13 septembre 2007

Human Beings


Deux mois que je me sens bien dans mes baskets, que je n'ai pas subi ces affreuses baisses de moral qui m'auraient bien fait sauter de mon balcon pour tomber dans le jardin du voisin farouchement gardé par son rottweiler, que je ne râle plus au boulot à tout bout de champ mais seulement quand c'est efficace et nécessaire, que je suis vraiment performant dans mon job et que j'arrive à faire avancer les choses (pas vite, mais comme les taureaux, ça avance de toute façon quelle que soit l'opposition. Je veux bien être sympa en ce moment, faut quand même pas me chercher des poux dans la tête !)
Toujours pas d'amélioration dans mes relations avec les femmes, en revanche. Je ne les intéresse pas, je suis transparent. Je n'y peux visiblement pas grand chose, parce que c'est pas faute de faire le clown, de sortir blagues sur blagues ni de me faire remarquer en faisant se taper sur les cuisses tout mon entourage. Apparemment, le rire ne paie plus sauf si t'es comique de profession ! C'est pas grave, j'en mourrais pas. La solitude ne tue que le temps.

Demain c'est un jour triste. Un collègue de boulot se casse. La Groussebouate n'a pas jugé opportun de le débaucher de sa boîte pour nous épauler. Pour une fois qu'un type est compétent, sympa, toujours de bonne humeur et la répartie adéquate toujours prête à fuser, y'a pas moyen de le garder. Tu te demandes du coup si cette putain de boîte ne le fait pas exprès de ne garder que des bras cassés, des opportunistes aux crocs qui raclent par terre et des tordus !
Et du coup, tu te demandes aussi pourquoi toi, ils t'ont embauché... Tordu ou bras cassé, Archie ?

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