27 mars 2006

Vieux motard que jamais...


Enfin la première vraie balade en moto de l'année, ce week-end !
Ah... oui
. Je vous avais pas dit, mais entre autres de mes nombreux défauts, je suis motard.
Oui, je suis un délinquant (parce que dans notre gouvernement sarkozyste, rouler en moto est un délit en puissance). Je roule en deux roues motorisé, un engin dont les performances sont similaires à une Porsche 911. Je n'ai pourtant jamais entendu le P'tit Nicolas traiter les conducteurs de cette magnifique voiture, de racailles !
Mais je persiste et signe, je suis motard, abonné à un magazine moto et tatoué ! Il ne me reste plus qu'à assiter au Bol d'Or et faire des tours de pistes sur un circuit et je serai bon pour un séjour en cabane !
Bon, trêve de déconnade, loin de moi l'envie de relancer la polémique des usagers de la route (même si je trouve les camping-cars d'un danger hors du commun !).

Ce week-end un temps magnifique s'offrait à nous. Du soleil, pas de vent, un bon 27 degrés et quatre collègues avec une passagère. Deux débutants (le père et le fils), un aguerri (mon frère, qu'on appellera le Sexo, car il exerce un métier fabuleux ce garçon. Il travail où les autres s'amusent ! ) et un expérimenté (moi). Les petites routes du sud des Alpes de Hautes-Provence et du Haut Var sont un régal pour les motos. Des enchaînements de petits virages au coeur des collines boisées, de larges courbes pour atteindre les vallées arrosées de petits cours d'eau, et au loin les contreforts du Verdon et des Alpes du Sud. Quelles contraste entre la chaleur de cette journée et les montagnes enneigées !
Un petit arrêt à Riez pour attendre le plus vieux de cette équipée qui, d'un magnifique geste réflexe attrape au vol le rétro gauche de sa CB750 qui avait décidé de vivre sa vie ailleurs ! Puis décision de s'arrêter boire un verre à Moustier, magnifique village au pied de falaises imposantes, dont la spécialité est la faïence.

Un soda (ben oui, la légende du motard pansu de bière s'émousse... bière... c'est mousse... ok ok, elle est nulle), quelques photos, un salut aux nombreux motards qui, comme nous, ont profité de cette journée pour rouler, une discussion entre amis autour d'une table dans un sympathique bistrot (qui doit faire son beurre quand même !), une petite balade à pied dans le village... une bonne journée quoi !
Puis, après avoir rencontré une bonne quarantaine de Harley en convoi (!), départ pour le retour à la maison. Le dimanche à 18 heures, même en moto, c'est un peu "A la queue leu leu" dans le coin. Mais pour nos deux débutants, c'est pas plus mal. La moto, quand on n'a pas l'habitude de rouler, ça vous épuise par la concentration et les efforts à fournir pour tenir l'engin.
A 19 heures, fatigués mais heureux de cette journée, les "dangereux usagers" rentrent chez eux, les yeux plein de lumière et de couleurs.
Et l'amitié d'un groupe de collègues dans le coeur...

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