31 juillet 2007

L’Article Popol de la semaine 31/2007

Cette semaine je m’éloignerai un tantinet de la beaufitude habituelle et, malgré le communiqué concernant les résultats de Pur Malt FC, le sport ne sera pas à l’honneur. Non, cette semaine, ami lecteur, est consacré à la culture (ne m’en veut pas, il en faut un peu quand même, et puis le sport est truffé de tricheurs et de pourris. Alors l’intérêt de parler de ces crétins, dis-moi ?)

Au sommaire cette semaine donc :
- Fantasy, l’extraordinaire saga de George R.R. Martin : Le Trône de Fer,
- Transformers, le film de l’été pour tout public, même les gonzesses (mais si !)
- Serrault est parti rejoindre son pote, ça doit se tenir les côtes au royaume des nuages.

Littérature : oui, lecteur bronzé (attention, toute allusion à un groupe ethnique serait purement fortuit. Non je dis ça parce que les susceptibilités sont tellement exacerbées depuis l’arrivée de Sarkoléon au pouvoir, que je ne voudrais pas être taxé de racisme ou bien de d’anti-sarkosisme primaire. Je ne vote que blanc et estime qu’il y a des connards et des salauds dans tous les camps !)
Donc ami hâlé (ça pète mieux ça, hein !) nous pouvons parler de littérature dans ce cas-là. Car Georges R.R. Martin, avec cette fresque épique, certes joue dans la cour de la fantasy, mais il y a créé un tel souffle d’ingéniosité, d’inventivité que ça paraît incroyable d’avoir tant créé.
Dans cette saga, nous sommes plongés dans l’histoire d’un monde et de peuples vieux de plusieurs milliers d’années. Avec des légendes et des personnages historiques, des chansons, des royaumes et des dragons déchus… Une foison de personnages avec chacun un caractère et une personnalité. Les chapitres sont vécus à la première personne, mais chacun d’eux voit un personnage central différent. Un concept inédit qui voit les trames de l’histoire se mêler et se défaire au fil du récit. Et il est cruel, ce récit.
Les héros ou personnages héroïques, qui semblent sans peur et sans reproche, y meurent pour ne plus revenir. Pas d’entourloupe, de coup de baguette magique théâtraux pour voir ressurgir d’entre les morts Ned Stark le Seigneur de Winterfell, ou encore Robert le Roi Usurpateur ou son frère le valeureux Renly mystérieusement assassiné par une ombre...

Des intrigues tortueuses, des personnages ni blancs ni complètements noirs, pris dans les fils de l’Histoire et obligés d’agir contre la morale pour le bien de tous ; ou encore assoiffés de pouvoir et prêts à tous les sacrifices et les coups abominables pour parvenir au sommet.
L’écriture est difficile à suivre au début. Souvent, puisque les chapitres sont vécus à la première personne, nous sommes confrontés aux pensées du personnage central du chapitre et elles sont exprimées comme nous nous exprimons dans la vie courante. Déroutant au début, ce qui oblige parfois à relire certains passages, mais qui rend tellement vivantes l’intrigue, l’action et les conversations qu’il est très difficile de décrocher !
L’inconvénient de cette saga : elle est en cours d’écriture de traduction et de parution. Donc les bouquins une fois avalés, il faut patienter des mois pour avoir le bouquin suivant sous la dent ! Grrrrr !!!

Ciné : je suis allé voir LE film de l’été. Pour petits et grands garçons au premier abord, Transformers est un film pour tous (enfin il y a bien quelques gros mots et gros gestes, notamment quand le héros va s’acheter une caisse d’occase).
Beaucoup d’humour, des effets spéciaux à couper le souffle (qui auraient d’ailleurs mérités qu’ils soient un peu plus lents, car les machines étant visuellement complexes ; leurs mouvements rapides gâchent un peu le plaisir de les voir évoluer), une histoire relativement facile à comprendre (deux races de robots extra-terrestre sont à la recherche d’un artefact et comme par hasard c’est chez nous qu’il a atterrit et donc ils sont venus se foutre sur la gueule chez nous !) et un anti-héros attachant.
Je dis anti-héros parce que ce pauvre garçon, on dirait… moi !
Un gros nase, balourd avec les filles, emprunté et musclé comme un kremly, qui pense qu’avec une bagnole d’enfer il pourra décrocher la bimbo du coin. Là s’arrête la similitude, parce qu’avec lui ça va marcher. La bimbo en question est à tomber à la renverse et comme elle aime les belles mécaniques et qu’elle a quand même deux sous de jugeote, elle tombe sous le charme du héros (car celui-ci va se lâcher et devenir vraiment un héros). C’est là que la fiction est la plus perceptible finalement, parce que des nanas comme ça, ça existe pas et des types comme moi ça ne devient jamais des héros !

Enfin, le film est excellent pour une production hollywoodienne estivale qui raconte une histoire de robots géants. Un très bon divertissement de près de 2h30, pendant lequel vous ne vous ennuierez pas !

Ciao Zaza : il n’était pas que ce personnage mais c’est celui qui le rendit immensément populaire et célèbre. Le presque curé devenu acteur, Michel Serrault, est allé rejoindre son compère Jean Poiret. Inoubliables dans La Cage Aux Folles, pièce de théâtre adaptée par la suite au cinéma, ces deux trublions ont fait le bonheur du théâtre des années d’après-guerre.
Michel Serrault est ce qu’on appelle un Monstre Sacré. Un homme, un personnage, un caractère de déconnade qui le fera exécuter un strip-tease au JT de 20 heures de Bruno Masure avec Nagui !!! Et des films à son actif, qui font partie du patrimoine culturel français, pour les plus célèbres : Ah ! les belles bacchantes en 54 ; Le Viager et Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil en 72 ; Le grand bazar en 73 ; L’ibis rouge et C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule en 75 ; La Cage aux folles en 78 ; Buffet Froid et La gueule de l’autre en 79 ; Garde à vue en 81 ; Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ en 82 ; A mort l’arbitre en 83 ; Les rois du gag et Liberté, égalité, choucroute en 85 ; Le miraculé en 87 ; Ne réveillez pas un flic qui dort et Bonjour l’angoisse en 88, Docteur Petiot en 90 ; Room service en 92 ; Nelly et M.Arnaud et Le bonheur est dans le pré en 95 ; Les enfants du Marais en 99 ; Le papillon en 2002 ; Albert est méchant en 2004…
Je sais, il y en a sûrement qui auraient mérités que je les cite et d’autres pas. Mais ce sont ceux que j’ai aimé où dans lesquels je l’ai aimé.

Certainement qu’il n’était pas l’homme parfait que l’on voit tous les jours à la télé, mais n’empêche, c’était un mec bien. Moi il m’aura fait rire, il m’aura ému, je l’aurais admiré. Et c’est tout ce qu’il voulait.

Pur Malt FC : La deuxième journée du championnat Hattrick s’est déroulé samedi soir et a vu un match plein de suspense entre Michateam (qui jouait à domicile) et Pur Malt FC. Michateam, comme souvent, avait choisi une formation en 4-4-2 et un jeu créatif auquel Pur Malt sous la houlette d’Archie avait opposé un 3-5-2 et des attaques sur les ailes. Sur le papier la tactique me sembla bonne face à Michateam. Mais au bout de 9 minutes, mené 1-0, je me demandais vraiment si le maintien allait être réalisable ! Heureusement, mon tireur de coup-franc relançait la machine 2 minutes plus tard. Malheureusement une action individuelle permit à Michateam de rentrer à la pause avec un but d'avance.
24 minutes après la reprise l’espoir grandit avec 3 buts marqués en 4 minutes qui nous permettaient de mener 2-4 ! L’affaire semblait pliée à 15 minutes du coup de sifflet. Malheureusement, peu de temps après notre 4ème but Michateam réduisait le score !
L’endurance n’étant pas encore au top au sein de l’équipe, la créativité des adversaires nous fut fatale et ils parvinrent à égaliser à 8 minutes de la fin. Le score final 4-4 nous est plutôt favorable, mais il est rageant de finir à égalité un match mené 2-4 !!!

La satisfaction est d’avoir enfin des joueurs homogènes avec une efficacité quasi égale. Si le milieu de terrain reste encore faible il est en progression et les tactiques commencent à être efficaces.

Horoscope : (ben oui quand même) Télé-Poche me prévoit cette semaine...

Amour : vous passez au crible le moindre de vos sentiments, ne laissant rien au hasard. Mais de qui avez-vous peur, sinon de vous-même ?
Ouais bon, puisqu'on est dans l'article culturelo-popol, on va verser dans la psycho. Ce week-end j'ai gambergé pas mal. Et finalement j'ai plus peur de pas assurer, de ne pas assumer, de ne pas m'impliquer dans une histoire d'amour. La vérité toute nue : ça me ferait vraiment chier d'avoir une nana boulet à traîner aux magasins, à la mer, à la montagne, au resto, chez sa mère, chez la mienne... J'aurais l'impression d'avoir des chaînes aux mains, aux pieds, autour du cou et de la bite ! Tout le monde me rétorque que c'est parce que je ne suis pas amoureux. Ben tant mieux, parce que quand je suis amoureux, je suis tarte. Et quand on est tarte, on n'arrive pas à draguer ou alors on est cocu. CQFD.
Amitié : Si vous doutez de vous, de vos objectifs, un ami peut vous redonner confiance. Ne confondez pas obstination et ténacité. Acceptez les propositions que l'on vous fait.
Bon je comptais aller voir des assureurs pour faire le marchand de tapis pour mon futur bolide, mais j'ai pas d'ami assureur. Alors ? Des conseils ?
Activités : tout ne tourne pas rond. Ca coince au portillon. Ce n'est pas une raison pour employer des moyens disproportionnés pour tenter de résoudre les problèmes en cause.
Ben le moins que l'on puisse dire c'est que le boulot en ce moment, j'en ai un peu ras-le-caquelon, tu vois. Mais je n'avais rien de radical en tête à part... m'en foutre et tirer au flanc. C'est un moyen disporportionné ça ?
Vitalité : la lassitude vous envahit. Mais il ne s'agit que de vicissitudes ponctuelles.
Là encore on va philosopher un peu : tout est relatif, donc ponctuel, à l'échelle de l'humanité, ça peut être une période de disons... trois ans ? Donc on est d'accord, je suis las depuis trois ans.
Vivre avec la Lune : vous avez une sacrée cote ou bien vous obtenez une faveur inattendue.
Ben... Non, rien en fait. Le désert...

Bonne semaine.

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