30 octobre 2006

Brouillard au gasoil

Je reviens de la mairie avec mon passeport tout neuf. Et j'ai bien cru mourir en revenant !
Non, pas à cause du passeport... Mais à cause d'un pépé au volant de sa Ford Mondéo qui devait avoir un sacré problème.
Non, il ne m'a pas rentré dedans, mais sa bagnole (diesel, évidemment...) vomissait de tels torrents de fumée brune, étouffante, asphyxiante qu'on y voyait pas plus loin que... ben que le pare-brise ! Obligé de m'arrêter pour pas risquer d'emboutir une autre voiture au carrefour 3 ou 4 mètres plus loin ! Et l'autre con qui appuyait à fond sur la pédale d'accélérateur, envahissant toute la rue d'une fumée nauséabonde et irritante !
Du coup, je restais dans la zone sinistrée, impossible de partir comma ça, je n'y voyait rien !
J'ai failli me prendre le platane sur ma droite parce que je m'étais serré au bord (trop d'ailleurs).
Et puis dés que la fumée à commencer à se dissiper j'ai dégagé le coin. Mais impossible de respirer, trop irritant, la poitrine comprimée... beuarrrk ! Et tous ces bien-pensants qui roulent en diesel en se disant qu'ils oeuvrent pour l'environnement sous prétexte qu'un HDI consomme 0,5l aux 100km de moins qu'un essence... Laissez-moi rire - enfin respirer d'abord, rire ensuite !
Et il venait de loin le bougre ! On pouvait suivre le panache de fumée le long de mon retour à la maison ! Non seulement il est dangereux pour la santé ce type, mais à mon avis il a du provoquer des accidents parce que même le brouillard sarthois est moins épais !

Enfin je suis sauf (sain je sais pas...) et mon passeport aussi !
Le grand voyage arrive à grands-pas, rien n'est prêt mis à part les passeports, mais on a encore le temps. Reste à trouver un train pour Paris, organiser le couchage de la première nuit et ensuite... L'aventure !

27 octobre 2006

Ca doit pas être celle-là...

Tiens te voilà l'ami !
Eh bien voilà, je l'ai eu ce rendez-vous. Bon je crois que ça n'ira pas très loin cette histoire. Non pas que la demoiselle n'est pas intéressante. Mais je crois que nos 10 ans d'écart l'ont un peu refroidie.
Après notre petit verre au bistrot où nous avons parlé de nous (elle a tiqué quand j'ai avoué mon âge... éh oui, 33 ans ça fait peur à une jeunette de 23 en général; mais nous avons bien ri et c'était agréable tout de même) elle m'a embarqué à son cours de salsa - j'avais pas trop envie d'y aller, la danse c'est pas un don naturel chez moi ! - elle a insisté pour que je l'accompagne. J'ai réussi à esquiver au bout de dix minutes, il y avait beaucoup trop de monde pour l'étroitesse de la salle. Je suis sagement resté à regarder les danseurs et j'ai pris plaisir à voir certains d'entre eux réaliser des figures très sympa. Cléo se débrouille très bien, j'avoue que je suis bluffé...
Et puis je l'ai raccompagné chez elle. Elle m'a invité à partager le peu qu'elle avait à manger mais j'ai poliment décliné. Je ne voulais pas abuser et bien qu'elle ait un peu insisté j'ai tenu bon. Je pense que j'ai mal fait, mais bon c'est fait... J'aurais peut-être du l'inviter à manger en ville, mais j'avoue que je pensais qu'elle refuserait. Je n'ai pas pris le risque.

Je suis déçu, pas par elle mais parce que je pense que je n'ai pas séduit la belle. Je lui ai envoyé un mail ce matin pour la remercier d'avoir passé une agréable soirée (parce que quand même j'ai passé un bon moment, il faut le dire) et lui dire que j'aimerai la revoir.
Si elle m'a répondu, je ne sais rien de ce qu'elle pense (enfin ça c'est avec toutes les femmes) ni si elle m'appellera pour sortir un soir, à son retour d'Irlande. Elle part demain pour une semaine.
Le temps pour moi de savoir ce que je compte faire et si vraiment je tiens à aller plus loin et à insister pour la revoir.

26 octobre 2006

The evenement of the year !

Ce soir c'est LE rendez-vous. Dans deux heures je retrouve Cléo à Aix pour parler devant un verre. La connaître, me connaître, essayer de savoir si l'autre est vraiment intéressé ou si c'est juste pour faire connaissance en dehors du cadre étriqué de la Groussebouate, enfin... Un rendez-vous quoi.

Jusqu'à aujourd'hui l'angoisse n'était pas là, mais maintenant que la chose se précise, l'estomac commence à faire des grand huit ! Je me dis bien que c'est pas une demande en mariage ni rien de super important, juste un rendez-vous sympa... Que j'ai juste à prendre plaisir à être en bonne compagnie, à m'intéresser à elle, à être moi tout simplement...
Oui ben justement, peut-être qu'elle n'aimera pas le clown que je suis ! Enfin, si c'est le cas j'aurai manqué une occasion et puis je retournerai à ma petite vie de célibataire endurci.
Et puis j'aurais eu la satisfaction d'avoir eu mon premier rendez-vous après un petit bout de drague ! 20 ans de recherche et enfin un bidule qui marche ! Je me croirai presque au CNRS (à moins que ce soit moi le cobaye ? ahem...)
Toujours est-il que je me demande bien pourquoi elle a accepté mon invitation. Ca te paraît peut-être évident ami lecteur, mais quand tu n'as pas l'habitude de réussir quelque chose tu te demandes bien pourquoi d'un coup ça a marché, non ? Ben voilà, moi pareil !

Sur ce, je vais m'occuper de la voiture qui a un grand besoin d'huile, de moi qui ai un grand besoin de me doucher et puis ensuite le grand saut (en espérant ne pas louper la marche...)
Bonne soirée.

23 octobre 2006

Mauvais élève, mais persiste dans l'effort

Je suis malade. J'ai un bon rhume et l'impression d'avoir une ruche entre les oreilles. Pas génial pour un premier rendez-vous qui se profile...
Ah oui, autant que je commence par le début...
Ce matin en regardant mes mails persos, je vois que quelqu'un m'a laissé un commentaire. Encore un truc de pub comme j'ai reçu il y a quelques jours me dis-je. Mais non ! Cette dame (entre nous, c'est une lève-tôt... 4h35 !) m'a laissé un commentaire tout à fait vrai et à prendre en compte.
Je réfléchis
dans la voiture à ce qu'elle m'a dit et trouve que c'est pas con. C'est vrai que la vie est courte et qu'elle peut être plus courte encore qu'on ne le croit. Il y a deux ans, j'aurais pu finir en carpaccio dans le radiateur d'une camionnette ! (s'il y avait eu une camionnette en face bien sûr, mais fort heureusement, il n'en fut rien !)
Fort de ces bonnes résolutions, je lis mes mails du boulot en arrivant au bureau et je me décide à demander à Cléo comment s'est passé son week-end. Elle avait fait le premier pas vendredi, à mon tour me dis-je.
Elle me répond quelques minutes plus tard, m'apprenant qu'elle a déménagé samedi matin, puis qu'elle s'est baigné à Carry et que comme elle n'avait pas pensé à prendre à manger dans son nouvel appartement, avait du manger chez ses parents dimanche.
Bon, me lançant dans le vide sans parachute, je me fous d'abord de sa poire (ben oui, je suis comme ça moi, faut toujours que j'envoie une boîte ! Mais je suis un geeeeeeeentil boîteur !) parce qu'elle n'avait pas prévu qu'elle devrait manger dimanche. Et puis je l'invite à boire un verre pour fêter son déménagement, demain ou mercredi.
Pas de pot, elle est à Toulouse pour la Groussebouate et ne revient que mercredi soir. Mais elle me propose de sortir jeudi ! Elle ne m'en veut pas de l'avoir chambré un peu et elle accepte !
La première drague de ma vie qui marche ! Enfin, ce n'est qu'un verre à boire ensemble, mais c'est bien la première fois qu'une femme accepte de sortir avec moi après que je le lui ai proposé !

Je ne comprends pas bien ce que je ressens encore. J'ai hâte d'y être parce qu'elle m'intéresse vraiment. J'ai envie de la connaître, savoir ce qu'elle aime, ce qu'elle lit, les films, ses voyages, sa famille, ses amis... Je suis curieux à son sujet et c'est la première fois que je ressens ça.
En même temps, je me dis que je commençais tout juste à apprécier ma vie de célibataire, à apprécier la vie tout court, que j'avais enfin retrouvé une certaine joie de vivre... Et me voilà prêt à tout risquer, à tout briser à nouveau, à rompre ce nouvel équilibre ! Chaque fois que je me sens bien dans mes Caterpillar, tu peux être sûr ami(e) lecteur(trice) (ben oui, il ya maintenant une femme qui lit mes posts en plus du Sexo, alors je fais dans la parité !) qu'une femme débarque avec ses talons pointus et me perce le cuir ! Serait-ce lié ?

Et pourtant je ne ressens pas l'Angoisse, ce malaise que je ressentais avec la dernière en date. Juste de la curiosité, à son égard et aussi en ce qui concerne mon comportement et ce que je vais ressentir si ça ne marche pas ou même si ça marche.
Je ne me sens toujours pas capable d'être un petit ami digne de ce nom. Prévenant, attentif, tendre... Je sais que je vois déjà trop loin, mais à la limite je sais ce qui va se passer si ça ne fonctionne pas. Je serai déçu, triste même, mais je repartirai sans problème dans mon habituelle solitude.

Mais si ça marche ?...

21 octobre 2006

Wait and see

C'est le week-end et comme d'habitude, je profite de ma solitude. Voir des gens tous les jours, les mêmes en plus, ça me bourdonne dans le cerveau ! J'ai du être un ermite dans une vie antérieure... Et puis à la Groussebouate c'était un peu le coup de feu cette semaine.
Je n'aime pas trop bosser au coup par coup.
Aller d'une tâche à une autre sans prendre le temps de réfléchir et de planifier pour optimiser et hiérarchiser les priorités.
Je suis pas un dingue de l'organisation, mais dans le genre de job que je fais, parfois ça fait gagner du temps, de l'argent et même ça peut empêcher une grosse bêtise...

Du coup aujourd'hui, séance de décrassage. Je pensais avoir le courage d'aller à la salle faire un peu de vélo et éventuellement lever quelques poids puis aller balader en collines. J'ai fait un mix des deux. Il faisait beau, pas de vent alors j'ai pris le VTT et je suis allé pédaler dans les collines.
Malheureusement il a plu cette nuit et les petits chemins étaient détrempés et boueux. Remarque maintenant mon VTT ressemble à un vrai : plein de terre et maculé de boue !
J'ai fait 13 bornes en moins de 50 minutes et ça m'a fait du bien.
J'ai regardé les Toulousains se faire fesser par la province de l'Ulster en coupe d'Europe de rugby (c'était tellement pitoyable que j'ai laissé tomber en 2ème mi-temps et que j'ai bouquiné jusqu'au match de foot).

Enfin tout ça pour te dire, ami lecteur, que je pense à autre chose depuis hier. Vers 15h, sur ma boîte de réception Outlook je vois arriver un message. Quand je vois le nom mon coeur ne bondit pas ni ne s'arrête, mais prend quelques battement de plus à la minute.
Je t'ai parlé de cette petite brune croisée la semaine dernière ? Je lui ai envoyé un mail en début de semaine et si elle a répondu ça ne voulait rien dire de spécial. Toute jeune femme bien élevée et ne voulant pas peiner un homme aurait répondu "Pourquoi pas ?" en réponse à une invitation éventuelle...
Je l'ai recroisé jeudi dans les bureaux mais comme nous n'étions pas seuls, seuls les regards pouvaient exprimer quelque chose. Bon, moi j'ai rien vu dans le sien mais comme je vois jamais rien...
Donc hier, je reçois un mail de... Comment vais-je l'appeler ?...Une brune avec un joli nez... Cléo ! Voilà, pas trop long comme ça, moins de lettre à taper.
Cléo donc m'envoie un mail tout simple : "Salut ! Quoi de neuf à la Plate-Forme ?" (le nom de mon bâtiment)
Je réponds. Et j'ai décidé de ne pas brider ma personnalité. Je suis un clown, toujours prêt à rire de tout ou sortir une connerie. Si une femme doit m'apprécier, autant qu'elle m'apprécie pour ce que je suis réellement. Et si je suis content de recevoir un mail d'elle, autant qu'elle le sache. J'ai passé l'âge des cachotteries d'ado, mais rien n'empêche de faire dans l'exubérance !
Donc je lui dis que je suis heureux d'avoir un message de sa part, que ce soit bientôt l'heure de rentrer et d'être en week-end. Tant qu'à faire je lui dis aussi ce que je compte faire le lendemain.
S'ensuit un petit échange de mails où j'apprends qu'elle va balader dans les calanques avec une amie, qu'elle va bientôt déménager sur Aix, qu'elle ne connait pas le Luberon et qu'elle aime balader en collines. J'en profite pour lui proposer mon aide en cas de besoin pour son déménagement (bien que je me sois promis d'arrêter de faire le bon samaritain avec les femmes, ça ne m'apporte que des emmerdes, ou alors aucun bien) et de m'appeler si elle passe dans mon bled à l'occasion. Mais je ne lui donne pas mon numéro, je n'ai pas osé. Je lui ai seulement dit que j'étais dans l'annuaire.
Mais ça m'a vraiment étonné qu'elle m'envoie ce message, comme ça. Toute seule. Un premier pas de sa part. J'ai peur de croire. Croire qu'elle est intéressée, croire que JE l'intéresse. Je réfrène toute passion, tout envolée, tout espoir trop flagrant, trop grand
. Et du coup, j'ai aussi peur de ne pas être aussi intéressé que ça. La graine est plantée mais si je laisse grandir la pousse et les feuilles, tout bourgeon est impitoyablement éradiqué.
Je sais que je rationnalise tout, que je ne laisse aucune place au rêve, que je reste les pieds rivés au sol, les yeux fixés sur l'horizon, et que ça peut tout faire foirer. Mais dans ce cas je sais que je ne sombrerai pas comme les dernières fois. Je suis peut-être trop prudent, mais c'est ainsi. Je commence tout juste à sortir la tête de l'eau et à croire que j'ai peut-être aussi droit à être heureux, seul ou à deux. Alors je ne laisserai pas une donzelle si bien soit-elle détruire à nouveau l'homme que je suis.
J'attends.
Demain. Peut-être un coup de fil. Ou peut-être pas. Sinon lundi et encore un échange de mails pour se raconter nos week-ends respectifs. Mais je ne suis pas impatient.
J'attends.

18 octobre 2006

Creu - Vé !

Pfffou il est 19h00 et je suis arrivé du boulot il y a 30 minutes. Je suis rincé, mal aux jambes d'avoir marché toute la journée à droite à gauche, monté les escaliers et les descendre ensuite... 8h-18h j'ai pas trop l'habitude, surtout quand je ne reste pas 5 minutes le cul dans mon fauteiil à envoyer des mails râleurs ! Enfin, c'est de la saine fatigue et demain je remet ça : un autre poste haute-tension à couper pour entretien (et c'est la courette pour consigner, mettre les cellules HT à la terre... enfin je m'égare ami lecteur excuse-moi)
Tout ça pour dire que j'ai peu de temps à t'accorder et que je n'écrit pas tous les jours, mon ami.

Surtout que j'ai un grand truc à te dire : j'ai causé à une charmante petite brune à la Groussebouate, vendredi dernier. T'en ai-je parlé ami lecteur ? Enfin, je ne savais pas trop comment approfondir nos sujets de conversation et surtout par quel autre moyen que le hasard je pourrai la croiser. Puis après m'être torturé l'esprit quelques heures, j'ai enfin eu la brillante idée d'envoyer un mail. Ben oui, j'y ai pas pensé immédiatement mais comme elle fait partie de la Groussebouate, elle a forcément une boîte mail.
Ah ben oui, je sais je suis tarte, mais qu'est-ce-que tu veux, j'ai pas l'habitude de courir les jupons moi !
Enfin bref, tout ça pour dire qu'en deux ou trois mails (mais oui elle m'a répondu ! Inespéré ! Et avec humour en plus ! La douce enfant...) j'ai osé l'invité un soir avec les autres collègues à boire un verre à Aix. Oui, faut quand même pas espérer que je lui propose de sortir tous les deux en tête à tête. Ca je suis pas bien sûr de le vouloir. Déjà en savoir plus sur elle avant de me jeter dans la gueule du loup. Je considère toujours les femmes comme une espèce dangereuse pour moi et je suis très prudent.
Donc la prochaine fois qu'on va boire un verre, Didi, son chéri,son ancien collègue de promo et moi, elle devrait être là. Je te dirai comment ça se sera passé et si vraiment elle vaut le coup que je pense à elle.
Mais elle a déjà un bon point pour elle : elle n'aime pas les boîtes !


16 octobre 2006

I feel good...

Une nouvelle semaine à la Groussebouate, du boulot du boulot du boulot... Mais on va pas se plaindre.
Surtout que tout va plutôt bien. Si si, ami lecteur, rien de nouveau sous le soleil, juste que ça va bien sous le cabochon. La soirée d'anniversaire de ma meilleure amie s'est super bien déroulé et si le fait de rencontrer de nouvelles têtes m'a un peu angoissé, j'étais plutôt curieux.
Et ses nouveaux amis (des amis et des cousins à son chéri) sont vraiment sympas. Le repas était excellent, préparé de ses petites mains (à part le saumon farci), les dizaines de petits fours, petits verres de mélange de saveurs tant en milieux de repas qu'en desserts, les petites brochettes, les crêpes provençales... Le lendemain matin l'estomac était encore un peu lourd !
Et puis de voir tous ces couples qui semblaient heureux, amoureux, loin de me rendre malheureux ou jaloux, m'a redonné une vision oubliée de ce type de relation. Je me sens toujours bien seul, mais j'accepte avec sérénité l'avenir et pourquoi pas un jour revivre ça sereinement. Ca m'effraie toujours mais je me dis que je ne serai pas seul à gérer, un couple c'est deux personnes. Il suffit de savoir si ça peut marcher et en cas de doute, trancher dans le vif avant que ça ne dégénère.

Dimanche, une grande balade à moto autour du lac de Sainte-Croix. Deux heures et demi à rouler sans penser à rien d'autre que les beaux paysages et les routes désertées par les touristes (je ne me lancerai pas dans une diatribe contre nos amis touristes, qui sous prétexte de nous laisser leurs fortunes dans les restos, les campings et les hôtels, s'y comportent comme en pays conquis. Faut dire aussi que les commerçants et autres tenanciers du coin ne sont pas les plus aimables. Mais rassure toi, crétin touriste, ils sont comme ça toute l'année !)
Je l'avoue, aux endroits que je connais bien et que j'ai trouvé dégagés, j'ai essoré la poignée des gaz. La pauvre GSXF en avait bien besoin, après trois semaines de repos elle était un peu asthmatique ! J'ai du taper 5 ou 6 fois le rupteur avant que la plus petite sollicitation de la poignée se transforme en déchaînement de puissance. Oui, oui, oui... je sais je suis un délinquant et un criminel et je n'ose avouer la vitesse atteinte sur cette portion de route sans croisement, bien droite et dont l'horizon se perdait dans la forêt varoise.
Mais payer 15 euros pour tourner 20 minutes sur un circuit, sachant qu'il faut être habillé intégralement de cuir coqué aux endroits ad-hoc et être équipé d'une protection dorsale homologuée... J'ai beau avoir une moto, je suis pas crésus !
Alors oui, j'enfreins la loi et de temps en temps je m'offre une poussée d'adrénaline. (Oui je me suis cassé la figure en moto aussi. Mais j'étais 15 kilomètre/heure en dessous de la vitesse autorisée, comme quoi c'est pas la vitesse qui tue, ça se saurait ! Si je ne suis pas mort, c'est que personne n'arrivait en face et que j'ai eu la chance de ne pas m'empaler sur un arbre en contrebas du ravin...)
Enfin, je sais que ce n'est pas raisonnable de rouler vite et qu'un jour je peux très bien me tanker dans un sanglier suicidaire et loin de moi l'idée de vouloir polémiquer sur ce sujet. Mais c'est comme ça, y'en a qui volent, d'autres qui flinguent, d'autres encore qui violent, moi quand je vois une ligne droite j'ouvre les gaz... Chacun sa transgression !

Sur ce, ami lecteur, je te laisse vaquer à tes occupations. Bonne nuit.

14 octobre 2006

Extraits d'actualités, générales et perso

En vrac depuis quelques jours, un couple français qui congèle ses deux bébés en Corée du Sud, les nord-coréens qui rejoignent le club des potentiels destructeurs de planètes (décidément il se passes des choses en Corée !), Ariane qui satellise, la reprise de la L1, l'anniversaire de Didi ma meilleure amie et une sympathique discussion avec une jeune femme de la Groussebouate...

Que penser de ce couple de français ? Des malades ? Certainement. Des condamnables ? Assurément. Des emprisonnables ? C'est là qu'ils finiront, elle en tout cas c'est sûr.
Ca me fout la gerbe ce genre d'histoire. Dézinguer un type pour quelque raison que ce soit, c'est pas très malin. Un bébé, un enfant... Il n'y a pas de mot...

Un champignon nucléaire souterrain en Corée du Nord et hop! un pays de plus capable d'éradiquer ou de provoquer l'éradication de toute forme de vie sur Terre. Affligeant. Surtout que comme fanatiques, ces Coréens du Nord ne font pas dans la dentelle. Moulérisés dés leur plus jeune âge dans la "toute puissance" de leur dirigeant (actuellement Kim Jong-il, successeur de son père Kim Il-sung) ils soutiennent inconditionnellement ce programme de nucléarisation de leur armée. On est dans le caca...

Ariane vient de mettre 3 satellites en orbite (pas un français dans le tas... autralien, japonais et ricain...) et c'est devenu 'achement banal. Pernaut doit même pas être au courant et ça sera la boulangère de Saint-Plouc-les-Glandouilles ou le facteur de Troufignon-sur-Moncul qui vont lui refiler l'info. C'est ça le journalisme de proximité !

Cet aprème piratage de la chaîne cryptée pour mater LE derby de la L1. En espérant que Saint-Etienne parvienne à faire douter les lyonnais au moins 5 ou 6 minutes avant de se faire pulvériser et ensuite...

...Tadaaaaaa ! Didi fête ses 26 ans (elle les a depuis mercredi mais c'est ce soir qu'on va célébrer cet évènement !) et ce soir elle nous invite chez elle à déguster ses petits plats qu'elle invente au gré de ses envies et de ses inspirations. Elle m'époustoufle moi. Si si, je vous jure ! Tu sais ami lecteur, sorti des pâtes et des pizzas, je sais rien faire. Alors préparer un apéro dînatoire avec des crevettes, de l'avocat, les p'tits magrets de canard, mélanger le salé et le sucré avec l'acide et le doux...pfffouuuuu !

Et pour finir, hier dans le bus qui nous ramenait
de la Groussebouate à la "gare de triage", une charmante collègue et moi avons discuté. Pas longtemps ça prend 5 minutes de faire la navette. Mais je n'ai eu aucune appréhension à parler avec cette donzelle. Faut dire qu'elle a l'air tout timide, ne parle pas fort, n'est pas franchement un super canon mais a un petit charme plaisant. Je me suis même surpris à me dire qu'il faudrait que je lui propose de venir avec notre petit groupe la prochaine fois qu'on sort boire un verre à Aix ! Mais tu vois ami lecteur, ma légendaire prudence et surtout mon indéniable manque de confiance en moi me conseillent fortement de surseoir à mon projet...
Et si elle a déjà un p'tit copain ? Et si elle refuse ? Et si elle en a rien à braire de toi ? Si elle ne t'avait parlé juste parce qu'elle ne pouvait pas faire autrement, entourés que nous étions pas tous nos collègues ?
Et si elle me foudroit sur place si je lui demande de venir avec nous, ou qu'elle me crache à la gueule ou rigole et dégaine une immense katana et me coupe en deux ou si... Bon je vais manger un morceau et me replonger dans mon bouquin en attendant le match et la soirée d'anniversaire de Didi. Bon week-end, ami.

12 octobre 2006

Envie de rien, besoin de me secouer

Aujourd'hui... Ben rien.
Le calme, le vide, boulot, bus, dodo...
Oui, c'est vrai, j'aurais pu prendre mon courage à deux mains et aller suer à la salle de sport.
Mais j'ai pas envie.
J'aurais aussi pu prendre mon VTT et aller suer dehors sur la route.
Mais j'ai pas envie.
J'aurais pu aller voir des amis ou de la famille, aller marcher, aller boire un verre à Aix, faire plein de choses que font les gens normaux quand ils ont un cerveau normal...
Mais j'ai pas envie. Et pis j'ai pas un cerveau normal, faut croire.

Non non ne t'inquiètes pas ami lecteur, je ne vais pas encore m'apitoyer sur mon sort. Je constate simplement que je n'ai pas d'envies. Comme si j'allais hiberner.
Si je pouvais, je m'entourerai d'une muraille de bouquins et je lirai, lirai, lirai sans cesse. Pour m'évader, vivre les aventures que je ne vivrai jamais, d'hommes que je ne serai jamais...
Non pas que je veuille avoir tous ces soucis, ces problèmes et ces malheurs qui s'abattent sur ces pauvres héros ! Ouh là non ! A la première attaque de pirates je prendrai un coup de sabre en pleine poire, si un complot contre le roi était fomenté je serai accusé à tort et exécuté et si je devais espionner une personnalité je serai démasqué et sauvagement torturé... Je ne suis qu'un rêveur moi, pas un héros.

Vraiment, vraiment, quand même... Faudrait que j'aille faire du sport avant d'arriver à la fin de mon abonnement !

09 octobre 2006

Lentement, pas sûr et je ne sais où...

Encore une belle journée, mangée par le boulot et par le soleil qui se couche tôt. Pas question d'aller balader en collines pendant deux ou trois heures et revenir à tâtons.
Non, je suis de mauvaise foi, j'aurai pu, mais ma cheville proteste depuis ce matin. La balade d'hier l'a bien secoué.
La fenêtre, elle est toujours ouverte, avec le drap qui flotte au vent et le soleil qui réchauffe la grande plaine... Pas d'énervement aujourd'hui, dés que je sentais monter l'adrénaline, hop! la petite fenêtre du paradis.
Bah c'est pas l'extase ni la super pêche d'enfer. Juste une acceptation tranquille de ma vie. J'ai toujours été tardif dans mon évolution et mon mûrissement... Ca m'empêche pas de me gaufrer à chaque tournant ! L'inertie bovine du taureau 3ème décan ?
J'ai du marcher à au moins onze mois passés, mis plusieurs années à manger seul correctement et en des temps raisonnables (mon père devenait fou, 4 heures pour engloutir un steack haché... 'tain merde si j'avais connu le Guiness des records j'aurais postulé !), ai fini par atteindre une taille acceptable pour un garçon à environ seize ans, j'ai failli passer mon bac avant de coucher avec une fille... Faut dire que j'avais de la marge quand même, j'ai eu mon bac à 21 ans sonnés, mais pour la fille, il s'en est fallu d'un cheveux quand même...
J'ai eu mon permis voiture à 19 ans et demi, moto à 28... J'ai fait l'armée à l'âge où certain font leur deuxième gosse, j'ai rencontré l'ex-femme de ma vie à 27 ans...
Un lent, je suis un lent. Il est donc possible que je sois heureux avec une femme à l'âge où d'autres divorcent quand leurs gamins sont au lycée ou à l'université...

Je parle même pas d'avoir une maison à moi, ça c'est totalement utopique comme rêve.
J'ai vu une baraque à vendre aujourd'hui dans mon bled avec même pas 800 m² de terrain et 55 m² habitables. Pas un palais, hein ? Ben ça se vend à près de 370 000 euros !!! Oui ami lecteur, tu as bien lu ! En francs, pour ceux que ça interpellerait plus, ça fait plus de 2 400 000 !!! 55 m², quand t'as mis ton canapé dans le salon, le frigo et la cuisinière dans la cuisine, ton lit dans le paddock et la machine à laver dans la salle de bain, la baraque affiche complet !
Alors avec mon PEL qui atteint la somme faramineuse de 6000 euros, si je vais voir le banquier, il va même pas prendre le temps de me rire au nez... Je vous parle même pas de ce que je peux mettre dans un loyer, malgré mon salaire honnête... Avec leur règle des 33%, un couple de chômeur avec trois enfants peut investir le double !

Enfin, c'est ma faute aussi, quelle idée de me faire tromper par mon ex-future-femme et de virer l'autre avant d'apprendre qu'elle me faisait un polichinelle-surprise dans son tiroir ? En m'arrangeant pour en garder une des deux (surtout celle avec des rejetons, vive les allocs !) j'aurai pu me mettre le souci supplémentaire d'acheter un tas de pierre et de payer ainsi des impôts fonciers en plus des locaux !
Je sais pas où je vais, mais j'y vais tranquillou et si possible en visitant le bas-côté aussi souvent que c'est faisable, voire même à travers champ !
Finalement, je m'en tire bien je trouve ! Pas toi ami lecteur ?

08 octobre 2006

Marche et rêve

Je suis sorti aujourd'hui, cette journée était trop belle, vraiment trop belle pour ruminer de noires pensées dans mon antre. Oh ! Ne t'affoles pas ami lecteur, je ne suis pas allé me perdre dans la foule surexcitée des grands magasins de Plan-de-Campagne ou flâner sur le marché dominical du cours Mirabeau d'Aix, non rien de tout cela.
J'avais envie de nature, de fatigue et de soleil. J'ai mangé tôt et 15 minutes avant la messe du 13h j'étais sur la route. J'ai traversé mon bled, marché le long de la route qui gravit la colline qui surplombe le "nouveau" collège et une heure après mon départ j'ai rejoint les sous-bois.
Et j'ai marché, marché sous le doux soleil d'automne et dans la brise qui venait du sud. Mes muscles longtemps au repos, enfin revivaient sous l'effort. Ma cheville mal remise se faisait plus présente à chaque hectomètre, jusqu' à finir par me faire vraiment souffrir. Mon esprit cloîtré dans le passé douloureux et les souvenirs acides s'ouvrait à d'autres passés plus primaires et plus doux. Le parfums des dernières fleurs, l'odeur des sous-bois réchauffés au soleil, les tracteurs griffant la terre avant l'hiver, les champs et les vignes murmurant à l'air agité... Mon enfance à la campagne sarthoise était là ! Moins chaude, plus humide, plus calme, moins bruyante... Mais j'y étais.
Je rêvais éveillé, un rêve étrange. Un rêve d'espoir, d'un autre monde, d'une autre vie. Je ne sais si c'est le passé, l'avenir, si même c'est bien moi assis sur cette terrasse face à cette plaine immense. Mais le rêve est là, encore. Je peux y retourner quand je veux, comme une fenêtre en moi ouverte sur cet autre Terre. Il y a ce linge étendu au loin, un grand drap blanc, des chemises et un gilet. Et aussi, et aussi... des vêtements plus petits... Et il y a le regard, il me fixe et je le connais. Il s'approche de moi et pourtant c'est comme s'il reculait... Le linge flotte au vent et blanchit au soleil. Le regard avance toujours et je vois le nez et les longs cheveux dorés. Je connais ce regard et il me sourit. Je ne peux pas bouger le bras gauche et ma main droite est tannée, vieillie. A côté du grand drap blanc il y a ce tout petit gilet...
Le regard me sourit toujours et je vois enfin ses lèvres, je la connais. Elle est belle, mais elle est bien plus que ça. Ses cheveux au vent, ce tout petit nez retroussé à la Sigourney Weaver, ses yeux qui me sourient. Oui je la connais, mais je ne peux bouger mon bras et elle ne doit pas parler. Cette plaine, vide, balayée par le vent, c'est un autre monde. Et devant, le linge qui danse avec ce tout petit gilet. Elle avance vers moi et me sourit, blanche, Blanche c'est peut-être son nom, les épaules nues juste zébrées par les bretelles de sa robe fauve aux motifs bariolés.
Je ne dois pas bouger mon bras et elle ne doit pas parler, mon index doit barre mes lèvres étirées. Je sourit à Blanche et elle regarde mon bras. Le petit gilet, il est à la petite fille blonde qui dort sur moi. Je ne suis pas son père mais Blanche est sa mère. Les champs ondulent sous la brise et la robe est tendue par le ventre de Blanche. Elle sera bientôt maman pour la seconde fois et moi père pour la première. Je connais ce regard, sa main se pose sur mon épaule et elle s'asseoit sur le banc contre moi.
Le linge danse toujours au soleil, la petite fille, éveillée, me regarde et je connais ce regard
aussi. Le regard de Blanche, le regard de l'Amour. Enfin, je le connais...

C'est certainement un autre temps, un autre monde, un autre moi, un autre que moi peut-être. Mais ce rêve est mien et j'irai chaque fois que j'en aurai besoin ou envie. Je n'y puiserai pas l'espoir, mais le bien-être. Le même bien-être qui m'envahit quand, exténué par ma longue marche au soleil, je m'endors sur le canapé, face au soleil et au vent qui agite les hauts cyprès. La paix, enfin.

07 octobre 2006

Caverne de nuit

Je reviens de l'hôpital d'Aix.
Non ne t'inquiète pas pour moi ami lecteur, je n'ai rien. En revanche, le Sexo a fait une mauvaise rencontre en boîte. Et après on se demande pourquoi je veux pas mettre les pieds dans ces lieux enfumés, hurlants et peuplés d'abruti(e)s aviné(e)s...
Accompagné de sa femme, ils sont allés s'amuser ("s'amuser" et "en boîte" sont deux expressions mal appariées à mon goût, enfin, ça n'est pas le propos...) dans une obscure boîte d'Aix.
Un type bourré le bouscule, s'énerve tout seul, lui demande s'il veut sortir pour s'expliquer et, pour une fois, le Sexo reste zen et décline l'invitation (d'habitude il attend pas de sortir pour calmer un décérébré...). L'autre, apparemment pas satisfait, commence à le frapper et le Sexo le chope au colbac et lui broie la trachée (enfin disons qu'il l'étouffe, un toubib, ça sait où attraper et frapper pour endormir un gonze).
Le néandertal commence à suffoquer, mais le Sexo ne savait pas qu'ils étaient deux de la même tribu... Tout est allé très vite et deux rencontres entre des Doc Martens et son visage ont propulsé le Sexo à l'hosto. Bilan : contusions, lèvre supérieure ouverte, fracture de la mâchoire... Pour un type qui doit vous parler pour vous aider à donner et recevoir du plaisir, c'est pas le pied !
Il arrive un peu à parler, mais quand je suis parti,il était en train de partir dans les alleluia, drogué à coup de pilules pour l'opération à 18h. La suite, je sais pas comment ça va se passer.

Je n'aimais déjà pas les boîtes de nuit, je ne sais pas danser, je n'ai aucun talent pour ça (pour pas grand chose d'autre d'ailleurs) et je n'aime pas ça. Impossible de parler, les boissons valent autant que des heures avec une fille de joie, les lumières te brûlent la rétine quand il y en a... Les boîtes, c'est un enfer pour moi. Mais maintenant, je suis vraiment pas prêt d'y mettre les pieds !
J'espère que le Sexo va se remettre rapidement et que ça ne laissera pas trop de séquelles, tant physiques que mentales. Je le connais le pépère, le prochain qui le cherche risque de brouter le sol avant de comprendre quoi que ce soit, au lieu de s'endormir lentement par manque d'air...

06 octobre 2006

Le sommeil c'est la santé

Ayééééé !
Hier j'ai acheté mon nouveau matelas (et puis aussi des fringues; pas raisonnable je suis à sec, mais il le fallait !), tout bien ferme avec du latex pour bien dormir sans me lever le matin en croyant avoir déjà 80 ans !
J'ai démonté le lit, remballé l'espèce de mousse avec du tissu autour qui me servait de matelas et je t'ai viré ça au garage fissa !
Que d'espace dans cette chambre maintenant !!! Bon ok, après y'aura un bureau avec R2D2 mais ça veut dire qu'après le salon sera immense et que je pourrait y mettre un vrai canapé et un bar (yeaaaaah ! Après celui-ci virtuel, j'aurai un vrai bar miniature...)
Tout ça va prendre du temps bien sûr, puisque le temps c'est de l'argent et que pour acheter tout ce qui manque...
Bon c'est vrai que si j'allais pas faire le guignol en NZ en février avec l'Ecolo, j'aurai un tas de blé pour m'occuper de ça. Mais j'ai besoin de mûrir encore mes choix stylistiques. J'aimerai tout meubler en colonial mais il faut que je flashe sur quelque chose. Du coup j'ai le temps !
Bien évidemment ce chamboulement domestique a aussi été une bonne excuse pour ne pas aller transpirer chez les culturistes. J'ai quand même mis deux heures à tout réorganiser et du coup à 19h00 plus question d'y aller et puis monter et descendre deux étages avec un matelas deux places, puis des montants de lit en bois puis des lattes...
J'ai fait du sport, j'ai transpiré !
Voilà, j'ai maintenant un vrai appart' d'ermite ne laissant aucune place à une squatteuse éventuelle, même éphémère. P'têt même que je vais virer les 3 chaises en trop !
Non je rigole, le Sexo serait obligé de boire debout...
Ok, j'arrête de faire le vilain célibataire endurci. Si j'ai supprimé une place c'est que j'avais besoin d'en récupérer. Et si un jour Blanche-Neige débarque ici, ben elle viendra avec le sien, de matelas !

04 octobre 2006

Le progrès des uns s'arrête où commence celui des autres...

Je sais pas ce qu'ils foutaient les mecs de Free ce soir, mais deux plombes pour afficher les pages de cette dame, celle-ci ou bien encore celle-là, ça m'a foutu les abeilles !
Tout ça pour permettre aux "dégroupés" d'avoir une bande-passante bien large qui empiète évidemment sur celle des "non-dégroupés". Et je te le donne Emile, ami lecteur, je fait partie des...? Non je le dirai pas !
Bref, j'ai bien cru que j'arriverai pas à me connecter pour raconter... euh... ben rien. Rien ne change dans la vie de l'Archie. Toujours aussi passionnante, moins angoissante toutefois maintenant que j'ai mis le doigt sur la cause principale.
Demain je vais acheter un nouveau matelas en latex, tout confortable pour mon pauvre vieux dos de trentenaire. Matelas en 90, bien sûr. Pourquoi payer une place vide, hein ? Quand tu vas au ciné tout seul tu prends pas deux places, ami lecteur ? Ben moi non plus !
Mon lit en 140 ? Ben je le démonte et zou! au garage. Comme ça je fais de la place dans la chambre et dans un avenir proche R2D2 dormira avec moi et mes deux peluches !
Du coup, encore plus de place dans le salon qui sera un jour meublé d'un grand canapé hyper tendance style... je sais pas bien encore.
Voilà les grands projets de ma vie en ce moment. C'est pathétique je le sais, mais je fais avec mes moyens.
J'ai aussi le projet de reprendre la salle de sport, mais je procrastine à donf (je reporte sans cesse, pour ceux qui pigeraient pas...). Et puis j'avoue que j'ai pas trop envie de me refaire mal. Les profs de sports me voient tellement chétif qu'ils me font bosser comme un polonais et forcément, ça finit par craquer...
Bon sur ce, ami lecteur, le Sexo va ramener sa fraise dans 10 minutes pour boire son whisky hebdomadaire avec son frérot, alors je te laisse.
Bonne nuit.

02 octobre 2006

Après la tempête, la fête !


La tempête est passée, ne reste plus dans mon coeur et ma tête que des débris échoués de raisons et de causes plus ou moins claires.
Je sais que j'avance, mais l'esprit proteste. Trop d'inconnues, trop de risques, aucune confiance... La même rengaine.
J'en ai parlé avec Didi et Nénette (maman drômoise de trois charmantes têtes blondes) et si elles me tiennent des propos rassurants, je ne suis pas convaincu.
Bref, dimanche c'était jour de match et avec le Sexo on a bien cru ne jamais pouvoir y arriver !
Ma pauvre charette, française mais je ne citerai pas de marque par égard pour notre industrie automobile nationale, avait ses deux ventilateurs HS et arrivés dans les bouchons de Marseille, elle se sentait vraiment pas bien du tout. Voyants d'alarme allumés, thermomètre indiquant 120°C, puis 130°C, les brefs arrêts du moteur pendant les feux rouges rien n'y faisait. Elle bouillait et réclamait de l'air à corp et à cris (enfin à caisse et à rugissements de moteur) !
Nous parvînmes tout de même au parking de la gare St-Charles et sitôt garés, une épaisse fumée blanche de vapeur et des litres de liquide de refroidissement séchappaient du radiateur ! Nous étions arrivés, mais nous n'étions pas sûrs de repartir...
Trajet en métro jusqu'au rond-point du Prado, foule de la foire de Marseille et des supporters de l'OM, fouille à l'entrée du Vélodrome, pause pipi, achat du hot-dog et du coca et nous voilà dans l'antre de l'ogre marseillais, coup d'envoi dans une heure...
Premières photos des tribunes, puis des joueurs qui s'échauffent, Pagis, M'Bami, Nasri...
L'absent du jour c'est Ribéry, suspendu pour un troisième carton en moins de 10 matchs. S'il fermait son clapet quand l'arbitre siffle, ça n'arriverait pas. Mais c'est un bon test pour l'OM, voir s'ils peuvent "sortir" un match sans lui.
Coup d'envoi et le spectacle, comme d'habitude est dans les tribunes plus que sur le terrain. Les supporters Toulousains ont un humour particulier sur leurs banderoles : l'un affiche une merde enroulée sur elle même, l'autre proclame que le foot c'est nul ! Les supporters ont leurs raisons que la raison ne connait pas...
Presque la mi-temps quand soudain Bamogo déboule dans la défense toulousaine prise de vitesse par la magnifique passe en profondeur de Pagis. Tir croisé, BUT ! Déchaînement des tribunes, un incroyable cri de près de 50000 personnes debout et trépignant en levant les bras. C'est chaque fois pareil, pris dans la tourmente je hurle comme un damné, accompagné du Sexo. Pas moyen d'y échapper. Je prends l'appareil photo pour immortaliser le tableau d'affichage, pas le temps... Taiwo d'une frappe de mule à 20 mètres des cages toulousaines fait exploser les filets ! Nouveau déchaînement, plus fort que le premier ! L'OM vient d'étendre Toulouse qui ne se relèvera pas. Pire, à peine revenus des vestiaires en début de deuxième mi-temps, Cana achève d'enterrer les vélleités toulousaines de revenir au score. 3-0 au Vélodrome, la tête dans le sac, impossible de revenir. Le Sexo, pour son premier match au Vélodrome n'est pas déçu : une large victoire, des buts, une ambiance des grands matchs...
En parlant de revenir, après le match et le retour en métro, nous voilà près de l'infortunée 4 roues sochalienne (j'ai pas dit la marque, hein...) la roue avant droite baignant dans le glycol... J'ouvre le coffre au cas où il me resterait un fond de liquide de refroidissement... Miracle ! Il m'en reste à peu près 1 litre que je verse illico dans le radiateur.
On parvient à partir et quitter Marseille sans encombre, me voilà presque soulagé. A tel point que je propose au Sexo d'aller fêter ça à Aix.

Le week-end se termine beaucoup mieux qu'il n'a commencé, grâce au Sexo, Didi, Nénette et les Marseillais. J'espère qu'il en ira de même pour l'année 2006...