28 mars 2006

Cherbourg en Provence

Je me lève ce matin (enfin, je me lève... je rampe hors du lit) avec un affreux nain difforme qui creuse une mine dans ce qui me reste de cervelle. Merde ! Mais qu'est-ce qui m'a pris de reprendre le sport, bordel !!! A mon âge, soit tu fais du sport sans arrêt, même l'hiver par -20°C, soit tu arrêtes tout. Mais pas de demi-mesure, sinon la reprise te fait bien comprendre que tu vieillis deux fois plus vite que prévu !
Quand je pense qu'à une époque je faisais plus d'heures de sport que d'heures de cours (et pas parce que je séchais, si jamais mes vieux l'avaient appris, le Père m'aurait collé une bonne raclée des familles !)...

Bon, allez, ouverture des volets, histoire de profiter de ce bon soleil réparateur de Provence... Beuh ! Mais c'est quoi ce ciel lourd et gris ? Et puis y'a toutes les nuances : gris sombre, gris clair, gris souris, gris rosâtre... Je sens que la journée va être longue avant le prometteur Arsenal/Juventus de ce soir...
Arrivé au boulot, pas le temps de se demander si ça va tomber. Avec ma sacoche de dépanneur pour tenter de débrouiller pourquoi un moteur veut pas s'arrêter quand on appuie sur "arrêt" (ouais ça arrive... on a nos petits terroristes à nous aussi !) je me fais copieusement arroser par une bruine qui sent grave la pluie (on n'a pas l'habitude ici, un peu comme un Somalien qui sentirait une côte de boeuf grillée, on salive !).
On se croirait en Normandie ! Les nuages qui roulent, les gouttes fines qui tombent sans presque faire de bruit, le pull qui s'imbibe, les cheveux qui s'alourdissent puis bouclent en séchant, le jean's qui se rafraîchit soudain... Je vous le dit, on n'a pas l'habitude ! On y prend presque du plaisir, surtout que 10 minutes après, pfffuittt... Plus rien ne tombe et le soleil reprend sa place.

Le dafalgan a fait son effet, les nuages sombres sont partis en laissant quelques attardés effilochés, le moteur s'arrête quand on appuie sur arrêt...
Je sens que ça sera un bon match ce soir !

Aucun commentaire: