02 octobre 2006

Après la tempête, la fête !


La tempête est passée, ne reste plus dans mon coeur et ma tête que des débris échoués de raisons et de causes plus ou moins claires.
Je sais que j'avance, mais l'esprit proteste. Trop d'inconnues, trop de risques, aucune confiance... La même rengaine.
J'en ai parlé avec Didi et Nénette (maman drômoise de trois charmantes têtes blondes) et si elles me tiennent des propos rassurants, je ne suis pas convaincu.
Bref, dimanche c'était jour de match et avec le Sexo on a bien cru ne jamais pouvoir y arriver !
Ma pauvre charette, française mais je ne citerai pas de marque par égard pour notre industrie automobile nationale, avait ses deux ventilateurs HS et arrivés dans les bouchons de Marseille, elle se sentait vraiment pas bien du tout. Voyants d'alarme allumés, thermomètre indiquant 120°C, puis 130°C, les brefs arrêts du moteur pendant les feux rouges rien n'y faisait. Elle bouillait et réclamait de l'air à corp et à cris (enfin à caisse et à rugissements de moteur) !
Nous parvînmes tout de même au parking de la gare St-Charles et sitôt garés, une épaisse fumée blanche de vapeur et des litres de liquide de refroidissement séchappaient du radiateur ! Nous étions arrivés, mais nous n'étions pas sûrs de repartir...
Trajet en métro jusqu'au rond-point du Prado, foule de la foire de Marseille et des supporters de l'OM, fouille à l'entrée du Vélodrome, pause pipi, achat du hot-dog et du coca et nous voilà dans l'antre de l'ogre marseillais, coup d'envoi dans une heure...
Premières photos des tribunes, puis des joueurs qui s'échauffent, Pagis, M'Bami, Nasri...
L'absent du jour c'est Ribéry, suspendu pour un troisième carton en moins de 10 matchs. S'il fermait son clapet quand l'arbitre siffle, ça n'arriverait pas. Mais c'est un bon test pour l'OM, voir s'ils peuvent "sortir" un match sans lui.
Coup d'envoi et le spectacle, comme d'habitude est dans les tribunes plus que sur le terrain. Les supporters Toulousains ont un humour particulier sur leurs banderoles : l'un affiche une merde enroulée sur elle même, l'autre proclame que le foot c'est nul ! Les supporters ont leurs raisons que la raison ne connait pas...
Presque la mi-temps quand soudain Bamogo déboule dans la défense toulousaine prise de vitesse par la magnifique passe en profondeur de Pagis. Tir croisé, BUT ! Déchaînement des tribunes, un incroyable cri de près de 50000 personnes debout et trépignant en levant les bras. C'est chaque fois pareil, pris dans la tourmente je hurle comme un damné, accompagné du Sexo. Pas moyen d'y échapper. Je prends l'appareil photo pour immortaliser le tableau d'affichage, pas le temps... Taiwo d'une frappe de mule à 20 mètres des cages toulousaines fait exploser les filets ! Nouveau déchaînement, plus fort que le premier ! L'OM vient d'étendre Toulouse qui ne se relèvera pas. Pire, à peine revenus des vestiaires en début de deuxième mi-temps, Cana achève d'enterrer les vélleités toulousaines de revenir au score. 3-0 au Vélodrome, la tête dans le sac, impossible de revenir. Le Sexo, pour son premier match au Vélodrome n'est pas déçu : une large victoire, des buts, une ambiance des grands matchs...
En parlant de revenir, après le match et le retour en métro, nous voilà près de l'infortunée 4 roues sochalienne (j'ai pas dit la marque, hein...) la roue avant droite baignant dans le glycol... J'ouvre le coffre au cas où il me resterait un fond de liquide de refroidissement... Miracle ! Il m'en reste à peu près 1 litre que je verse illico dans le radiateur.
On parvient à partir et quitter Marseille sans encombre, me voilà presque soulagé. A tel point que je propose au Sexo d'aller fêter ça à Aix.

Le week-end se termine beaucoup mieux qu'il n'a commencé, grâce au Sexo, Didi, Nénette et les Marseillais. J'espère qu'il en ira de même pour l'année 2006...

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