28 juillet 2006

LeLapin, GucCi qUeeN et leurs amis

Hier rencontre avec des bloggeuses.
Je me rends compte que, plus qu'un phénomène de mode, c'est une communauté à part entière.
Enfin, je parle d'une certaine tranche d'âge aussi.
Les ados en mal de communication et d'espace de liberté y font la foire, ayant très certainement leurs propres cercles de bloggeurs...

Non, je vous parle d'adultes, jeunes pour la plupart (entre 23 et 40 ans, avec une marge de 2 ou 3 ans, hein, applicable à chaque âge...)
Il y a même des apéro-blogs ! Oui je sais, je suis un naïf, mais vous me connaissez maintenant. Lorsque j'entame une nouvelle activité, j'ai toujours l'impression à un moment donné que je n'en connaissais que la partie émergée de l'iceberg. En fait c'est pas une impression, p'tit gars...
"Ah bon, il y a des réunions / apéros / concours / challenges / parties / rallyes / rencontres... dans cette activité ? Où tout le monde du coin se réunit / boit / concourt / joue / danse / court / se rencontre...?"
Ma naïveté m'effraie parfois. Pourquoi suis-je si clairvoyant pour la vie des autres et si niais pour moi-même ? Je sais que les femmes se foutront de ma gueule toute ma vie, mais j'espère toujours secrètement, naïvement, que l'une d'elles ne le fera pas...
Bref...
On se parle de notre parcours blogguesque, comment on en est arrivé à blogguer, comment on a connu tel ou tel blog, pourquoi on a choisi ce pseudo ridicule...
C'est presque virtuel comme discussion ! On ne se parle quasiment pas de nos vies perso !
Mais il est intéressant de mettre un visage et une voix sur ces inconnus qui deviennent presque des amis avant que de les connaître. Ca casse une partie du charme, souille un peu le mystère. Mais on imagine toujours un visage, un physique.
Je ne me suis pas trop trompé pour Lelapin. Une jolie jeune femme, les cheveux longs et bruns qui ondulent autour de son visage ovale.
Gucci je ne la "connaissais" que depuis trop peu longtemps pour m'imaginer un visage, mais sa photo était sur son blog.

Voilà.

Sinon toujours pas de mieux dans ma vie si ordinaire. Je me lève, je vais au taf (après la douche et le p'tit dèj quand même) je rentre, j'allume R2D2 (le PC pour ceux qui connaissent pas) et la télé (pas toujours)(y'a plus foot ni vélo, ces tricheurs !)
je tombe mes fringues qui me collent au corps (encore au coeur et au corps...), bois un coup (sans alcool) joue à Mon Légionnaire, puis à un jeu vidéo, l'heure de manger, du film ou du bouquin et dodo.
Pas de femme, peu de sorties, pas envie d'aller voir la famille.
Marre d'entendre la sempiternelle question :"alors toujours célibataire". Je ne me sens pas capable de consacrer du temps à une femme. Je ne me vois pas amoureux, je ne me vois pas autrement que seul. Je l'ai toujours été ou presque.
Être en couple est une situation étrange, anormale, décalée pour moi.
Je ne m'imagine pas vivant en couple dans 10 ans. Pas même avec quelqu'un dans ma vie ou mon coeur. Je suis peut-être devenu égoïste,blasé, cynique... Je ne sais pas ce qui me correspond. Aucune femme ne m'inspire plus confiance, même les plus proches.
Si une femme s'intéresse un jour à moi, je me demanderai invariablement quel tour de cochon elle va bien pouvoir me faire.
J'ai compris pourquoi je me sentais bien avec mon ex-future-femme. J'avais une entière, totale, absolue confiance en elle. Elle ne pouvait me faire mal, m'abandonner, me faire souffrir. Enfin, c'est ce que je croyais... Naïv... non je ne l'écrirai pas. Vous le savez.

Sans aucune confiance, pas de bien-être. Pas de bien-être, pas de compagne. Pas de compagne, je resterai seul...

13 juillet 2006

Déprime ?

Quand on a envie de rien, que tout nous fait chier, qu'on veut rien faire d'autre que rester à la maison, que la libido est en antarctique, que même les jolies filles on leur trouve une tronche à gerber, qu'on aurait envie de se laisser dessécher au vent brûlant de l'erg saharien... C'est de la déprime ?
Hein, c'en est ?...

10 juillet 2006

La fin d'un règne

Ou comment sortir par la grande porte en se prenant les pieds dans le tapis...

Ca n'a pas pu vous échapper. Quand bien même vous ne seriez pas fan de foot, supporter des Bleus ou télévore. Zizou a fait une boulette en finale de la coupe du monde de la FIFA...
Sa finale ai-je envie de dire. La dernière, celle qui devait couronner une carrière exemplaire (bien que pas exempte de reproches non plus. Comment, étant né à la Castellane, quartier nord de Marseille, Zizou n'a pas eu l'occasion de venir jouer dans sa ville ? La faute certainement à des dirigeants trop exigeants en début de carrière, et à une star trop exigeante à son tour par la suite).
Mais voilà, celui que le monde entier aimait, adorait, vénérait même, celui qui était partout chez lui puisque'il était le dieu du sport le plus populaire de la planète, n'est finalement qu'un homme. Et un homme est faible, a des failles, des choses qui le font souffrir. Comme certaines parole.
Car on ne me fera pas croire que Zinedine s'est soudain pris de haine pour un adversaire au point de lui enfoncer la poîtrine d'un coup de tête ! Ce Materazzi, connu pour ses idées plutôt faschisantes et racistes, lui a certainement dit ce qu'il pensait des immigrés algériens et autres praticants de la religions musulmane.
Comment ne pas imaginer qu'il l'a fait dans ce but précis, sachant que Zizou est un sanguin, le faire disjoncter et ainsi se débarasser d'un adversaire d'une telle classe qu'elle vous éclabousse et vous met en danger ?
Cela n'excuse en rien le geste de Zidane. Qu'il le fasse dans les vestiaires, dans un couloir, loin des yeux d'un public qui le chéri, d'un arbitre qui a le pouvoir de briser le rêve, ok. Même si je n'approuve pas, je trouve légitime qu'il ait eu envie de lui traverser la gueule. Comme Cantona, qui, excédé par les insultes incessantes d'un supporter lui a fait passer le goût des crampons sur sa tronche d'alcolo !

Alors voilà, il part, auréolé d'une gloire acquise à la force d'un travail acharné et à la foi en ses capacités, mais entachée à jamais d'un geste inexcusable mais tellement humain ! Les plus fervents ne retiendront que ses dribbles d'un autres mondes, ses tirs au millimètres, ses passes au micron...
Les autres, ne se souviendront que de cette tête qui frappe une poîtrine plutôt qu'un ballon.
Pour moi, Zizou, ton geste n'est dommageable que pour toi. Tu vivras toute ta vie avec ce regret, moi je l'oublierai et ne garderai que le meilleur de toi, ces deux buts en finale 98 contre le Brésil au Stade de France. Ce match contre le Brésil encore cette année où tu fus éblouissant. Tous ces moments où tu nous auras fait vibrer, ça sera à garder. Le reste c'est du fait divers, et le temps l'effacera pour nous.
Merci l'Artiste...

03 juillet 2006

Rolling on "Le Mans"


Voilà, je suis revenu.
Pour la deuxième année consécutive j'ai accompagné les deux équipes de l'association "Avignon en Roller" au 24 Heures du Mans en roller. La plus prestigieuse épreuve du championnat du monde des courses d'endurance en Roller.
Je ne fais pas de roller, je ne sais pas en faire d'abord. Béné, une des cousines de mon ex-future femme m'avait proposé l'année dernière de les accompagné pour aider les coureurs (chronos, organisation des passages, gestions des sommeils de tous, aides diverses comme les boissons, la bouffe etc... c'est un sacré boulot !). En 2005 nous étions 8, 4 par équipe, ce qui nous avait permis de dormir une paire d'heures dans la nuit.
Cette année, toujours 2 équipes, mais seulement 5 accompagnateurs. Pas moyen de fermer l'oeil et rester 36 heures sans dormir avec les chargements et déchargements du car-couchette, le voyage aller où il est quasiment impossible de dormir à cause du changement de rythme, des secousses, de l'excitation, enfin... C'est éprouvant et je suis content d'avoir posé mon lundi pour rester lézarder chez moi !

Mais ce fut encore une fois, une merveilleuse expérience et un week-end plein de bonne humeur, de joies, d'inquiétudes, de stress, de blagues, de moments partagés avec des gens dont la passion les entraîne à se dépasser et à réussir à se relayer 24 heures durant pour patiner sur un circuit mythique, dont la côte du départ devient vite un calvaire pour être, à la fin de l'épreuve un véritable cauchemar sour un ciel impitoyable.

Quelle plaisir de voir ces gens comme vous et moi, s'unir et vous renvoyer ces regards plein de gratitude pour une simple bouteille d'eau tendue, un encouragement hurlé au moment de leur relais alors qu'ils n'en peuvent déjà plus mais qu'ils leur faut boucler un tour de plus de 4,2 km ou pour des félicitation à l'annonce de leur temps au tour...

Et cette année, en plus, la télé dans les paddocks pour suivre les français humilier les brésiliens en 1/4 de finales de coupe du monde de football. Les hurlements de joies la rumeur grondante à l'annonce de la victoire des bleus par le speaker de course !

Et puis le retour dans le car, l'arrêt sur l'autoroute pour manger et vite se coucher pour la fin du voyage et tenter de récupérer avant de retourner travailler pour beaucoup.

Si cette année je me suis demandé, comme l'année dernière, ce que j'allais foutre dans cette galère, la joie, la fierté d'avoir aidé 20 personnes à "Finir le Mans" emporte tout !
L'année prochaine je rempile et j'espère qu'un jour, ce sera moi qu'on aidera à boucler 24 heures sur le Bugatti chaussé de 4 ou 5 roues à chaque pieds...