06 février 2008

Café au milnacipran, tartines de clotiazépam et chlorhydrate de nébivolol et un morceau de kétoprofène

J'ai bossé des années sans avoir le moindre pet de travers m'obligeant à rester cloîtré chez moi et à composer mon p'tit déj de comprimés. Bon, à part le dernier trimestre 2004 où là je les ai accumulé (début de dépression, mi-temps thérapeutique, accident de moto...)
Ce matin je me sens encore tendu, inquiet. J'ai quatre boîtes de médicaments ouvertes et entre deux tartines je dois ingurgiter 5 gélules, comprimés et autres pilules...
Je suis fatigué, je ne pensais pas que ça épuisait à ce point d'avoir une tension élevée. J'ai l'impression que mon coeur force comme un malade pour pomper le sang ! Il y a un nain forgeron dans mon crâne qui doit faire une armure complète, depuis le temps qu'il tape ce crétin !
Je sais que je devrais me secouer et aller courir la campagne pour entraîner mon coeur et lui redonner la force d'encaisser, mais rien que l'idée me fait trembler d'effort.
Je crois que demain chez le Marabout je vais lui demander de prolonger mon arrêt. Je ne peux pas reprendre comme ça. D'abord physiquement je vais au carton et moralement je me connais, je suis encore " à chaud" suite aux idées de réorganisation de la hiérarchie. Et ça, en général, ça finit en engueulade et mots bien sentis, pleins de vérité mais qui ne font que discréditer mes positions. Mieux vaut que je revienne regonflé et avec des idées précises de ce que je veux faire de ma "carrière".
Parce que tout bien réfléchi, c'est une sacrée opportunité qui pourrait s'offrir à moi de monter des échelons vitesse grand V... L'ouverture d'un poste de cadre pour remplacer le collègue muté ne sera pas fermée avant de longs mois. Le profil recherché est plutôt atypique de nos jours. Et avec quelques formations, voire même quelques études je pourrai très bien occuper ce poste. Sauf que j'aurai besoin de tous mes moyens... Je peux toujours soumettre la proposition à mon hiérarchique direct (un pote avec qui j'ai manié le multimètre habillé en bleu de chauffe et qui sait ce c'est que de mettre les mains dans le cambouis) qui m'avait envisagé pour ce poste mais je l'avais averti que je le refuserai tant que la situation n'aurait pas évoluée... en mieux, évidemment !

Bon, en attendant que mon esprit se calme un peu et que mes idées se précisent, je vais surfer sur les sites de voitures d'occasion et continuer à décaper et teinter mon lit. Mon meuble est arrivé à la Poste de Monbled, mais ces incapables ne savent pas où est passé mon colis "encombrant" (raison pour laquelle il ne m'a pas été livré chez moi...)
Comment peut-on perdre un colis encombrant (118 x 14 x 20 cm ; 13 Kg quand même, c'est gros comme lettre et ça déforme les poches) ? Demandez à la Poste... Et après il ne faut pas critiquer les fonctionnaires !

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