29 septembre 2007

Ca, c'est fait.

Deux heures d'efforts, sous la pluie et dans le froid. Deux heures à batailler, charmer ou argumenter fermement sans jamais l'être trop de peur de tout casser, tenter, trouver le bon angle d'attaque, chercher la faille qui la ferait céder et me permettre de tout remettre d'aplomb. Je ne sais pas pourquoi elle avait sauté de ses gonds et se retrouvait là, à flotter comme une épave inutile. Mais bon, je n'avais rien de plus passionnant à faire et ça m'embêtait de la laisser comme ça.
Certes elle était un peu grasse, mais de toute façon je ne pouvais pas reculer alors autant aller au coeur du problème et en finir pour que tout fonctionne.
Et d'un coup, j'ai trouvé le truc ! J'ai vu ce qui n'allait pas, c'était si simple que j'ai failli en rire. Mais je me suis retenu et j'ai commencé à pousser, tout doucement et soudain j'ai senti le petit choc...tout s'est remis en place ! VICTOIRE !!!

J'ai réussi à remettre cette putain de tringlerie-de-boîte-de-vitesses-sa-mère-en-tong en place !!! AH AH !
J'ai démarré la voiture juste pour avoir le plaisir de reculer et me garer correctement en marche arrière ! Quel bonheur !
Ah ! Si l'amour était aussi facile que la mécanique et les femmes aussi simples que nos bagnoles, il y aurait moins d'hommes à la dérive !

Allez, avoue que tu y as cru au moins 5 secondes, que j'avais réussi à emballer une jolie pépée, hein ?

27 septembre 2007

De mieux en mieux

La chance et la bonne fortune étant deux de mes principales lacunes, non content de me baisser le moral, l'Entité Souveraine des Hommes (l'ESH)(ici vous pouvez remplacer par le nom de votre dieu) m'a refilé je ne sais quel saloperie qui me déchire la poitrine et me fait tousser dés que j'amorce un ricanement et hier ma pauvre 306 a perdu sa marche arrière et la 5ème vitesse...
Autant dire que ça va être rock'n roll d'aller faire les courses pendant 5 mois !
Oui parce que je te le dis tout net mon pote lecteur, je ne vais pas claquer 500 euros dans une caisse qui part à la ferraille en février prochain. Je suis naïf (je l'ai déjà dit ? ah bon...) mais pas totalement crétin non plus !

Bref, dans la série je te pourris la vie, on va voir combien de semaines tu tiens avant de te jeter de ton balcon -si vous souhaitez qu'Archie saute samedi, tapez 1; si vous souhaitez qu'il reste une semaine de plus, tapez 2- l'ESH n'a pas fait dans la dentelle cette semaine.
Donc ce soir, whisky, whisky, euuuuh... whisky (l'en faut bien trois ce soir), miel et dodo avec les poules...

Bonne nuit.

25 septembre 2007

Le lien qui tue

Mon p'tit frère doit avoir un don. Il m'a envoyé un lien sur la séduction pendant que j'étais en congés. Je suis allé voir...
Je suis atterré ! Jamais je n'y arriverai...
D'abord j'ai tous les défaut du gars gentil (à part dire je t'aime au bout de deux semaines. J'ai presque 35 balais, j'ai beau être naïf, je sais que ça marche pas comme ça !), question physique j'en parle même pas (je veux bien défendre ma copine en cas d'agression mais elle devra s'occuper de mon enterrement...), aucune spontaneité, jamais d'idées, aucun sens de l'initiative... Enfin je suis catastrophique.
A part dire des conneries (vulgaires souvent, en plus) j'ai faux tout partout !
Décidément, la séduction n'est vraiment pas mon truc ! Devoir réunir autant de qualités et de talents, c'est impossible. Comment ils font les autres, bordel ?????

C'est pas comme ça que je vais retrouver le moral moi...

24 septembre 2007

J'fais tout comme les copains !

A croire que l'automne est générateur de dépressions. Toute la petite blogosphère à moi que je visite régulièrement a le moral dans les tennis. Et moi, pour une fois, je suis le mouvement.
Après deux gros mois de bon moral et de bonne résolution "t'es pas si mal, c'est juste que t'as pas eu de chance et que vieillir seul a aussi ses bons côtés", là, ça va plus trop bien.
C'est comme quand tu es au régime et que tu marches dans la rue et chaque fois que tu lèves la tête c'est pour te retrouver devant une bonne boulangerie avec plein de friandises sous le nez. Depuis quelques jours, je vois toutes ces jolies femmes et je ne peux pas m'empêcher de me dire que vieillir avec une femme que j'aimerai (et qui me le rendrait pour de bon, évidemment...) finalement, ça ne devrait pas être si mal.
Oui mais voilà, ça serait trop simple si juste en me disant ça je tombais cash sur la femme de ma vie et qu'on tombe amoureux -crac !- en même temps !
Non non... que nenni. Dans ma tête c'est comme si c'était le parti socialiste : plein de monde avec chacun son idée et qui se tape dessus !
Et toujours ces même questions qui reviennent, lancinantes, comme un vieux refrain : qu'est-ce qui cloche chez moi ? Qu'est-ce qui fait qu'aucune femme ne m'aborde, qu'est-ce qui les repousse ? Pourquoi ne suis-je pas capable de séduire quelqu'un ?
Et les même doutes ou convictions, profondément enracinés : je suis trop mal foutu, trop de volume ici, pas assez là, je ne suis pas un type bien, même si une femme me parlait je ne serais pas capable de l'intéresser bien longtemps, si une femme s'interesse à moi c'est qu'elle me mijote un sale coup, j'ai peur de tomber amoureux parce que celle que j'aimerai ne m'aimera sûrement pas, de toute façon je n'aime pas sortir et suis trop casanier pour vivre une relation...
J'ai même peur d'aller voir un psy, parce que je trouve tout ça tellement stupide, tellement ridicule... Ca a l'air tellement facile pour les autres, de se rencontrer, de se plaire, sortir, se séparer, refaire des rencontres, plaire à nouveau... Tout ça me dépasse, je ne comprend pas toute cette agitation, cette vie sentimentale à 200 à l'heure !

Certainement que je suis naïf, simplet et que j'attends que la Belle-au-Bois-Dormant se réveille et vienne me chercher. Je me sais incapable d'agir et j'ai trop peur de demander de l'aide pour ça.
Non mais tu m'imagines, ami lecteur, entrer dans le cabinet du psy et lui dire "Voilà docteur, j'ai eu des ruptures amoureuses qui m'ont fait souffrir et maintenant j'ai peur des femmes et de leur parler" ? Bon, la vérité, c'est que j'en ai toujours eu peur, que je n'ai jamais su ce qu'était la confiance en soi et qu'au premier échec (quoi que j'entreprenne ou presque d'ailleurs) j'abandonne.
Non, tout ça est bien trop puéril et anodin pour aller faire chier un psy qui voit défiler des tonnes de suicidaires et de dépressifs profonds toute la journée !

L'est pas sorti de l'auberge, Archie, et je vais passer encore des semaines à essayer de remonter la pente. J'avais si peur de retomber dans l'angoisse, les interrogations et l'introspection à outrance... Je vais me Lelapiniser et faire du rangement, du ménage, du dépoussiérage, du frottement, de l'aspiration, du serpillièrage. J'aime pas faire le ménage mais j'ai remarquer qu'avoir mon appart' nickel-chrome m'aidait à y voir plus clair.
Là par contre, je me dis que c'est une bonne raison d'aller voir le psy. Faudrait pas que je me mette à avoir des TOC !!!

17 septembre 2007

Tordu, finalement...

Je reviens de chez le médecin du sport. C'est un vrai celui-là : médecin national de la Fédé de squash, de celle du tennis, de la FIFA (il a fait le Mondial 98 !), bref... Un gars que rien qu'un regard il sait déjà où t'as mal !
Moi c'est le genou gauche. Les escaliers sont une torture, se lever d'une chaise provoque immanquablement une douleur telle une dague traversant la rotule, et se lever une fois accroupi est un exploit qui se finit souvent les fesse par terre...
Arrivé dans le cabinet, petite liste de mes malheurs (physique bien sûr) et il me demande de monter sur une espèce de caisse en bois vitrée sur le dessus. Il commence à m'expliquer que sur une voiture, lorsqu'un pneu s'use, c'est la plupart du temps du à un dérèglement mécanique : défaut de parallélisme (ben, où qui veut en venir lui ? Ch'uis pas parallèle moi ? Ch'ais que j'ai pas une gueule de porte-bonheur mais quand même !)
Là il me fait descendre de son "aquarium" et vient derrière moi. Tout en continuant son analogie avec la mécanique, il me plaque d'un coup les bras le long du corp et ô stupeur !
Mes deux mains ne se placent pas aux mêmes endroits : l'une est devant ma cuisse droite, l'autre derrière la cuisse gauche (enfin presque derrière...)
Il me fait m'allonger pour me triturer les jambes, hitoire de confirmer que les ménisques ne sont pas touchés "vous voyez, si je fais ça à un type qui a le ménisque endommagé, il grimpe aux rideaux en pleurant sa mère même s'il est bâti comme Chabal !" Il est courageux le type, parce que Chabal, une fois redescendu de sa tringle, il te fait pareil avec ta colonne vertébrale lui !

Donc je suis tout tordu et donc je compense. Et du coup, le genou déguste. Une chondropathie rotulienne qu'il appelle ça. Résultat : port de semelles orthopédiques et 6 semaines de kiné JOURNALIERE !!! Avec étirement lombaire et autre réjouissances, renforcement abdominal en chaînes courtes (???) et un truc de barbare qui s'appelle le travail excentrique de Stanish (avec des poids et tout le toutim...)

J'vais morfler !

16 septembre 2007

Des fois, y'a des beignes qui se perdent !


Je me lève tôt par habitude. Même quand je ne bosse pas, à 8h du mat', les yeux s'ouvrent.
Ce matin c'était pénurie de pain, donc sitôt sorti du lit, je vais jusqu'à la boulangerie. J'aime bien y aller, la déco est sympa, tu vois le boulanger faire le pain juste à côté, derrière le comptoir des pains spéciaux et originaux, les vendeuses sont toutes sympathiques et ne sont pas seulement là pour échanger un mélange de farine et d'eau contre un mélange de cuivre et de nickel.
C'est le bonheur des petits commerces -même si 95 centimes pour une baguette (oui j'aime le bon pain et je prends toujours la baguette "tradition" plus chère mais bien meilleure !) ça fait cher le bonheur- le bonheur des petits commerces disais-je c'est le contact. On échange, on sourit, on se parle, on apprend la vie des autres, leur espoirs, leurs vacances, leurs enfants, leur malheurs, leur vie quoi.
Ce matin, la vendeuse avait une petite mine. Encore le seul client dans la boulangerie à 8h30 je lui demande ce qui ne va pas. Elle m'avoue qu'elle n'est là que pour un mois encore, le patron la vire. Elle a son petit caractère et visiblement, même si son boulot est bien fait, faut pas l'ouvrir même si on n'est pas content. Elle a quand même une idée de ce qu'elle veut faire, elle aime les enfants et veut bosser avec eux.
Entre temps un homme est entré dans la boulangerie, visiblement à la retraite, pressé et de mauvaise humeur. Je trouve extraordinaire ce cocktail. Comment peut-on être retraité, levé du pied gauche et pressé à 8h30 un dimanche matin ???
Non content de cet état de fait, le malotru se permet soudain d'interrompre notre petite conversation (il devait être 8h31 à peu de chose près...), s'il l'avait osé il m'aurait bien collé un coup d'épaule, et d'agresser la pauvre vendeuse en lui disant qu'il n'était pas là pour entendre parler de sa vie qu'il est pressé et qu'il veut deux baguettes bien cuites... Deux autres clients arrivés entre temps, abasourdis autant que moi, ne disent rien dans un premier temps. La vendeuse poliment lui rétorque qu'elle va le servir mais qu'il n'est pas obligé de l'agresser. Le vieux s'énerve encore plus et la menace de ne plus venir ici...Malheureusement, la pauvre boulangère, un peu perdue par tant de méchanceté de bon matin, lui amène deux baguettes peu cuites...
Là le vilain bonhomme, la lippe méprisante et le menton agressif comme savent si bien le faire les vieux, se met à crier qu'elle est atroce et qu'il ne remettrait pas les pieds ici !
Là, les deux client et moi ne pouvons retenir notre colère lui envoyons dans sa face de crétin qu'on attend que ça qu'il se barre et que cette boulangerie n'a pas besoin de clients de son genre !
La pauvre vendeuse, toute tremblante, s'excuse devant nous en bégayant et nous la rassurons. Ce n'est pas à elle de s'excuser mais à l'abruti et toujours très poétique dans mon phrasé (Jean-Luc Reichmann m'avait pourtant dit de l'améliorer mais c'est au-dessus de mes moyens...) je lui dis de ne pas s'inquiéter, ce type a certainement du s'en coincer une dans la lunette de ses chiottes ce matin et que ce n'a rien à voir avec elle...

Décidément, les vieux, jamais à court de réflexion sur l'impertinence et le manque de respect des jeunes, sont bien souvent les plus odieux personnages que j'ai jamais pu rencontrer !
Mon Dieu, Odin, Vishnu, Bouddha, Allah, Yahvé, Bélénos ou Osiris, qui que ce soit là-haut qui dirige cette taule, je vous en supplie, ne me laissez pas devenir un sale petit con de vieux. Faites de moi un vieil homme bienveillant et sage, amusant et amusé, pondéré et gentil.
Ou bien faites-moi mourir jeune.

13 septembre 2007

Human Beings


Deux mois que je me sens bien dans mes baskets, que je n'ai pas subi ces affreuses baisses de moral qui m'auraient bien fait sauter de mon balcon pour tomber dans le jardin du voisin farouchement gardé par son rottweiler, que je ne râle plus au boulot à tout bout de champ mais seulement quand c'est efficace et nécessaire, que je suis vraiment performant dans mon job et que j'arrive à faire avancer les choses (pas vite, mais comme les taureaux, ça avance de toute façon quelle que soit l'opposition. Je veux bien être sympa en ce moment, faut quand même pas me chercher des poux dans la tête !)
Toujours pas d'amélioration dans mes relations avec les femmes, en revanche. Je ne les intéresse pas, je suis transparent. Je n'y peux visiblement pas grand chose, parce que c'est pas faute de faire le clown, de sortir blagues sur blagues ni de me faire remarquer en faisant se taper sur les cuisses tout mon entourage. Apparemment, le rire ne paie plus sauf si t'es comique de profession ! C'est pas grave, j'en mourrais pas. La solitude ne tue que le temps.

Demain c'est un jour triste. Un collègue de boulot se casse. La Groussebouate n'a pas jugé opportun de le débaucher de sa boîte pour nous épauler. Pour une fois qu'un type est compétent, sympa, toujours de bonne humeur et la répartie adéquate toujours prête à fuser, y'a pas moyen de le garder. Tu te demandes du coup si cette putain de boîte ne le fait pas exprès de ne garder que des bras cassés, des opportunistes aux crocs qui raclent par terre et des tordus !
Et du coup, tu te demandes aussi pourquoi toi, ils t'ont embauché... Tordu ou bras cassé, Archie ?

11 septembre 2007

Savonnette 1-0 Archie

Ce matin je me suis battu avec ma savonnette… Après un début de combat prometteur qui voyait ma formidable puissance physique (!!!) prendre le dessus sur son incroyable et sournoise agilité, le terme de ce pugilat couronnait la victoire de la savonnette sans aucune contestation possible !
Sur un faux mouvement lors d’un va-et-vient (oui, je fais des va-et-vient de temps en temps, malgré l’absence totale de joutes sexuelles) de mes mains sur mon cuir chevelu, un horrible craquement dans la nuque et une vive douleur qui transperça mon omoplate gauche, ma colonne vertébrale et la base du crâne, m’immobilisèrent instantanément.
Bloqué, vaincu, trempé et moussu, je tentais maladroitement de me rincer avec la pomme de douche. L’étroite baignoire entravant mes mouvements, je me brûlais au 25
ème degré en voulant augmenter la température de l’eau pour détendre et soulager mes muscles dorsaux complètement recroquevillés.
L’épisode de l’essuyage fut un grand moment aussi, bien que la douleur du coincement soit estompée par celle des brûlures…


Néanmoins je réussis à prendre le car pour la Groussebouate à temps. Mais mon calvaire, loin de se terminer, s’est prolongé tout au long des 25 km du trajet. Les routes de la campagne du coin ne sont pas des billards, loin s’en faut et à chaque cahot je sentais ce putaindenerfcoincésamèrelatruie me torturer !!!

Je me suis envoyé deux cachetons généreusement fournis par la jolie grand-mère du courrier (40 ans la grand-mère, très mimi en plus !) et qui m’a dit qu’elle passerait me masser pour me soulager !
Elle n'est pas passé, ses cachets ont fait moyennement effet et je me suis baladé toute la journée en grimaçant à chaque mouvement un peu brusque et me tournant raidement vers mes interlocuteurs tel C3-PO pour leur parler. Lesquels interlocuteurs se plaçaient sournoisement de part et d'autre plutôt que face à moi afin de m'obliger à me ridiculiser d'avantage si c'était possible !

Bref, ce fut une loooooongue journée, très pénible et je crains que demain ne soit du même tonneau. A moins que MM. Aberlour et Glenfiddich ne me soignent efficacement !