01 août 2006

Du bon et du moins bon...

mais le moins bon gagne haut la main...

Hier je me suis réinscrit dans une autre salle de sport. Celle où j'allais avant devant fermer en fin d'année faute de local adéquat et mon abonnement étant terminé, un peu d'économie ne me fera pas de mal.
La nouvelle est plus grande, en plein travaux d'amélioration (sauna, jacuzzi...) avec des cours et puis c'est dans mon bled. J'aurais pas cinq ou six kilomètres à faire pour aller transpirer. Et comme je me suis inscrit avec Didi, comme un couple d'amis (ben oui ça rentre enfin dans les moeurs que d'accepter les amitiés homme/femme!), on paie moins cher.
C'est parti pour un an ! J'espère juste que je ne vais pas me refaire mal...
On va tâcher d'y aller mollo, au moins au début !

Sinon, pour le reste, c'est de pire en pire. J'ai l'impression que si je n'ai pas envie de rencontrer une femme, c'est parce que je sais que je ne pourrai pas éprouver d'amour. Comme si j'avais déjà épuisé tout le stock. Avant quand je rencontrais des jolies filles j'éprouvais du plaisir, pour peu qu'elle soient gentilles et m'autorisent à leur parler, j'étais aux anges et étais capable de m'amouracher en deux temps trois mouvements.
Là, l'indifférence est permanente. Les collègues ne cessent de s'émouvoir en voyant les absurdes longueurs des jupes, devant des corps offerts aux regards et me demandent souvent "si j'ai pas vu un peu la petitoune là-bas ?". Invariablement, je réponds non, je ne les remarque plus. Quand, il y a peu, je me retournais sans cesse dans la rue, aujourd'hui je ne le fais plus.
Je ne les vois plus, je ne les trouve pas attirantes ni charmantes. Parfois j'en croise que je ne trouve pas trop mal, mais ce doit être de vrais canons si ça se trouve !
A quoi bon s'intéresser aux femmes si je sais que je ne peux en aimer aucune ? Je suis devenu méfiant, craintif voire limite parano vis-à-vis des femmes. Comment aimer quelqu'un qui vous inspire la peur et la crainte avant même de la connaître, sentiments qui ne font qu'empirer en connaissant mieux la personne ? Impossible.

Alors comment croire toutes ces bonnes âmes qui vous disent que ça vous tombera dessus alors qu'on ne s'y attend pas ? Ce genre de phrase sonne comme la chute d'une épée de Damoclès...

Comme bonne nouvelle, avec mon p'tit frère on doit partir en Nouvelle-Zélande en février 2007. C'est une bonne nouvelle qui en serait une parfaite si cette décision ne faisait pas suite à une rupture entre sa petite amie et lui. On est visiblement pas doué dans la famille pour garder nos femmes. Comme il a envie de changer d'air, qu'il est pété de thunes (enfin tout est relatif) et qu'il n'a plus d'attache (c'est dingue comme le fait d'avoir une gonzesse dans la vie vous empêche de réaliser certains rêves, comme des boulets qu'on traînerait...) il s'est dit qu'il allait partir loin.
Evidemment, autant partir loin, se dépayser pour de bon, faire un voyage digne de ce nom et ce en bonne compagnie. Mais il faut quelqu'un qui soit dans la même situation : pas de boulet (enfin, de femme...), du temps et un peu d'argent (bon ben... j'achèterai des meubles l'année prochaine...). Et y'a que moi qui ait le profil parfait !!!
L'autre bonne nouvelle c'est comme je vais payer moins d'impôts que l'année dernière (ben oui, des fois le salaire y baisse quand on arrête de faire le guignol au boulot le dimanche et les jours de fête...) eh ben je vais pouvoir me le payer les doigts dans le nez ce billet d'avion !!! Reste à économiser 1000 euros pour les claquer pendant un mois chez les kiwis !

Bon, je vais dormir, demain j'ai poids et haltères !

Aucun commentaire: