26 février 2008

The right way

Enfin !
C'est ce que m'a dit le Marabout. Que j'étais sur la bonne voie et que j'étais à une croisée des chemins. Une sorte de nœud de ma vie à partir duquel je pourrais reconstruire quelque chose.
La dépression de fin novembre était un message d'alerte pour me dire que la vie que j'ai menée jusqu'à présent n'était plus supportable et qu'il fallait réagir.
Et c'est vrai que ma vision des choses a bien changé au cours de ces 5 semaines d'arrêt de travail. J'ai grandi dans l'espoir de mes parents que nous, les enfants, réussirions là où eux ont échoué -nos études- et trouverions un bon job. Depuis l'adolescence, étant un digne Taureau (et Buffle de surcroît dans l'horoscope chinois) j'ai toujours eu les pieds sur Terre et le sens du matériel. Même si j'étais un rêveur, lorsqu'il s'agissait de prendre une décision, le pragmatisme était la pierre angulaire de ma réflexion.
Réussir ses études ne voulait pas forcément dire faire des études à rallonge (et puis de toute façon mes parents n'auraient jamais eu les moyens de me payer ces fameuses études "gratuites" pour tous) mais faire le bon choix. Trouver un créneau où il y aurait toujours du boulot. L'électricité était LE créneau qui existerait toujours (enfin, tant qu'on arriverait à en produire) et qui offrait un des plus vaste choix en matière de jobs. Bref, toute ma vie s'est construit autour de ça : LE TRAVAIL.
Sauf qu'aujourd'hui, ayant eu la chance d'atterrir dans une boîte où l'on se fout pas mal de votre bien-être mais on ne vous met -quasiment- jamais à la porte, ce qui m'importe aujourd'hui c'est d'être en bonne santé, mentale et physique. Le boulot restera important pour l'équilibre et pour payer de quoi becqueter. Mais ça restera un job et juste un job.

Je ne ressens plus d'anxiété et d'angoisse à l'idée de sortir de chez moi. L'imprévu ne me glace plus les sangs. Ce week-end chez les Drômois, un anniversaire d'un de leur collègue était prévu et comme j'étais chez eux je fut cordialement invité. Ce genre de truc m'aurait fait flippé comme un malade il y a quelques mois et j'aurai certainement trouvé un prétexte pour ne pas venir. Là, j'étais presque content d'aller à cette "petite" fête (130 invités dans une salle des fêtes au fin fond de la Drôme, en plus le type est gay et la majorité des mecs invités l'étaient aussi. Bien qu'une ribambelle de gamins aient animé la soirée !)(J'ai quand même pas le pot moi, je suis pas foutu de me dégotter une gentille fille et au lieu de m'aider en m'invitant à des soirées peuplées de donzelles célibataires, mes potes m'invitent à une soirée gay... J'vous jure, faut le vivre !!!)

Bref, la reprise du boulot est toujours prévue lundi prochain mais franchement, moi qui ne supportais pas de rester 3 semaines en congés, je t'assure ami lecteur que je serais bien resté chez moi à bricoler, balader sur mon fier destrier et chercher une remplaçante pour ma pauvre pigeot !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

alors, ça s'est passé comment ta "rentrée" ?

gros bizoux

NO

Anonyme a dit…

Je rebosse lundi. Je prends ça à la cool. Je suis dans une phase où ils peuvent me faire faire ce qu'ils veulent, je n'attends plus rien de ma boîte. Tout ce qui m'importe c'est de faire ce qui me plaît dés que je suis ailleurs qu'au taf. Comme de toute façon la situation n'aura pas changée et que je serai seul dans mon service et que j'en rien à battre de savoir s'ils ont besoin de moi ou pas, je m'organiserai comme je l'entends selon mon bon plaisir et mes besoins. Le reste je m'en cogne l'oignon ! :D