21 octobre 2006

Wait and see

C'est le week-end et comme d'habitude, je profite de ma solitude. Voir des gens tous les jours, les mêmes en plus, ça me bourdonne dans le cerveau ! J'ai du être un ermite dans une vie antérieure... Et puis à la Groussebouate c'était un peu le coup de feu cette semaine.
Je n'aime pas trop bosser au coup par coup.
Aller d'une tâche à une autre sans prendre le temps de réfléchir et de planifier pour optimiser et hiérarchiser les priorités.
Je suis pas un dingue de l'organisation, mais dans le genre de job que je fais, parfois ça fait gagner du temps, de l'argent et même ça peut empêcher une grosse bêtise...

Du coup aujourd'hui, séance de décrassage. Je pensais avoir le courage d'aller à la salle faire un peu de vélo et éventuellement lever quelques poids puis aller balader en collines. J'ai fait un mix des deux. Il faisait beau, pas de vent alors j'ai pris le VTT et je suis allé pédaler dans les collines.
Malheureusement il a plu cette nuit et les petits chemins étaient détrempés et boueux. Remarque maintenant mon VTT ressemble à un vrai : plein de terre et maculé de boue !
J'ai fait 13 bornes en moins de 50 minutes et ça m'a fait du bien.
J'ai regardé les Toulousains se faire fesser par la province de l'Ulster en coupe d'Europe de rugby (c'était tellement pitoyable que j'ai laissé tomber en 2ème mi-temps et que j'ai bouquiné jusqu'au match de foot).

Enfin tout ça pour te dire, ami lecteur, que je pense à autre chose depuis hier. Vers 15h, sur ma boîte de réception Outlook je vois arriver un message. Quand je vois le nom mon coeur ne bondit pas ni ne s'arrête, mais prend quelques battement de plus à la minute.
Je t'ai parlé de cette petite brune croisée la semaine dernière ? Je lui ai envoyé un mail en début de semaine et si elle a répondu ça ne voulait rien dire de spécial. Toute jeune femme bien élevée et ne voulant pas peiner un homme aurait répondu "Pourquoi pas ?" en réponse à une invitation éventuelle...
Je l'ai recroisé jeudi dans les bureaux mais comme nous n'étions pas seuls, seuls les regards pouvaient exprimer quelque chose. Bon, moi j'ai rien vu dans le sien mais comme je vois jamais rien...
Donc hier, je reçois un mail de... Comment vais-je l'appeler ?...Une brune avec un joli nez... Cléo ! Voilà, pas trop long comme ça, moins de lettre à taper.
Cléo donc m'envoie un mail tout simple : "Salut ! Quoi de neuf à la Plate-Forme ?" (le nom de mon bâtiment)
Je réponds. Et j'ai décidé de ne pas brider ma personnalité. Je suis un clown, toujours prêt à rire de tout ou sortir une connerie. Si une femme doit m'apprécier, autant qu'elle m'apprécie pour ce que je suis réellement. Et si je suis content de recevoir un mail d'elle, autant qu'elle le sache. J'ai passé l'âge des cachotteries d'ado, mais rien n'empêche de faire dans l'exubérance !
Donc je lui dis que je suis heureux d'avoir un message de sa part, que ce soit bientôt l'heure de rentrer et d'être en week-end. Tant qu'à faire je lui dis aussi ce que je compte faire le lendemain.
S'ensuit un petit échange de mails où j'apprends qu'elle va balader dans les calanques avec une amie, qu'elle va bientôt déménager sur Aix, qu'elle ne connait pas le Luberon et qu'elle aime balader en collines. J'en profite pour lui proposer mon aide en cas de besoin pour son déménagement (bien que je me sois promis d'arrêter de faire le bon samaritain avec les femmes, ça ne m'apporte que des emmerdes, ou alors aucun bien) et de m'appeler si elle passe dans mon bled à l'occasion. Mais je ne lui donne pas mon numéro, je n'ai pas osé. Je lui ai seulement dit que j'étais dans l'annuaire.
Mais ça m'a vraiment étonné qu'elle m'envoie ce message, comme ça. Toute seule. Un premier pas de sa part. J'ai peur de croire. Croire qu'elle est intéressée, croire que JE l'intéresse. Je réfrène toute passion, tout envolée, tout espoir trop flagrant, trop grand
. Et du coup, j'ai aussi peur de ne pas être aussi intéressé que ça. La graine est plantée mais si je laisse grandir la pousse et les feuilles, tout bourgeon est impitoyablement éradiqué.
Je sais que je rationnalise tout, que je ne laisse aucune place au rêve, que je reste les pieds rivés au sol, les yeux fixés sur l'horizon, et que ça peut tout faire foirer. Mais dans ce cas je sais que je ne sombrerai pas comme les dernières fois. Je suis peut-être trop prudent, mais c'est ainsi. Je commence tout juste à sortir la tête de l'eau et à croire que j'ai peut-être aussi droit à être heureux, seul ou à deux. Alors je ne laisserai pas une donzelle si bien soit-elle détruire à nouveau l'homme que je suis.
J'attends.
Demain. Peut-être un coup de fil. Ou peut-être pas. Sinon lundi et encore un échange de mails pour se raconter nos week-ends respectifs. Mais je ne suis pas impatient.
J'attends.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Eh bien je te retourne les remerciements !
Et merci du conseil, je l'ai suivi. Rendez-vous jeudi soir...
Je te raconterai !