11 août 2006

Ben faudrait consulter monsieur...

Je suis épuisé. Une semaine seul dans mon service avec des essais, des manips, des pannes tout ça en même temps, à courir partout sans avoir 5 minutes pour lire ses mails ou passer un coup de fil...
Autant dire que j'ai pas remis les pieds à la salle de sport (surtout que la reprise a été... musclée et que j'ai mis 4 jours à m'en remettre !), trop nase le soir pour penser à lever de la fonte et courir ou pédaler à perdre haleine...

Le Sexo a refait surface après son déménagement, encore en colère parce que sa moto est mal réparée... Bah oui mon bon monsieur, trouver des gens compétents de nos jours est loin d'être une mince affaire. Ce qui m'inquiète c'est qu'on a le même mécano moto...
Enfin, je lui ai parlé de ce que je ressens. Cette absence d'envie, cette colère et cette indifférence envers les femmes. Ce dégoût, oui le dégoût, à l'idée de devoir faire l'amour avec une de ces créatures...
Evidemment il prêche pour sa paroisse et m'a dit qu'il fallait que j'aille consulter un sorcier de la tête (un psy quoi...). Mais moi j'ai pas envie. Cette situation me convient : je veux être libre et n'être emmerdé par personne.
La solitude est ma nature. Les déserts m'attirent, ces landes écossaises infinies sur les pubs de voyagistes me font rêver, ces montagnes cévenoles battues par les vents et parsemées de rochers m'appellent, ces longues plages néo-zélandaises ombragées de palmiers, ces canyons américains écrasées de soleil et de poussières, ces mesas espagnoles font battre mon coeur plus que n'importe quelle femelle microjupée...
Je sais que je suis sur une pente qui me mène de plus en plus profond, de plus en plus vite, vers la détestation et la haine des femmes. Mais cette pente est déjà beaucoup trop forte pour que je la remonte ou que je m'arrête de glisser. Je peux essayer de freiner la descente, contrôler la vitesse pour ne pas m'écraser en bas.
Alors je laisserai glisser jusqu'à ce que je m'arrête. Peut-être qu'une bonne poussée, au fond du trou, me permettra de remonter un peu, comme une plongée au fond de la piscine ?
Mais je crois plutôt que ça sera une falaise à grimper, faille après faille, aspérité après aspérité. Faut juste que j'ai l'envie ou le cran de remonter. Et il y a de forte chance pour que je bivouaque un bon moment au fond de la vallée.
Surtout que l'escalade, c'est pas mon truc, j'ai un peu le vertige...

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