03 juillet 2006

Rolling on "Le Mans"


Voilà, je suis revenu.
Pour la deuxième année consécutive j'ai accompagné les deux équipes de l'association "Avignon en Roller" au 24 Heures du Mans en roller. La plus prestigieuse épreuve du championnat du monde des courses d'endurance en Roller.
Je ne fais pas de roller, je ne sais pas en faire d'abord. Béné, une des cousines de mon ex-future femme m'avait proposé l'année dernière de les accompagné pour aider les coureurs (chronos, organisation des passages, gestions des sommeils de tous, aides diverses comme les boissons, la bouffe etc... c'est un sacré boulot !). En 2005 nous étions 8, 4 par équipe, ce qui nous avait permis de dormir une paire d'heures dans la nuit.
Cette année, toujours 2 équipes, mais seulement 5 accompagnateurs. Pas moyen de fermer l'oeil et rester 36 heures sans dormir avec les chargements et déchargements du car-couchette, le voyage aller où il est quasiment impossible de dormir à cause du changement de rythme, des secousses, de l'excitation, enfin... C'est éprouvant et je suis content d'avoir posé mon lundi pour rester lézarder chez moi !

Mais ce fut encore une fois, une merveilleuse expérience et un week-end plein de bonne humeur, de joies, d'inquiétudes, de stress, de blagues, de moments partagés avec des gens dont la passion les entraîne à se dépasser et à réussir à se relayer 24 heures durant pour patiner sur un circuit mythique, dont la côte du départ devient vite un calvaire pour être, à la fin de l'épreuve un véritable cauchemar sour un ciel impitoyable.

Quelle plaisir de voir ces gens comme vous et moi, s'unir et vous renvoyer ces regards plein de gratitude pour une simple bouteille d'eau tendue, un encouragement hurlé au moment de leur relais alors qu'ils n'en peuvent déjà plus mais qu'ils leur faut boucler un tour de plus de 4,2 km ou pour des félicitation à l'annonce de leur temps au tour...

Et cette année, en plus, la télé dans les paddocks pour suivre les français humilier les brésiliens en 1/4 de finales de coupe du monde de football. Les hurlements de joies la rumeur grondante à l'annonce de la victoire des bleus par le speaker de course !

Et puis le retour dans le car, l'arrêt sur l'autoroute pour manger et vite se coucher pour la fin du voyage et tenter de récupérer avant de retourner travailler pour beaucoup.

Si cette année je me suis demandé, comme l'année dernière, ce que j'allais foutre dans cette galère, la joie, la fierté d'avoir aidé 20 personnes à "Finir le Mans" emporte tout !
L'année prochaine je rempile et j'espère qu'un jour, ce sera moi qu'on aidera à boucler 24 heures sur le Bugatti chaussé de 4 ou 5 roues à chaque pieds...

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