sueur qui coule à flots dans les yeux et le dos, les poumons prêts à exploser au bout d'un quart d'heure... Bref un moment appréciable que par des sportifs, hein...

Et là, sournoisement, un caillou te pète la cheville. Tu rentres en clopinant, comme t'es un célibataire, t'as rien pour te soigner alors tu massacres un drap pour faire des bandes (comme dans les films d'aventure ou le héros déchire ses vêtements pour soigner sa belle !) et tu te couches en priant pour que demain ça aille mieux.
Mais demain ça va pas mieux. C'est pire. Poser le pied par terre est un supplice, marcher est un rêve... Aller au taf... même pas la peine j'arriverai même pas au bus. Et puis là, faut que j'aille chez le toubib. Impossible d'y couper. Mais même s'il n'est pas loin, il est certainement en congés et puis comme je suis célibataire, ma femme peut pas m'y emmener. Forcément.
Merde quelle galère...
Bon, on va dire à la Groussebouate que ce matin je vais pas venir et je vais tenter de réveiller le Sexo vers 10 heures pour qu'il m'amène chez le gourou.
Bon, je vais me prouver que vivre seul est viable à long terme. Merde, y'a bien des vieux qu'y arrivent !!!

21 août 2006

Aussitôt décidée, aussitôt testée

Juste pour voir si je vais tenir ma bonne résolution de prendre la vie du bon côté, justement la vie me donne l'occasion de la tester.
Je rentre du taf, tranquille dans mon appart' en bordel. Je me change en jogger (si si, je jogge moi maintenant...) surtout que j'ai des super runners esspécial pour avaler des kilomètres en courant comme un dératé sans avoir mal aux mollets (comme quand tu cours avec tes vieilles Nastase à la semelle type claquette en bois).
Je me dirige vers la route qui descend vers le rond-point dit "du coeur" (pasqu'y a un coeur en plastique ou métal rouge signe qu'ici on lutte contre le SIDA... moi j'ai rien fait à part mettre des capotes lors de mes rares occases de tremper ma nouille et encore la dernière en date n'a connu que l'engin sans artifice !)
Ca descend assez sec, avec un trottoir en herbe/terre/graviers du plus bel effet...
Et là c'est le drame. Y'a un gravier qu'était un peu plus énorme que les autres (genre Fiat 500 contre camion benne des carrières) et j'l'ai pô vu...
Le pied gauche tombe dessus, mais evidemment c'est pas un caillou plat. Un machin informe, vaguement sphérique, qui ressemble à rien de ce qu'on peut trouver sur ce putain de "trottoir" ! Bizarre non ?
La cheville plie, plie, je plie le genou sentant le drame arriver... la cheville plie encore, douleur... craquement sec... la douleur explose et remonte le long du tibia.
Merde. J'ai pas aimé le bruit. Et j'ai mal... Oh comme j'ai mal ! Doucement je remonte la pente. Revenir à l'appart' est un calvaire mais j'y parviens.
Comme tout homme seul qui se respecte, je n'ai ni bande, ni synthol, ni crème anti-foulure avec des super molécules d'ibuprofène... Rien.
Je prent un gant de toilette, y fourre des glaçons (ça j'ai !!!), attache le gant autour de la cheville enflée avec une chaussette de ski (c'est ce que j'ai de plus long et fin, et pas de vilains jeux de mots siouplait, j'ai mal !)
Marcher me fait mal, évidemment, mais faut que j'étende la lessive. Je dois me faire une bande, pour tenir la cheville, je pense à demain moi qui voulait aller au taf en moto, je suis même pas sûr de pouvoir marcher demain !!!
Je prends la serviette de table du sexo (c'est un drap housse avec un trou d'usure, bien pratique pour passer la tête dedans, et qui sert de serviette à mon cochon de sexo qui sait pas bouffer des spaghettis sans en faire profiter ses fringues !) tant pis, il en manquera un bout...
Je déchire une bande de tissu et me fais un strapping de fortune pour tenir la cheville.
Bon, je peux rien faire de plus à part prendre un Doliprane pour calmer la douleur et l'inflammation... Quelle guigne !
J'arrive pas à m'en vouloir, je suis pas fâché. Un peu inquiet de savoir ce que sera devenue ma cheville demain...
On dirait que ça marche cette résolution ! Tiens pour fêter ça je vais me mater Star Wars épisode VI !!!

New point of view

Hier, dimanche, fin d'après-midi. J'attends l'heure de partir au ciné avec Didi, mon Amie avec un grand "A".
Soudain, ma vieille amie ressurgit du tréfond de son abîme. L'Angoisse. Merde, mais quoi encore ? Ok, j'aime pas les dimanche, j'en ai assez des vacances (oui je suis un peu particulier, les vacances ça va un moment ensuite ça m'énerve !) mais y'a rien qui cloche !
Alors pas question de se laisser aller et d'enfouir encore cette salope tout au fond ! Cette fois je la chope et lui torche la gueule !
Mais comment faire ? Ses petites dents empoisonnées plongent dans mon coeur, répandant des flots d'adrénaline dans mon sang. Mon palpitant se bat, s'agite, s'accélère. Lui aussi a compris qu'aujourd'hui on se battrait !
Alors j'agis, je serai en avance à Aix, mais tant pis : je m'habille, prends la cassette sur laquelle j'ai enregistré Lost pour Didi et le magnétoscope (elle n'en a pas...), tout ça sans me presser, tranquillement.
L'Angoisse s'interroge, s'inquiète. Le sujet résiste, ne se laisse pas faire ni aller. Il bouge, réfléchit patiemment, rationnellement. Vite, envoyer des images qui l'affolent, le stressent, l'abattent : l'avenir...
Je sens l'Angoisse réagir, avancer ses pions. Je sais qu'elle va faire appel à ce qui me souci : mon futur. Pas question de me faire piéger ! L'avenir...
Réellement, sans me mentir, qu'est-ce-que j'en pense ? Il m'appartient ? Vrai.
Je descends l'escalier, sans me presser, j'ai le temps.
J'en fait ce que je veux ? Faux, je ne le maîtrise pas.
J'ouvre la voiture, pose le magnétoscope dans le coffre, m'installe et démarre. Direction Aix, tranquillou...
Bien alors sur quoi puis-je avoir de l'influence alors, sur moi ? Exact.
Toujours un tas de crétins sur la route, ça ne change pas... Une "13" en Twingo me montre élégamment son majeur gauche. Ben oui ma petite, quand on n'a pas de moteur, on joue pas au pilote...
Qu'est-ce qu'il y a chez moi qui ne me plait pas ? La réponse fuse. Mon humeur !
La circulation est fluide malgré le monde, je passe d'une station de radio à l'autre. J'aime pas Indochine et j'en ai marre d'Olivia Ruiz... Il fait beau et chaud... L'Angoisse sent qu'elle est dans une mauvaise posture. Elle tente de fuir et de nouveau s'enfouir pour mieux ressurgir. Je l'attrape...
Bien, je déteste mon humeur. Méchante, mauvaise, agressive. Pourquoi suis-je ainsi ? Je vois les choses du mauvais point de vue. Je tiens quelque chose, là. J'en suis pas loin... juste un peu de doigté et de calme...
L'Angoisse sait qu'elle a perdu. Un dernier soubresaut, j'en profite pour affirmer ma prise...
Toutes ces petites constatations sur la chance que j'ai d'être né dans ce pays, d'avoir un bon job, de pas avoir la gueule de Sim, ni la santé d'un pape sur le déclin...toutes ces choses prennent consistance. J'ai tout ce qui faut pour apprécier la vie.
Alors que me reste-t-il à faire pour que changer mon humeur ? Changer de point de vue.
L'horizon s'éclaircit en moi, je peux choisir d'être de mauvaise humeur et ne rien apprécier. Ou alors choisir la bonne humeur et m'extasier sur plein de choses : l'air que je respire, les couleurs autour de moi, les jolies filles, les gamins qui jouent, les gens qui râlent tout ça me fait sourire...
L'Angoisse meurt. Elle ne peut plus rien contre moi. Peut-être ses soeurs viendront m'assaillir, avec tous les petits tracacs de la vie. Mais c'est la vie, justement. Toutes ces choses à accomplir, subir, arranger, résoudre... vivre quoi.
Ne vous inquiétez (ou réjouissez) pas, je n'ai pas décider de tout changer ! Encore moins de partir chasser le boulet... la femelle... une gonzesse... oui enfin bref ! C'est toujours moi, mais j'ai juste pris une seule bonne résolution. Prendre la vie du bon côté et surtout pas me la compliquer.
Aujourd'hui j'ai donc décidé d'être de bonne humeur, prendre les choses avec du recul, en positivant, en commençant par dire oui plutôt que non... Et si les choses ne vont pas beaucoup mieux qu'avant, elles paraissent moins insurmontables. Ca finit par s'arranger à un moment ou un autre.
Bon, ben y'a plus qu'à recommencer demain !

11 août 2006

Ben faudrait consulter monsieur...

Je suis épuisé. Une semaine seul dans mon service avec des essais, des manips, des pannes tout ça en même temps, à courir partout sans avoir 5 minutes pour lire ses mails ou passer un coup de fil...
Autant dire que j'ai pas remis les pieds à la salle de sport (surtout que la reprise a été... musclée et que j'ai mis 4 jours à m'en remettre !), trop nase le soir pour penser à lever de la fonte et courir ou pédaler à perdre haleine...

Le Sexo a refait surface après son déménagement, encore en colère parce que sa moto est mal réparée... Bah oui mon bon monsieur, trouver des gens compétents de nos jours est loin d'être une mince affaire. Ce qui m'inquiète c'est qu'on a le même mécano moto...
Enfin, je lui ai parlé de ce que je ressens. Cette absence d'envie, cette colère et cette indifférence envers les femmes. Ce dégoût, oui le dégoût, à l'idée de devoir faire l'amour avec une de ces créatures...
Evidemment il prêche pour sa paroisse et m'a dit qu'il fallait que j'aille consulter un sorcier de la tête (un psy quoi...). Mais moi j'ai pas envie. Cette situation me convient : je veux être libre et n'être emmerdé par personne.
La solitude est ma nature. Les déserts m'attirent, ces landes écossaises infinies sur les pubs de voyagistes me font rêver, ces montagnes cévenoles battues par les vents et parsemées de rochers m'appellent, ces longues plages néo-zélandaises ombragées de palmiers, ces canyons américains écrasées de soleil et de poussières, ces mesas espagnoles font battre mon coeur plus que n'importe quelle femelle microjupée...
Je sais que je suis sur une pente qui me mène de plus en plus profond, de plus en plus vite, vers la détestation et la haine des femmes. Mais cette pente est déjà beaucoup trop forte pour que je la remonte ou que je m'arrête de glisser. Je peux essayer de freiner la descente, contrôler la vitesse pour ne pas m'écraser en bas.
Alors je laisserai glisser jusqu'à ce que je m'arrête. Peut-être qu'une bonne poussée, au fond du trou, me permettra de remonter un peu, comme une plongée au fond de la piscine ?
Mais je crois plutôt que ça sera une falaise à grimper, faille après faille, aspérité après aspérité. Faut juste que j'ai l'envie ou le cran de remonter. Et il y a de forte chance pour que je bivouaque un bon moment au fond de la vallée.
Surtout que l'escalade, c'est pas mon truc, j'ai un peu le vertige...

01 août 2006

Du bon et du moins bon...

mais le moins bon gagne haut la main...

Hier je me suis réinscrit dans une autre salle de sport. Celle où j'allais avant devant fermer en fin d'année faute de local adéquat et mon abonnement étant terminé, un peu d'économie ne me fera pas de mal.
La nouvelle est plus grande, en plein travaux d'amélioration (sauna, jacuzzi...) avec des cours et puis c'est dans mon bled. J'aurais pas cinq ou six kilomètres à faire pour aller transpirer. Et comme je me suis inscrit avec Didi, comme un couple d'amis (ben oui ça rentre enfin dans les moeurs que d'accepter les amitiés homme/femme!), on paie moins cher.
C'est parti pour un an ! J'espère juste que je ne vais pas me refaire mal...
On va tâcher d'y aller mollo, au moins au début !

Sinon, pour le reste, c'est de pire en pire. J'ai l'impression que si je n'ai pas envie de rencontrer une femme, c'est parce que je sais que je ne pourrai pas éprouver d'amour. Comme si j'avais déjà épuisé tout le stock. Avant quand je rencontrais des jolies filles j'éprouvais du plaisir, pour peu qu'elle soient gentilles et m'autorisent à leur parler, j'étais aux anges et étais capable de m'amouracher en deux temps trois mouvements.
Là, l'indifférence est permanente. Les collègues ne cessent de s'émouvoir en voyant les absurdes longueurs des jupes, devant des corps offerts aux regards et me demandent souvent "si j'ai pas vu un peu la petitoune là-bas ?". Invariablement, je réponds non, je ne les remarque plus. Quand, il y a peu, je me retournais sans cesse dans la rue, aujourd'hui je ne le fais plus.
Je ne les vois plus, je ne les trouve pas attirantes ni charmantes. Parfois j'en croise que je ne trouve pas trop mal, mais ce doit être de vrais canons si ça se trouve !
A quoi bon s'intéresser aux femmes si je sais que je ne peux en aimer aucune ? Je suis devenu méfiant, craintif voire limite parano vis-à-vis des femmes. Comment aimer quelqu'un qui vous inspire la peur et la crainte avant même de la connaître, sentiments qui ne font qu'empirer en connaissant mieux la personne ? Impossible.

Alors comment croire toutes ces bonnes âmes qui vous disent que ça vous tombera dessus alors qu'on ne s'y attend pas ? Ce genre de phrase sonne comme la chute d'une épée de Damoclès...

Comme bonne nouvelle, avec mon p'tit frère on doit partir en Nouvelle-Zélande en février 2007. C'est une bonne nouvelle qui en serait une parfaite si cette décision ne faisait pas suite à une rupture entre sa petite amie et lui. On est visiblement pas doué dans la famille pour garder nos femmes. Comme il a envie de changer d'air, qu'il est pété de thunes (enfin tout est relatif) et qu'il n'a plus d'attache (c'est dingue comme le fait d'avoir une gonzesse dans la vie vous empêche de réaliser certains rêves, comme des boulets qu'on traînerait...) il s'est dit qu'il allait partir loin.
Evidemment, autant partir loin, se dépayser pour de bon, faire un voyage digne de ce nom et ce en bonne compagnie. Mais il faut quelqu'un qui soit dans la même situation : pas de boulet (enfin, de femme...), du temps et un peu d'argent (bon ben... j'achèterai des meubles l'année prochaine...). Et y'a que moi qui ait le profil parfait !!!
L'autre bonne nouvelle c'est comme je vais payer moins d'impôts que l'année dernière (ben oui, des fois le salaire y baisse quand on arrête de faire le guignol au boulot le dimanche et les jours de fête...) eh ben je vais pouvoir me le payer les doigts dans le nez ce billet d'avion !!! Reste à économiser 1000 euros pour les claquer pendant un mois chez les kiwis !

Bon, je vais dormir, demain j'ai poids et haltères !