31 janvier 2008

Ca se précise...

...ce remplacement de bolide. Hier le papier réclamé il y a deux semaines à la "mutuelle des gens qui roulent en deux roues motorisés" est enfin arrivé. Montpellier-Monbled : 180 km en 12 jours soit une moyenne horaire de 625 mètres... Le facteur devait être tétraplégique et son fauteuil roulant certainement chez Veritas pour le contrôle technique !

Oui tiens petite info : il y a de gros malins chez nos dirigeants qui veulent absolument pomper du fric quelque part et il se peut que les motos doivent bientôt sacrifier au sacro-saint sésame du CT. Ce qui prouve bien que ces couilles molles en cravate ne savent pas ce que veut dire posséder une moto. La révision d'une moto a lieu (en grande majorité) tous les 6000 km. Ce qui signifie que nombre de motos passent chez un mécano (un vrai, généralement ce sont des passionnés) deux voire trois fois par an pour être examinées sous toutes les coutures, être vidangées, leur chaînes retendues, les plaquettes de frein scrutées et éventuellement remplacées ainsi que le liquide de freinage, les feux contrôlés et reréglés, les rampes de carbus (pour ceux qui en possèdent encore : vive le air/huile !!!) recalées, etc... Tout ça pour dire qu'un motard chouchoute et soigne sa monture sans qu'on doive lui botter le train pour le faire ni lui faire cracher 60 euros pour qu'un type recalé au BEP mécanique tourne autour de sa machine comme une poule qui aurait trouvé un écrou M12...

Bref, mon changement d'assurance est quasi terminé. J'ai rendez-vous demain avec le conseiller financier de ma banque de facteurs pour qu'il me lâche ma caillasse qui dort depuis près de 8 ans sur mon PEL et j'ai envoyé un mail à un concessionnaire dont une annonce m'intéresse grandement. Donc, avec un peu de chance, Archie va bientôt rouler dans un carrosse presque neuf qui ne risque pas de le larguer à tout moment !

J'ai aussi commandé mon p'tit meuble que je vais devoir bricoler et je cherche un truc qui pourrait remplacer le machin en panneau de particules (beurk, je n'aime rien tant que le bois massif !) qui supporte ma télé et qui pourrait aller avec ma nouvelle bibliothèque-escalier.
J'ai bien essayé de faire une compo avec des petits meubles en dessinant approximativement les formes mais il faudrait que j'aille carrément dans le magasin concerné pour faire un essai grandeur nature, au Pontet près d'Avignon. Mais c'est un coin qui me rappelle un peu trop de mauvais souvenirs...

Bref, tous ces petits projets un peu flous commencent à s'éclaircir et devenir plus consistants.
Cet après-midi, dés que j'aurai le droit légal de me casser de chez moi, direction un magasin de bricolage pour voir ce qu'ils proposent comme teintures wengé et les conseils qu'ils peuvent me prodiguer.
Quand j'aurai un peu avancé dans tout ça, je crois que je vais chercher un prof de guitare dans le coin. Tous les jours j'arrive à prendre plaisir à gratter un peu. La dextérité revient doucement, mais mes doigts souffrent de ne pas avoir pratiqué régulièrement. J'ai le temps...

30 janvier 2008

Ca fait réfléchir le repos... C'est fatigant !

Hier la tension avait baissé : 14/10. Encore trop élevée mais le médecin m'a dit qu'à mon âge je devrais pouvoir m'en remettre sans trop de mal ni de conséquence. Sauf qu'ensuite j'ai été au resto avec les collègues du boulot.
Mon collègue qui était en mission dans un arsenal pour bosser sur le Grobato, qui était soi-disant indéboulonnable jusqu'en 2009, a été rapatrié manu-militari par le chef de la Groussebouate pour assurer l'intérim. L'autre collègue qui était depuis deux mois en arrêt pour dépression a enfin reçu sa nouvelle affectation et ne reviendra dans mon service que pour déménager son bureau...
Résultat des courses : quand je vais revenir ça va être de nouveau le même cirque. Archie tout seul pour assumer tout le merdier. Ce matin, j'ai à nouveau mal à la base du crâne, la tension est remontée. Et faire le yoyo avec sa tension je ne crois pas que ce soit une très bonne chose, quel que soit l'âge du capitaine !
Revenir bosser à la Groussebouate me dégoûte, je n'ai pas envie d'aller bosser pour ces crétins. Nous sommes dirigés par des gestionnaires, des mercenaires qui restent 3 ans à leur poste le temps de presser le citron et retirer le max de jus et qui s'en secouent la nouille de savoir d'où vient le fric et qui le leur fait gagner.
Du coup, je vais intensifier ma candidature lancée en début d'année dans la BigOrganization.

J'ai trouvé ce que je veux comme bibliothèque pour remplacer mes étagères. Un truc tout simple, en forme d'escalier formé par des carrés. Je vais le prendre en bois brut pour le teindre ensuite en brun foncé (wengé qu'ils appellent ça... chais pas d'où ça sort), comme mon canapé. Je vais bricoler, poncer, teinter... Faire enfin de mon appart' un endroit personnel, que j'aurai choisi et même fabriqué en partie. Je reste fatigué dans ma tête, mais j'ai des (petits) projets auxquels je tiens enfin. Le fait d'être seul ne m'angoisse plus autant, je m'efforce de gratter ma guitare chaque jour un petit peu, essaie de savoir ce qui me ferait vraiment plaisir d'avoir comme activité en dehors de chez moi. Je pense à prendre des cours de guitare, m'inscrire à nouveau dans la salle de sport où j'allais il y a deux ans, si j'avais un endroit pour bricoler je récupérerai bien une vieille guimbarde des années 60/70 pour la retaper (mais bon, dans le coin, une vieille grange ou un hangar ça se loue un bras et un oeil !)... Enfin bref, je pense enfin à me faire plaisir, à prendre soin de moi et de mon environnement (et comment financer tout ça aussi...)
Et c'est plus dur que tu ne l'imagines mon pote ! Ca paraît tellement égoïste, égocentrique et j'me-la-joue-perso que j'en culpabilise... Mais si je veux enfin être un type bien dans sa peau et agréable, mieux vaut que je commence par me contenter avant de satisfaire les autres.
Charité bien ordonnée commence par soi-même... Z'avaient p'têt bien raison les Anciens !

29 janvier 2008

Toujours pas calme

Voilà, je sais que je ne vais pas encore super bien. Je me suis énervé. Au téléphone, truc débile vraiment...
Il y a 11 jours j'ai appelé mon assurance pour avoir un relevé d'informations, le papier que te demande systématiquement ta nouvelle assurance. Des fois que tu leur aies menti sur tes sinistres, ta malchance ou tes bêtises au volant !
Bref, hier je ne suis pas sorti de chez moi et forcément je n'ai pas eu le courage de descendre les deux étages pour ouvrir ma boîte aux lettres (pourtant il faisait 'achement beau ! Même que j'ai laissé les fenêtres ouvertes toute la journée !). Ce matin j'ai bien été obligé de mettre mon museau de louveteau dehors, parce qu'il n'y avait plus de pain dans le congélo. -Oui je congèle mes 3 baguettes toutes fraîches, comme ça chaque matin j'ai du pain frais et chaud sans nécessairement rouler jusqu'à la boulangerie. Je suis un peu feignant et écolo parfois...- Donc en revenant de la boulangerie j'ai jeté un oeil dans la cage à papiers.
Rien.
Enfin, il y avait mon magazine télé (ben oui, avec ma banque qui trimballe le courrier j'avais des promos sur des abonnements de magazines, j'ai pris ça. Comme ça, pas besoin d'aller en centre ville, chercher désespérément une place de parking gratos -espèce en voie de disparition même dans les bleds comme le mien de 23000 âmes- de faire la queue au milieu des papis/mamies qui trifouillent leur monnaie pendant deux plombes pour payer leur Télé-Star et leur carnet de timbres et finissent par sortir un billet de 50 voire 100 d'une liasse épaisse comme mon poing, ou encore des alcolos du bar d'à côté venus jouer au loto ou au millionnaire à gratter... associal, moi ?) et les inévitables tracts en couleur de nos prétendants à la mairie de Monbled (bravo la sauvegarde de nos arbres et la non pollution avec les encres et autres solvants).
Mais du relevé d'informations de mon assurance, mutuelle des gens qui roulent à moto et qui étaient en colère dans les années 80, pas de trace.
J'appelle. Trop tôt. 8h35 dans les bureaux doit encore y avoir la pauvre femme de ménage qui bosse de nuit à ramasser les ordures et balayer les poussières des fax, imprimantes et autres photocopieurs... Ca m'a toujours étonné ça : pourquoi dans l'industrie et les entreprises de production l'horaire des gens présents la journée commence à 7h30 et dans les bureaux les plus courageux et matinaux débarquent les yeux ensommeillés à 9h, râlant le café à la main parce que le soleil vient tout juste de se lever et que, franchement, c'est pas une vie que de se lever aux aurores ? Surtout qu'en plus ce sont les premiers à se barrer à 16h parce que les petits sortent à 16h30 et qu'il faut aller les chercher à l'école !!!
Bon, 9h05 je rappelle. Je tombe sur une jeune femme, jolie voix. Dommage, elle va en prendre plein les oreilles mais bon, elle n'a qu'à me passer le patron si elle préfère. Elle m'apprend que le papier est parti le 23. 5 jours pour décoller des bureaux de Montpellier... Il avait peur des intempéries ou quoi ?
Nous sommes le 29. 6 jours depuis son départ. Il vient en carriole tirée par une mule, mon relevé d'infos ? La pression commence à monter et je lui dis que ça ne leur plaît peut-être pas que je quitte leur giron mais que ça n'est pas une raison pour faire traîner les choses. Elle me rétorque que ça n'est pas dans leur habitude. C'est vachement bien imité en tout cas, lui dis-je.
Bref, je me suis énervé pour de bon parce que je trouve que c'est se foutre de la gueule des gens que de mettre deux semaines pour envoyer un papier, alors que tu as 48 heures pour faire parvenir à ta caisse d'assurance maladie ton arrêt de travail. Cela dit, c'est vrai que quand tu es en arrêt maladie, tu n'as rien d'autre à glander que de t'occuper des papiers...
Bref, si j'avais été dans un bon état de santé, je ne me serais peut-être pas emporté ainsi. Lorsqu'elle m'a dit qu'elle ne pouvait pas faire plus, ni m'apporter le papier dans ma boîte aux lettres, je lui aurais répondu que j'aimerais bien parce qu'elle avait décidément une très jolie voix. Bon, faut se méfier des voix, parce qu'il n'y a rien de plus trompeur. Demande à Ulysse...

Je me suis aperçu que j'avais oublié de prendre mon médicament hier soir. Ca explique que j'ai passé une nuit plus agitée que ce week-end et que je me sente un tantinet tendu... Je vais faire un tour dans la douche, bien chaude. Ensuite je saute sur mon fidèle destrier voir le toubib pour qu'il me prenne la tension et je file au resto manger avec les potes du boulot. Oui je sais, je devais déconnecter mais visiblement ça leur tient à coeur qu'on se fasse un casse-dalle ensemble. Qu'à cela ne tienne, j'irai. Je finirai de vider ma bibliothèque cet après-midi et j'en profiterai pour demander à l'Ingé, le Père du Sexo, s'il n'a pas une ponceuse électrique. J'ai envie de teinter mon lit en brun sombre pour que tous mes meubles soient un jour de la même teinte (ou presque...)

A demain

28 janvier 2008

Vacances forcées

Me voilà confiné chez moi jusqu'au 8 février, tous les jours de 9h à 11h et de 14h à 16h.
Ce week-end chez les Drômois j'ai réussi à m'endormir et bien dormir. Pas d'angoisse, pas de pensées perturbatrices, même pas de culpabilité. S'il suffit d'avoir une dizaine de clampins ignares pour tenir mon poste, eh bien qu'ils en profitent : je vous laisse la place pour minimum 15 jours.
Bon vent !

Du coup, je vais avoir le temps de ranger mon appart' qui ressemble à un vaste foutoir d'étudiant (ben oui, j'avoue, un homme seul se laisse facilement aller à faire traîner ses fringues, ses bouquins, son courrier, ses clefs, sa guitare, ses magazines de moto et de musique, ses bottes...) et de chercher de nouveaux meubles pour remplacer les étagères en pin (qui se prennent pour la Tour de Pise) et me trouver un sommier (parce que j'en ai ma claque de dormir sur mon super matelas à même le sol !!!).
Il y a une vraie prise de conscience depuis ma dernière séance avec le Marabout. Il n'y a pas de place pour quelqu'un d'autre dans ma vie, ça n'a aucun sens de sortir avec une femme aujourd'hui. J'ai bien trop de choses à changer et à mettre en place. A commencer par ma santé que j'ai négligée des années durant sous prétexte que j'étais jeune et que j'encaissais sans broncher les coups, les chutes à moto, les entorses, les cuites, les nuits blanches, les ruptures et autres meurtrissures de l'âme...
A bientôt 35 ans, le corps est encore capable d'encaisser beaucoup de choses, mais pas sans une certaine hygiène de vie, ni certaines précautions. Le camping à la maison c'est valable pour les jeunes couples qui viennent d'emménager et à qui il reste les peintures à faire, la cuisine à aménager et la salle de bain à bâtir.
Comme j'ai décidé de prendre enfin soin de mon mental et d'envisager la vie autrement, le reste de ma vie doit suivre. Les meubles dépareillés ça va gicler, les papiers qui traînent depuis des années, ça va se faire trier et archiver, le lit va être remonté et un sommier va prendre place à l'intérieur pour avoir des nuits paisibles et réparatrices (en plus ça m'évitera d'avoir l'air froid du ras du sol dans les narines !), la commode qui tient debout parce que les vêtements la tiennent de l'intérieur va terminer en copeaux et une belle armoire avec penderie (costaud il la faut, parce que la veste d'hiver de moto ça pèse environ 6 kilos !) va la remplacer.
Bon c'est sûr que tout ça ne va pas se faire dans les 15 jours, hein... Je suis pas Bolloré moi ! Et j'ai un bolide à acheter pour remplacer ma trapadelle ! Là aussi je vais m'en occuper fissa, parce que j'ai déjà changé d'assurance pour le mois d'avril, j'ai plus qu'à trouver le merveilleux carrosse avec ses centaines de chevaux de courses !!!
Mais bon, le sommier et la bibliothèque ça va être du rapide, parce que ça devient urgent. Tiens d'ailleurs, je te laisse ami lecteur, je vais trier mes bouquins et faire la poussière...

Tchô...

24 janvier 2008

Il faut vous calmer, M.Archie...

Voilà deux mois que je bosse seul dans mon service, 7 mois que je suis seul à assurer 80% de la charge. L'effectif d'origine est de 3. La charge de boulot, pour 4 voire 5 personnes.
Depuis une semaine je ne dors que 3 à 4 heures par nuit, obnubilé par les tâches et les responsabilités qui m'incombent. Les idées qui trottent dans la tête et me tiennent éveillé jusqu'à 1h, 2 heures du mat'... Réveillé à 4h30, 5 heures les bons jours, angoissé par la montagne de boulot qui m'attend et que je sais ne pas pouvoir tout abattre... Le retard qui s'accumule, le big chantier qu'il faut gérer, les avaries, les procédures à écrire, celles à faire évoluer, les installations à modifier, les compte-rendus, les réunions, l'avenir de mon boulot qui s'assombrit violemment par des phrases de la part de la direction du genre "On va mutualiser votre job les gars : on préfère avoir 12 personnes extérieures qui ne connaissent pas les installations et qui mettront 2 ou 3 fois plus de temps que vous pour tout remettre en route, que 2 de chez nous qui maîtrisent tout..."
Consternant. Décourageant.

Ce soir je suis allé chez le médecin. Plus possible de rester dans cet état. Je lui parle de tout ce que j'ai à faire, ce que ça me provoque, le stress, le surbooking...
Il prend ma tension : 18/11 moi qui suis à 13/8 depuis des années !!!
"Ecoutez M.Archie, il faut vous calmer et vous reposer ! Parce que sinon vous allez avoir de gros problèmes !"
15 jours d'arrêt, reprise d'anxiolytiques, lettre au médecin du travail, nouveau rendez-vous la semaine prochaine pour voir où en est ma tension...

L'année prochaine, les copains, ne vous fatiguez pas à me souhaiter la bonne santé. Ca marche pas.

18 janvier 2008

La danse des mots

Aujourd'hui je crois que j'ai craché tout ce que j'avais sur le coeur au Marabout. Et il a parlé plus que d'habitude. J'entends ses phrases en boucle dans mon crâne.
"Vous n'êtes pas prêt, laissez-vous du temps"..."vous vous mettez de la pression tout seul"..."ne vous fixez pas de limites, les temps ont changés"..."vous aurez une femme, un enfant, quand cela aura un sens"..."vous voyez les relations amoureuses négativement, uniquement comme un ensemble de contraintes alors qu'il s'agit avant tout de compromis"..."nous vivons dans une société qui vit par l'image, les couples se séparent dés qu'ils dépassent le stade du narcissisme pour entrer dans la phase de l'entente intellectuelle"..."Vous devez vous sortir de l'esprit les schémas classiques du couple, les gens ont leurs enfants très tard de nos jours"...

Voilà pourquoi je me sentais si mal à l'aise avec la Fille de l'Est. Et toutes les autres avant elle et l'Ex-Future-Madame-Archie. Pas prêt, pas d'entente au delà du plaisir de l'image de l'autre, pas de sens dans les relations, figé dans des carcans éducatifs familiaux et religieux...
Je dois apprendre et comprendre que j'ai le droit de profiter et de vivre comme j'en ai envie et ne pas me fixer de limite ou d'objectif à atteindre. Tout arrivera en son temps, lorsque cela aura un sens pour moi et dans ma vie. Et que je verrai cela positivement.

J'ai tourné une page, le passé me fait moins mal. Mais l'avenir me fait toujours peur. Alors je me répète toutes ces phrases et ces bribes de réflexions. Je sais qu'il a raison mais ce sont des pièces d'un puzzle. Je sais que tout ça s'imbrique logiquement et qu'il manque encore des pièces. Importantes. Mais celles que je possède déjà me permettent d'avoir une explication à ce que je ressens et d'y remédier un peu.
Je savais que ça serait long mais comme lorsqu'on approche de la mer et qu'on pense la voir derrière la prochaine colline, on se rend compte qu'on est encore loin et qu'il y a une autre colline, une autre vallée, encore une forêt, d'autres obstacles... Tôt ou tard on va toucher au but et on la verra, mais le chemin semble s'allonger au lieu de se réduire.

Le quatrième épisode me verra certainement moins volubile. Ca va être au Marabout de causer je crois. En attendant, les mots dansent et tournent comme des derviches. J'espère comprendre bientôt les figures...

17 janvier 2008

Fatigué


Demain c'est le troisième épisode avec le Marabout. A l'aube : 8h00 à Aix. Ca veut dire rouler vers 7h du mat' en moto... Ca va être velue comme balade... Ensuite direction la probable future assurance.

J'ai pas fini de vider mon sac chez le Marabout. Encore des choses à dire, des peurs et des pensées négatives à mon égard. Je pense qu'il le sait. Faudra aussi que je lui parle du boulot. Je fatigue très vite avec la charge qui m'est attribuée depuis quelques mois et encore pire depuis que mon collègue est en arrêt pour dépression. Et quand je suis fatigué, automatiquement le moral s'écroule. Alors j'ai pas envie de me faire arrêter parce que ça créerait de gros soucis à la Groussebouate, mais à force de dire et d'entendre que des types indispensables y'en a plein les cimetières, ben ça a fini par rentrer. Et je me privilégie avant mon taf ! Du coup je suis dorloté, tout les chefs s'inquiètent de savoir comment je vais et quand je leur dit que je suis claqué, ils font dans leur froc.
Même pas ça me fait plaisir, parce qu'ils faut en arriver à un point de rupture pour que les choses bougent (enfin bougent... la hiérarchie se demandent enfin si peut-être il ne serait pas d'actualité de penser à refléchir sur une éventuelle proposition de réunion qui aurait pour thème entre autre, l'évolution de l'organisation et de la gestion du personnel dans le secteur d'Archie...)
Mercredi j'ai failli appeler le Marabout pour qu'il me prépare un arrêt de travail. Mais j'ai attendu de voir comment je me sentais ce matin. J'ai pu récupérer parce que je ne me suis pas réveillé à 4h comme j'avais l'habitude de le faire ces derniers temps.
Mais demain, c'est lever dés potron-minet et les coucougnettes au congélo ! Samedi, direction le concessionnaire Mazda d'Avigon pour prendre contact et voir s'ils me trouveraient pas une RX-8 qui m'intéresserait, puis retour vers Riez à l'opposé vers l'Est pour passer voir des amis. 250 bornes dans la journée... Le soir c'est soirée Zen à la piscine de Dignes-les-Bains : musique en sourdine, lumière tamisée, massages... Retour à Riez et fin de soirée prévue au dijo/playstation. Dimanche je crois que je vais hiberner !

Bon week-end à tous.

14 janvier 2008

Crise de la trente-cinquaine

Je commence à avoir une attitude normale en ce qui concerne ma vie sociale. Le fait d’avoir des sorties entre amis de prévues ne me provoque plus ces angoisses à me rendre malade et qui parfois me faisaient annuler des soirées. J’y prends même un certain plaisir et voire, une certaine impatience m’habite avant d’aller à mes rendez-vous.
En revanche sortir avec des couples déclenche à coup sûr un blues sitôt rentré -seul- dans mon repaire… Blues qui se prolonge bien souvent le lendemain et même quelques jours après. Oui, être seul commence à me peser. Ca m’inquiète aussi.

J’ai bientôt 35 ans et n’ai ni femme ni enfants ; pire, je viens d’entamer une psychothérapie qui va durer certainement plusieurs mois ou années. Et tant que je n’aurais pas atteint un certain niveau de compréhension de mes problèmes, aucune relation amoureuse, sérieuse ou non, ne me sera possible. Alors de voir l’horloge de ma vie égrener les saisons à une telle vitesse m’effraie.
Tout le monde me dit que 35 ans ça n’est pas vieux, mais je trouve ça bien hypocrite. Recommencer une vie amoureuse à 38/40 ans, quand on a déjà eu des enfants et un amour sérieux je comprends qu’on puisse trouver cet âge "jeune". On a vécu une vie déjà...
Mais lorsqu'on n’a rien vécu d’autre que 11 mois de vie commune avec une gamine partie dans les bras d’un autre à 9 mois de son mariage, avoir une relation amoureuse sérieuse à mon âge c’est tard. Très tard. Trop en tout cas pour envisager autre chose qu’une relation.

Mon rêve d’avoir des enfants un jour s’éloigne chaque jour un peu plus. Un premier enfant à 40 ans ? Se retrouver avec un ado boutonneux et rebelle à la maison à 55 balais ? Devoir faire des activités sportives, dangereuses ou épuisantes avec un jeune gars de 18 ans à près de 60 ans ?

Non ça n’est pas sérieux.

Alors oui, forcément je me dis que j’ai quand même raté quelque chose dans ma vie et ça je ne pourrai jamais le rattraper. Je suis obligé d’attendre, patiemment, que tout les morceaux de mon p’tit cerveau se recollent dans le bon ordre avant d’envisager quoi que ce soit.

Une collègue de boulot m’a croisé cet après-midi et m’a demandé quels étaient mes projets pour 2008. Je suis resté bête et n’ai rien pu lui répondre d’autre que "retrouver la santé et changer de voiture…" C’est nul, on dirait un gars de 50 balais qui vient d’avoir un infarctus ! Et pourtant c’est la stricte vérité.

Vieillir me fait peur, parce que mon corps a 35 ans et que mon esprit n’en a pas vécu autant ! J’ai l’impression d’être un ado qui a des problèmes relationnels, timide et coincé avec les filles !!! Je ne connais finalement rien de la vie, à part les ruptures, les impôts et les problèmes de bagnoles !!!

J’aimerai avoir un peu de bonheur, avant d’être gâteux et de mourir…

11 janvier 2008

Et si je me barrais... hein ?

Ce week-end je vais rédiger à nouveau mon CV. J'ai postulé dans une organisation de ouf sur le net et il faut que je leur télécharge mon CV. Comme il y a 10 ans quand j'étais un jeune crétin tout frais émoulu de l'école (oui, je sais, à 25 ans BAC+2, on n'est pas frais émoulu... J'ai pris mon temps, c'est tout ! Tout le monde n'a pas le cerveau de Stephen Hawking)

J'ai postulé sur une impulsion, l'envie de bosser sur des installations high-tech et aussi par appât du gain. Devenir fonctionnaire international et palper en salaire net ce que je gagne en brut aujourd'hui, ça me botte ! Et puis à la Groussebouate je pense qu'ils nous prennent pour des trouducs et si j'arrive à me barrer sans lâcher le morceau trop tôt, ça me ferait bien marrer !
Mon collègue en arrêt maladie depuis un mois pour dépression est prolongé d'un mois et ça devrait durer. Me voilà donc seul, avec deux p'tits jeunes en apprentissage (ça bouffe un temps fou un stagiaire !), à un poste d'ingénieur moi qui ne suis qu'un petit technicien de bas étage. Non content de cette situation, la hiérarchie à eu l'extrême obligeance de passer un contrat avec un sous-traitant pour me coller " un technicien qui m'aidera dans ma tâche..."
Parce qu'embaucher un mec de terrain que je formerai à long terme, visiblement ça leur a pas tapé dans le pois chiche. Non, mieux vaut que je me fasse chier un an avec un gars qui partira en janvier 2009.

Ben moi je vais voir si je peux pas me casser avant. Juste pour faire chier. Et multiplier mon pouvoir d'achat par deux et vivre à la montagne. NA !

08 janvier 2008

Barre à mine, canetons et coup de gueule.

Ce matin en me levant, à la place du muscle qui se situe dans le dos le long de la colonne vertébrale j'avais une barre à mine. En acier trempé. Un truc qui roule sous la peau, incompressible, brûlant et hyperdouloureux-putain-sa-mère-ça-fait-un-mal-de-chien-
bordel-de-cul-de-pompe-à-merde !
Me suis trimbalé avec toute la journée... Suivi par mes p'tits poussins...

Ah oui, je t'ai pas dit pote littéraire, mais au boulot, comme visiblement je ne suis pas assez chargé et super nombreux -dans mon secteur nous sommes 1 : moi, c'est énorme...- j'ai un apprenti qui fait un BTS en alternance (pour deux ans avec nous) et un stagiaire qui fait aussi un BTS mais qui n'est là que pour trois semaines. Alors pour faire quand même mon taf et qu'ils apprennent un peu des trucs sur le monde du travail (et le nôtre en particulier) je les fait me suivre. J'ai l'air d'une mère cane avec ses deux petits canetons...

Heureusement, j'ai retrouvé une certaine énergie et je réussi à concilier tout le merdier du début d'année avec les reprises des essais et la maintenance à réaliser et tout ce qu'on a laissé en plan en 2007 en espérant qu'au passage en 2008 tout serait arrangé (ce qui comme croyance, tu t'en doutes sûrement, est une parfaite arnaque !)
Donc tout est reparti comme avant -en pire- sauf que pour le moment je tiens le choc grâce aux p'tite pilules et que je me fous que ça finisse par merder. Ce qui au fond, me permet de travailler sans pression. Alors c'est pire, mais finalement je m'en branle !

J'ai cessé de sacrifier au sacro-saint JT du soir. Marre d'entendre sans cesse parler des mesure du Nain aux Amphètes qui s'envoie en l'air avec l'autre pouf (tu parles que ça l'a miné quand la Mère Pète-Sec s'est barrée, ça devait faire un moment qu'il se tringlait la Carla !).
Je déteste la fumée de cigarette et les endroits enfumés, manger dans un resto avec un fumeur etc. Mais là... Merde, un café c'était (je parle au passé parce que ça ne l'est plus à mon avis) le dernier espace de liberté. Tu pouvais te prendre une caisse et t'envoyer une cartouche de mégots sans qu'on te fasse un deuxième trou au cul. Maintenant, s'il t'arrive une bricole ou que tu en provoques une à cause de l'alcool, le cafetier en prends plein sa carafe et tu ne peux plus tirer une taffe là ou t'achètes ton tabac !!! Tu vas voir qu'un jour ils vont nous pondre une loi qui interdit de boire de l'alcool au bar !!!
J'ai aussi entendu dire qu'ils veulent garder en taule les types considérés comme dangereux lorsqu'ils ont tiré leur peine. Alors je compatis à la douleur des parents qui ont eu leurs enfants violés et torturés par des tarés. Personnellement, si ça m'arrivait, je n'aurais qu'une envie : dessouder le cinglé. Mais sortir une loi qui dit "toi on te recolle en cabane parce que tu vas faire une connerie un jour" ça me rappelle un film avec Tom Cruise... Bientôt on va te sortir ton ADN à ta naissance et si t'as un gène de travers tu passeras ta vie derrière des barreaux ou en cellule capitonnée...
Le JT, pour ma p'tite tête malade et mon coeur sensible, c'est devenu le petit musée des horreurs.

Tiens, rien que pour faire chier le monde, les bien pensants, les écolos à la petite semaine je revendique haut et fort que je bosse dans le nucléaire et que la bagnole que je me paie dans trois mois crache ses 270 grammes de CO2 au kilomètre et consomme 11 litres au cent bornes !!! Je bois du whisky, parfois à m'en faire péter les neurones et je me suis envoyé une secrétaire juste parce que j'avais envie de la baiser (bon elle aussi était en manque et était prête à le faire avec presque n'importe qui) ! Je roule à moto et parfois je me permets de faire claquer un chrono et me tape des 220/240 à l'heure sur l'autoroute à 2 heures du mat' (je suis pas totalement cintré non plus...)!
Alors à tous ceux que ça a énervé ou choqué je vous pisse tous à la raie. Je sais qu'un jour je peux me faire choper, payer cher mes moyens de locomotion, mes beuveries ou mes parties de jambes en l'air. Mais je le vous dis franchement : faites comme moi, de temps en temps profitez de vos libertés et payez-vous un chemin de traverse, parce qu'il se pourrait qu'un jour, nous n'en ayons plus du tout l'occasion !!!

05 janvier 2008

My Way

Hier en rentrant de chez le marabout du teston j'ai pris ma guitare, juste histoire de passer le temps jusqu'à ma série du vendredi. J'avais pas envie de gratter une des chansons que j'avais l'habitude de jouer et je me suis demander ce que j'avais envie d'entendre. Et j'ai pensé d'un coup à cette chanson. My Way.
J'ai cherché un peu les accords... Ré... Ouais, doit y avoir un Fa# dans le coin... Bon allez je cherche la partoche sur le Net ! En quelques secondes les paroles et les accords apparaissent à l'écran. Une facilité déconcertante au premier abord. Accords simples, quelques accords 7ème mais rien de bien violent. Mais arriver à jouer dans le tempo, enchaîner correctement les accords, trouver son interprétation... Ben au début ça sonne pas comme avec Elvis !!!

Depuis hier soir, une seule chanson vit dans mon appart'. Une seule partoche est affichée sur mon ordinateur. Mes doigts ne courent sur la guitare que pour jouer... My Way.
Tant que je n'arriverai pas à sortir une interprétation potable je ne lâcherai pas l'affaire, je ressens ce besoin que j'ai eu lorsque j'ai appris "Is there anybody outhere ?" des Pink Floyd. Des jours durant j'ai fait saigner mes doigts sur les cordes jusqu'à connaître mon jeu par coeur.
J'ai déjà mal, mais je m'en fout.
Après, faudra que je me trouve une voix, parce que si je chante juste, ben c'est toujours pas Elvis !!!

03 janvier 2008

The first working day of 2008

Premier jour de boulot de 2008. Premier jour aussi alors que je suis sous p'tites pilules.
Le matin ça allait, pas spécialement de pêche mais comme ça n'était pas le feu non plus... La Groussebouate n'a pas encore fait le plein de ses vaillants travailleurs. Il en reste qui flemmardent encore un peu avant de retourner au pressoir ! Z'ont ben raison, s'ra toujours assez tôt pour se faire traire jusqu'à la moelle !
Evidemment, comme ça fait deux semaines que je ne mange quasiment plus le midi parce que jai le coeur un peu à l'envers et pas du tout envie de bouffer, ce midi ce fut assez dur. Rien que de sentir l'odeur de la ripaille me retournait l'estomac et me filait la nausée.
Je me suis forcé à prendre quelques crudités, un yaourt (que je n'ai pas pu finir, trop sucré avec les fruit dedans !) et une pomme (que j'ai ramené à la maison, la boufferai ce soir...)
Je ne sais pas vraiment si c'est à cause des médocs ou si c'est une conséquence de la dépression. Si vraiment c'était la dépression j'aurai commencé à ne plus manger depuis longtemps. A aucun repas. Là c'est uniquement le midi, quelques heures après la prise des p'tites gélules... Mais bon, il n'y a pas d'indication sur les effets indésirables concernant l'appétit : vertiges, transpiration excessive, anxiété, bouffées de chaleur et troubles de la miction (bon jusque-là rien de tout ça) nausées, vomissements, sécheresse de la bouche, etc. etc.etc.
Bon, peut-être l'effet de nausées ?

L'après-midi dur. Pas envie de bosser, fatigue, sentiment d'être un peu débordé par le boulot... Du coup j'ai fait une liste des choses à faire qui méritent une attention assez immédiate. Ca concrétise un peu et limite le sentiment de débordement. Mais ça donne pas envie de bosser. Du coup j'ai fait du classement et de l'archivage. Pas besoin de réfléchir -ou très peu- et ça débarrasse le bureau !

Par contre demain je dois aller sur Aix et pour ça je dois y aller à moto (parce qu'à Aix se garer est un enfer et puis comme ils sont tous pétés de thunes ces Aixois, il prennent tout le monde pour des américains et l'heure de stationnement te paierait presque un plein d'essence !). Or demain c'est tempête à tous les étages, pluies diluviennes, vent à décorner les taureaux... Le Jour d'Après quoi !!! Ca va être rock'n roll je le sens...

01 janvier 2008

Une dose d'optimisme

Bientôt deux semaines que je me soigne pour la dépression. L'envie de dormir en cours de journée s'estompe, même aujourd'hui alors que je suis rentré à 7h du matin du réveillon et que je me suis levé à 9h30. J'ai la tête dans le cul jusqu'aux aisselles mais sinon je gère.
Toujours pas d'appétit en revanche le midi.

Le réveillon hier soir était une réussite. Des amis, une ambiance folle (voire même chaude !), de la musique mais... Car il y a un mais. Je suis une pièce rapportée dans ce groupe, ce sont des amis du Sexo et de sa femme qui vont tous au même bar à salsa. Je les admire, ils sont beaux et gracieux, cette musique envoûtante et ces mouvements si fluides sur ce rythme latino c'est... WOW ! Je te l'ai déjà dit ami lecteur, je suis admiratif des gens qui arrivent à réaliser des choses dont je suis incapable. La danse fait partie de ces choses.
Alors forcément, même si le Sexo non plus ne danse pas la salsa, je me suis quand même senti à part. Déjà que je me sens pas spécialement appartenir à un quelconque groupe. La dépression t'isole. Tu perds toute envie, de bouger, de t'amuser, de sortir, de prendre du plaisir, d'apprécier ce que tu vois-sens-touche-entends-goûtes... A la fin je suppose que tu perds toute envie de vivre, évidemment. Lorsque tu n'as plus aucune envie, de rien, pas même du silence, pas même du bruit de la vie, pas même de l'amour que l'on peut te porter, pas même de toi vivant, respirant, ressentant... Quelle est la seule issue ?

Je te rassure je n'en suis pas encore là. J'ai réagit avant, parce qu'il me reste encore des envies. Depuis deux ou trois jours j'ai à nouveau l'envie de faire du sport, de courir. J'aimerai courir des heures et des heures, des dizaines de kilomètres. Comme Forrest Gump, parcourir les routes en courant et ne rien ressentir d'autre que mon corps dans l'effort.
De voir danser mes amis hier soir, je me suis dit qu'après tout, une fois un peu remis sur pied, peut-être que je serai capable d'en faire autant. J'ai enfin le courage d'affronter mes peurs, d'en parler à un parfait inconnu et d'étaler ma vie, mes pensées et mes terreurs les plus intimes. Alors peut-être aurais-je le courage d'affronter ma honte de mon corps maladroit et gauche ? Peut-être aurais-je le courage de persévérer même si ça me semble difficile ? Peut-être aurais-je le courage de me faire aussi aider pour ma vie sociale ? Prendre des cours de guitare, de danse, que sais-je encore ? Tout ce qu'au fond de moi j'aimerai savoir faire mais que je n'ai jamais osé apprendre parce que, simplement, je ne m'en crois pas capable.

Hier après-midi je suis tombé sur l'émission de Delarue. Le thème était refaire sa vie après 20 ou 30 ans de mariage. Tous ces gens avaient vécu peu ou prou la même chose. Rupture, dépression, voire tentative de suicide etc. Il en ressort toutjours la même chose : la perte de l'estime de soi. Je pense que ça sera plus dur pour moi parce que je pense n'en avoir jamais eu et qu'il faut donc que je la trouve. Ca expliquerait pourquoi je ne m'en suis pas sorti tout seul durant toutes ces années. J'ai besoin d'un guide pour trouver mon Graal : l'estime de moi.
Il est 16h30, bonne nouvelle, mon estomac se réveille.
Une très bonne année à vous mes amis. Que ces 12 mois tout neufs vous soient profitables et vous apporte la joie et l'amour que vous attendez. Rien à braire des comités anti-nouvelle année et autre conneries anti-tradition. Il est de plus en plus difficile de se réjouir et de faire la fête. Alors même s'il n'y a pas besoin d'excuse pour s'amuser, quand on en a une, faut pas s'en priver !!!