25 juin 2007

C'est dur la vie de d'jeuns !

La semaine qui vient de s'achever fut éprouvante. Beaucoup de plaisir mais chèrement payé. Et encore, ami lecteur je t'ai vu venir, je n'ai pas bu une goutte d'alcool !
Lundi, étant en congés pour deux semaines, je rejoins mes potes de la Drôme en prévision du voyage qui nous mènera au concert d'Aerosmith au Palais-Omnisport-Paris-Bercy. J'y monte en moto parce que ma pauvre 306 est en train de rendre l'âme et que je ne tiens pas à tomber en rade sur l'A7 ! Arrivé à Valence après 3 heures de moto, sac à dos bourré, pilote fatigué.
Départ le lendemain pour Paris 9h (dépose des petits à l'école, plein de cigarettes et de gazole, arrivés à l'autoroute à 9h50 : déjà 1h de retard sur l'horaire prévue !)

Le voyage se déroule bien, mis à part que certaines aires d'autoroute, au lieu d'être fermées pendant leurs travaux, sont ouvertes pour faire du fric sur l'essence et la bouffe, mais pas moyen d'avoir de café ni de gogues : l'eau est coupée ! Les mecs s'en foutent, mais les deux nanas sont au bord de nous faire la danse de Saint-Guy en serrant les cuisses. Allez, encore 20 bornes et elles pourront y aller !
Arrivés à Paris vers 16h30, faut trouver le POPB dans la meute de Parigots qui se sont torchés avec le code de la route l'année de leur bac... Les clignos sont en option, au moindre espace supérieur à 30 cm entre la voiture de devant et la tienne, y'a un taré qui s'engouffre et si t'as pas le temps de freiner c'est tant pis pour ta gueule, faut pas bayer aux corneilles aux feux rouges sinon t'as l'impression que le concert a commencé (et tu te poses des questions parce qu'Aerosmith ben... z'ont pas de cuivres normalement ! Ah merde c'est vert !)
Et puis la Porte d'Italie fermée, la municipalité avait décidé de faire un test (alors je sais pas de quoi : de voir en combien de temps les parisiens s'énervent, ou combien de morts supplémentaires sont provoquées lorsqu'en été on bloque des routes à Paris, bref...) je te raconte pas le foutoir ! Evidemment, à la sortie pour le POPB on manque la bonne rue (faut dire que t'arrives sur une espèce d'espace goudronné en sortie de virage et tu as 3 secondes pour lire les panneaux des cinq rues qui en partent. Nous, on s'est croûté.)
Heureusement, une des drômoise fait un numéro de charme à un moustachu de la fourrière de la Police Nationale (ah ouais, faut pas nous chercher nous. On tape direct chez les Bleus !) et on se fait escorter jusqu'à l'entrée du parking du POPB ! Hé hé hé...

Là, nouveau numéro de charme, parce qu'évidemment les parkings n'ouvraient pas avant 17h30 et il était 17h00. Le gars chargé du parking, commence à nous expliquer comment faire pour ressortir et attendre 30 minutes et là, la drômoise lui sort :
- Regardez mes plaques d'immatriculation, je ne comprends rien à cette ville !
- Oui mais vous ne pouvez pas rester là et comme vous n'avez pas réservé vous devez attendre l'ouverture des parkings ! La fourrière vient juste de passer ils pourraient vous choper...
- On sait, ils nous ont escorté jusqu'ici !
Le pauvre gars s'est retourné vers sont pote, a discuté le bout de gras et nous voilà à payer les 10 euros (!!!) de parking (je ne me plaindrai plus de payer 2 euros la nuit à Aix !)

Le concert... Magique ! Bon dans la fosse, j'irai plus. Tous ces excités puant la sueur et se frottant contre toi, c'est répugnant. Les nanas devaient être encore plus mal à l'aise, surtout qu'il y en avait quelques uns qui n'avaient pas l'air très malin et qui devaient s'en donner à coeur joie pour les peloter ! Mais bon, quand tu vas au concert dans la fosse, t'habiller en minijupe volante et débardeur, c'est chercher la merde aussi !

Steven Tyler est un showman hors pair ! Peut-être pas aussi mythique que ce bon vieux Mick Jagger (qui la veille avait mis le feu au Stade Gerland !) mais c'était vraiment un spectacle digne de ce nom ! Les musicos, s'ils font beaucoup moins bêtes de scènes (afin de ne pas faire de l'ombre au maître ?) restent parmi les meilleurs au monde. Et jouer juste, dans le bon tempo, sans un couac, c'est pas donné à tous les groupes (hein les Guns et Metallica !)
La prochaine fois je serais dans les gradins et avec des boules Quiès. Parce qu'outre que les bouts de mouchoirs ne sont pas aussi efficaces, c'est aussi beaucoup moins esthétique... Non c'est vrai, on aurait certainement dit que j'avais des mini-tampons dans les oreilles !!!

Nous voilà sortis du POPB, prêts à repartir à Valence (ouais, des guerriers qu'on est !) sauf qu'on s'est encore gouré pour sortir de cette maudite cité ! Et on n'avait pas mangé depuis midi et il était minuit passé ! On arrive à récupérer la route direction Evry-A6, mais avec des travaux et des déviations de partout c'était du grand n'importe quoi. Même Marseille est une ville organisée à côté de cet immense bordel qu'est Paris !
Arrivé sur l'A6 on s'arrête à la première aire d'autoroute, il est 1h15 du matin, on mange un morceau et on repart. Je suis au volant et, bien sûr, l'orage gronde et des averses violentes se mettent à tomber. Les autres pioncent comme des bienheureux et y'en a même un qui se permet de ronfler à côté de moi !!!
Je rends la main à 3h45, les demoiselles ont encore besoin d'aller vidanger leur vessie (c'est incroyable comme une femme est incapable d'avoir une activité sans éprouver le besoin de se soulager toutes les heures ou deux !)
Je monte derrière le monospace avec le ronfleur et je n'ouvre un oeil qu'à Châlon-sur-Saône. Ensuite c'est Valence. J'ai mal dormi mais j'ai rien vu du voyage de retour !

Il est 8h00, on dépose les deux amis récupérés à Paris et on rentre voir les grand-parents qui ont gardé les diablotins en notre absence. La journée commence...
Midi : déjeuner puis raid dans un magasin de jouets pour prendre des cadeaux : les deux filles ont un anniversaire chez des jumelles qui ont invité une quinzaine de gamins pour fêter ça. Mon pote et moi sommes chargés d'assurer la surveillance avec deux autres mamans. La drômoise passe un concours administratif (je rappelle ici que nous avons fait en 24 heures l'aller-retour Valence/Paris avec un concert de rock métal au milieu...)
Ca fait du bruit un gosse. Mais 15 mioches en maillot de bain, qui hurlent en sautant et courant autour ou dans la piscine, avec un soleil de plomb, c'est éprouvant ! Le soir à table chez les parents des jumelles, je commence à me sentir très fatigué.
Je me couche à 23h30 et me réveille le lendemain à 8h à grand coup de portes qui claquent. Tu parles de vacances toi !
Je reprends la route à 14h00, avec mon fidèle destrier. Encore trois heures et je suis rentré. Mais la route, bien que belle, est épuisante et du coup je fais une pause chez ma soeur. Les petits sont heureux de me voir, eux aussi en train de brailler dans la piscine... Je repars, plus que 12 bornes... Quand je pose la moto devant le garage, je sens la fatigue qui arrive. Grosse. Vite je sors la bombe de graisse, la chaîne en a gros besoin et j'ai encore un tout petit peu de courage...
Vendredi et samedi je paie cash cette semaine de fou. Le dos bloqué au niveau de l'omoplate gauche, respirer est douloureux, rire j'en parle même pas (c'est pas grave, je suis seul et je me fais rarement marrer), la nuque est raide, la douleur remonte jusqu'en haut du crâne, tourner la tête est un calvaire, le sol tangue parfois, les oreilles bourdonnent... Le barbecue de vendredi soir chez la Petite Fée j'annule. impossible de faire 70 bornes à moto dans cet état ! L'est pas contente la Petite Fée mais bon, je vais pas me tuer pour faire plaisir à une gonzesse !
Le samedi n'est guère mieux, je réussis à dormir dans l'après-midi. Je prends un bain brûlant au réveil et deux cachets de nurofen. Vers 21h, la douleur reflue et je commence à me sentir mieux. Ouf !

Quand je pense qu'il y a 15 ans, des semaines comme celle-là je les enchaînais comme des perles, l'alcool en plus !!! Comment ils font les d'jeuns ?

15 juin 2007

Mais si, j'te dis que c'est par là !

Voilà la semaine qui se termine et mes deux semaines de congés qui débutent.
Mercredi soir, une balade à moto avec le Sexo sur Aix s'est terminée par une randonnée nocturne autour de la Ste-Victoire après une erreur de cap du Sexo pour rejoindre Vauvenargues...
Comme quoi de longues études à Aix n'impliquent pas forcément une profonde connaissance de la région !
Bref, un verre au bar histoire de mater un peu les cagoles et les poufs du Cours Mirabeau. Je suis méchant me direz-vous, mais il vaut mieux y aller pour voir que pour entendre. Et faut pas trop s'attarder sur les goûts vestimentaires de la faune locale. Quoique certaines sortent du lot tout de même...

Un hamburger au Quick (c'est bien le seul endroit du Cours où tu bouffes et tu bois pour moins de 7 euros !) et zou on enfourche nos montures dans une monstrueuse pétarade de la Gex-R 1100 du Sexo. Mon Gex-F 750 fait machine à coudre à côté... Va p'têt falloir que j'investisse un jour dans un soufflant un peu plus expressif !
Et donc nous voilà partis pour une expédition à la nuit tombante dans le sud de l'imposante dorsale d'Aix-en-Provence. C'était la première fois qu'on se promenait à la belle étoile en moto et c'est assez fantastique ! Bon, les Gex, surtout la 1100, c'est pas Las Vegas hein ! Faut y aller mollo avec la manette des gaz sous peine de se retrouver en perdition dans une épingle cachée dans la nuit ! Et dans le coin, c'est à croire que c'est une couturière qui a dessiné la route ! Surtout après Pourrières direction Rians j'en avais le tournis !

Le froid commençant à se faire réellement sentir vers 23h00 aux abords de Rians, je pris un rythme un peu plus soutenu (ma connaissance de cette route m'y aidant malgré l'obscurité).
Sur la route entre Jouques et le Pont de Mirabeau, large et uniquement faite de longues courbes, j'essorai encore un peu plus la poignée. Oui, la vitesse devenait peu recommandable sur route mais restait encore en dessous de la limite autoroutière.
Passé Mirabeau en direction de la Bastidonne, ma route de retour du boulot que je pourrais pratiquer les yeux fermés (enfin... presque), je ne distinguais plus le Sexo et son monstre dans mes rétros. Pas plus à l'aise que moi dans la nuit noire, il a su rester prudent et garder une vitesse raisonnable. Moi pas, mais il me tardait de rentrer, le froid me faisant grelotter et contracter les muscles du dos. C'est très douloureux et peu commode pour piloter une moto !
J'attendis le Sexo en haut de la Bastidonne et nous sommes rentrés tranquillou pour les 5 derniers kilomètres.

Me voilà donc en vacances. Lundi je décolle pour les environs de Valence pour rejoindre les Drômois et partir mardi pour Bercy et le concert de AC/DC et Aerosmith !!! Yeaaah !
Retour certainement mercredi en espérant le beau temps pour balader en moto.
Il faut aussi que je force un peu la dose sur le roller. Je ne sais pas démarrer ni freiner et dés que ça monte je me retrouve à rouler en arrière. J'ai l'impression d'être le Coyote dans le dessin animé du Road-Runner ! Je vais finir à Vidéo-gag moi, ça va pas traîner !
Enfin je vais profiter un peu des plages avant que les touristes les envahissent par dizaines de milliers et nous les pourrissent avec leur sacs plastiques, bouteilles, couches et autres canettes...
Et après ça crache sur le nucléaire et regarde Ushuaïa en famille ! Des américains en puissance j'te dis...
Allez bon week-end, amis lecteurs.

12 juin 2007

La technique de L'Archie

Tout comme il y avait une "Tactique du Raymond" lors de la coupe du monde de foot 2006 et même durant les éliminatoires de l'Euro 2008 (tactique qui consiste, je le rappelle pour ceux qui ne seraient pas des fans assidus de Téléfoot, à faire le boulot pour lequel il est payé. C'est-à-dire recruter les meilleurs joueurs français afin d'espérer ne pas être trop ridicules devant les Transalpins, les Transrhinaniens, les Transatlantiques Sud, les Transmanches... tout en envoyant se faire voir chez les Héllènes les outrecuidants journaleux sportifs qui s'imaginent être plus malins que lui en matière de recrutement footeux !) il existe donc une "Tactique de L'Archie".
Avant d'expliquer la tactique, il est bon de savoir à quel jeu L'Archie joue et dans quelle équipe.
L'Archie joue dans l'équipe de la Groussebouate et il est au poste d'électricien de maintenance (oui au cas où tu ne l'aurais pas compris pote lecteur, j'vas t'parler d'mon taf !)
Mais la Groussebouate n'est pas propriétaire de ses murs et donc demande de la caillasse au proprio pour que L'Archie puisse faire en sorte que tout le monde ait chaud l'hiver et frais l'été, puisse voir sur quelle lettre du clavier il tape et que ledit clavier soit alimenté avec l'ordi qui va avec... (enfin ça, c'est qu'une partie de ma sinécure...)
Mais la plupart du temps, quand L'Archie va voir son chef, voilà ce qui se passe :
Mai 2005.
- Chef, on a un gros problème avec la clim du bureau de Couillemol. Elle est en train de lâcher et les gars chargés de la maintenance ont diagnostiqué une mort imminente et me conseillent de la changer. Ca va coûter 10 k€.
- Quoi ! C'est pas possible ! Mais il a déjà chaud Couillemol ? On n'est qu'en mai !
- Il fait 30°c déjà chef, et les baies vitrées, c'est l'enfer...
- Ouais ben de toute façon, le Proprio n'a plus de budget pour cette année. On budgtera ça l'année prochaine. Fait réparer !
- Ok chef.
Mai 2006.
- Chef, on a de nouveau un problème avec la clim' du bureau de Trouduc, qui a remplacé Couillemol au bureau 226.
- Quoi ? Mais on l'a pas faite réparé cette clim' y'a un an ?
- Si chef, mais vous vous souvenez, j'avais recommandé un remplacement en me basant sur l'avis des frigoristes.
- Ouais, ils veulent faire du chiffre !
- Euh... non chef, eux ils font la maintenance. Ils font du chiffre quand on fait réparer, pas quand on remplace. Quand on remplace c'est une autre boîte qui fait les travaux. C'est un autre contrat cadre, rappelez-vous chef...
- Ah oui, bien sûr, je le savais !
- Alors on peut remplacer la clim' en rade, chef ?
- Euh, non.Le proprio n'a finalement pas budgéter ces remplacements, il faut refaire à neuf les bureaux de la Direction tu comprends. Alors Trouduc il attendra. On fera ça l'année prochaine.
- Ok chef. (L'Archie se demande s'il on ne le prend pas pour un crétin...)
Mai 2007.
- Allo L'Archie ?
- Oui chef ?
- On a un gros problème sur la clim' du bureau 226. Celle de Mou-de-veau, qui a remplacé Trouduc. C'est super embêtant parce que les systèmes de contrôle-commande qui s'y trouve ne supportent pas les fortes chaleurs et on risque de perdre le banc d'essai pendant les essais ultra importants de cette semaine.
C'est là que rentre en action la "Tactique de L'Archie" : le "laisse-pourrir" ou "appelle-moi quand t'as les narines dans le caca".
- Ah oui c'est embêtant chef... Ben je vais voir avec le correspondant du proprio pour voir ce qu'il peut faire.
- Non non, on peut pas L'Archie ! C'est trop important, les essais doivent se dérouler sans interruption !
- Ah ben oui mais là... On peut plus rien pour cette pauvre clim'. Faut remplacer. Et faut de la caillasse, chef. Pas de caillasse, pas de clim'; pas de clim', pas d'essais; pas d'essais, on change de chef, chef...
- Bon ok, je lance Sous-chef sur l'affaire pour en parler avec le Proprio. C'est vraiment trop important !!!
- Bien chef, a vos ordres chef, c'est clair et net chef !

Et voilà. Plus de stress au boulot pour L'Archie. Il fait même bosser ses supérieurs et ne se fait plus taper dessus par ses collègues excédés !
Ah c'est bientôt les vacances, et je me sens déjà les doigts de pieds en éventails !

10 juin 2007

Un bien plaisant mariage

Je redoutais d'aller au mariage de mon collègue de la Groussebouate. Peur des souvenirs, des regrets amers, d'être triste et tirer une gueule de six pans de long au milieu des tous ces gens joyeux.
Mais Heckle (oui... tu l'auras deviné, Jeckel c'est moi. On s'est donné ces stupides surnoms parce qu'on est épais comme des corbeaux étiques et bruns tous les deux...)(Ben ouais, j'ai jamais dit qu'on était des mecs subtils !) et sa femme on su faire un mariage réussi.
Les deux familles s'entendent comme larrons en foire, des fêtards des deux côtés, des amis non moins dans le coup et des collègues somme toute bien contents d'être de l'évènement et de pouvoir fêter ça avec elle et lui.
Parce que Heckle, c'est un bon gars, le coeur sur la main et quand des désistements de dernière minute ont libéré des places pour le repas, il n'a pas hésité deux heures et nous a offert de rester avec eux, un autre collègue de boulot et moi.
La cérémonie était sobre mais avec un bonheur et une émotion évidente. Des gens heureux que ces deux là s'unissent devant Dieu et les Hommes, comme on dit. Sortis de l'église, direction Manosque pour des photos de groupes sur les collines surpombant la ville. Et puis le long cortège s'est ébranlé pour Ginasservis, petit village perdu du nord du Var.
Et là, La fiesta ! Des rires, de l'alcool, des blagues, des jeux, de la musique, l'anniversaire de la Mamie, 88 ans, bien émue qu'on ait pensé à elle au mariage de son petit fils. L'animateur était un peu beauf, mais que veux-tu ami lecteur, ici c'est la province et surtout la Provence. On se casse pas le bonbon pour s'amuser ici. Les mariages, c'est dans la salle des fêtes du village. L'apéro, c'est au Pastaga. Le vin, c'est du Côtes du Rhône Village. L'ouverture du bal, c'est sur un slow de Bryan Adams. L'entrée, c'est un buffet où chacun se sert. Les gamins passent leur temps à exploser les ballons de baudruche. Les appareils photos jetables sur les tables, c'est pour prendre les gens qui ne se connaissent pas toujours mais se font des oreilles de lapin. Les culs coincés, z'ont pas leur place chez nous.

Bref, après cette semaine éprouvante, ce mariage simple mais tellement joyeux m'a un peu redonné du coeur au ventre. Non pas que je veuille remettre le couvert. Le mariage c'est bon pour les autres. Je veux bien y m'amuser et picoler et même entendre tous les copains me demander quand est-ce qu'on s'en met plein le cornet pour le mien. Même ça je l'accepte en rigolant, parce qu'après tout, ça fait partie du folklore. Les célibataire en prennent plein la poire aux mariages, c'est de bonne guerre. C'est vrai quoi, je vais lui donner une corde de pendu à Heckle (je sais super bien faire le noeud coulant, ouais M'dame !), il peut se payer ma fiole !
Ca fait du bien mais quand même, le lever à 9h30, 5 heures après le coucher, ça fait la trombine chiffonée. Les boulangères ce matin ne se sont pas privées de me le dire. Enfin, je ne leur en veux pas, l'une d'elle m'a demandé de l'amener au prochain mariage auquel j'assisterais. Ou même mieux, que je l'épouse !

Même pour rigoler, ça caresse l'égo dans le bon sens du poil (au fait...ça a du poil, l'égo ?).
J'espère que la semaine qui va commencer sera du même tonneau, vendredi je suis en vacances ! Hé hé hé...

07 juin 2007

Glou glou glou...

Comme je suis un mec bizarre (si si, c'est vrai) je suis constamment fatigué mais j'ai envie (enfin !) de me remettre au sport. Une nouvelle preuve de ma dualité... Je dois être schizo.
Malheureusement (oui, au cas où tu ne le saurais pas encore fidèle lecteur, je suis poisseux)(Non je colle pas, j'ai la poisse, banane !) chaque soir il nous pète un orage et le pays est trempé depuis des jours. Et moi, j'aime pas faire du basket ou du VTT avec un tuba, je trouve que ça fait cloche. Je te parle même pas d'aller faire du roller. Un Power Ranger avec un tuba et des roulettes sous les pieds, c'est pas ce qu'il y a de plus fun comme look.
C'est pas que je cherche à plaire, mais si je pouvais éviter de faire fuir les gens (oui les filles surtout...), pour commencer, ça serait pas mal !
Déjà que je déroge à ma sacro-sainte décision de ne plus faire de moto sous la pluie (ben oui, ça me démange d'essorer la poignée)(tss tss tss...je te vois venir avec tes gros sabots !)(Pas de ça ici ! Oh non ! C'est un bar correct ici monsieur !)

Bref j'ai de nouveau envie de ne rien faire chez moi, les sales rumeurs à la Groussebouate se confirment je n'ai donc aucune velleité de faire du zèle, loin s'en faut, et "le loup en moi" qui a refait son apparition me fait craindre la foule et le monde. A tel point que de penser à faire les courses m'angoisse à me filer la nausée. Quand je te dis que je suis un type cinglé !

Et tous ces barjots qui se marient et t'invitent à l'église et l'apéro... Franchement ça me fout les jetons ! J'ai le cerveau qui turbine comme cette demoiselle et y'a pas moyen qu'il s'arrête (ça va peut-être de paire avec la poisse...). Je m'enfonce de nouveau, je coule et me noie. J'arrive pas à me sortir de cette mouise de l'esprit et chaque fois que je crois avoir le pied sur la terre ferme, je glisse de nouveau.
Je te souhaite bonne nuit camarade. Oui je sais il est tôt, mais là faut que je m'évade... Même dans un cauchemar, m'en fous, mais ailleurs. Faut que je file ailleurs.